Comme je l’ai déjà souligné plus d’une fois, d’innombrables personnes
continuent de soutenir avec arrogance qu’elles sont « au service de
l’universalisme », parce qu’elles sont contre l’Islaam.[1]
Pour ces personnes, y compris dans les pays où sévissent des
« États » dits « musulmans », il est bon de se défouler
contre les croyants et les croyantes[2],
cible des surenchères en tous genres, au nom de la « modernité », du
« progrès » et autres balivernes supposées vouloir signifier « vivre
avec son temps ».
Ces personnes s’attaquent, par
exemple, aux croyantes parce qu’elles se couvrent les cheveux, ne sont pas
dévêtues, ne fréquentent pas les bars, ne vont pas dans les boîtes de nuit,
n’ont pas de rapports sexuels en dehors du mariage,[3]
s’adonnent pas à l’adultère, ne vont pas à des soirées ou autres pour tomber
dans la débauche, ne se droguent pas, tiennent au témoignage[4] qu’il
n’y a d’Ilaah[5] qu’Allaah et que Mohammad
est le Messager d’Allaah, accomplissent la prière,[6]
respectent le mois de jeûne,[7]
s’acquittent du prélèvement purificateur,[8] se
rendent au pèlerinage.[9]
Ces personnes au service de
l’imposture, éructent, perdent tout sens de la retenue, usent de toutes les
insanités pour semer le désordre.
En France, la cour de cassation, la plus haute juridiction dans la
hiérarchie judiciaire, a annulé, le 19 mars 2013,[10] le
licenciement d’une salariée de la crèche « Baby-Loup »,[11]
intervenu en 2008, parce que cette femme portait le foulard en sa qualité de
Moslima.[12]
Aujourd’hui, jeudi 17 octobre 2013, la cour d’appel de Paris va donc
avoir à se pencher de nouveau sur le problème de ce licenciement abusif.
Le procureur général, François Falletti, demande aux magistrats de
« résister » à la cour de cassation[13] et
l’avocat de la crèche, Richard Malka, est convaincu que la décision de
« la cour d’appel sera une étape importante dans l’histoire de la
laïcité ».[14]
Autrement dit, en dépit du courage de certaines personnes, il ne sera
pas tenu compte de la décision de la cour de cassation et le licenciement
abusif sera considéré comme « normal », comme le sont les
innombrables pratiques de violation des droits les plus élémentaires des
croyants et des croyantes, partout, depuis des lustres.
Mais cela ne changera rien quant au fond.
« Et l’avenir est à la piété ».[15].
BOUAZZA
[1]
L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à
faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[2] Almouminoune wa
almouminaate.
[3] Avec un homme.
[4] Achchahaada.
[5] Divinité.
[6] Assalaate, assalaa.
[7] Ramadaane.
[8] Azzakaate.
[9] Alhajj.
[10] Selon le calendrier dit
grégorien.
[11] Dans la commune de
Chanteloup-les-Vignes dans les Yvelines (78), en Île de France (région
parisienne).
[12] Musulmane.
[13] Qui juge en droit.
[14] La ″laïcité″ se doit donc de s’opposer au port du foulard, dit
"voile", "tchador", et autres avec des connotations de
mépris, des attaques, des insultes, des dénigrements, des injures, des
accusations, des mensonges, des calomnies, des falsifications, des
maltraitances, des humiliations, des marginalisations, des menaces, et de
multiples autres agressions, parce que une croyante qui se couvre les cheveux
est considérée par les ennemis de l’Islaam ,comme un danger intolérable qui
porte gravement atteinte à ″la libération de la
femme″ et à son ″émancipation″.
La
gauche le désigne comme "signe d’oppression".
L’un
de ses colonisés de service, qui a fait ses classe au sein de l’équipe sioniste
dite ″touche pas à mon pote″,
avant d’être installé sur des fauteuils plus moelleux, a été chargé par ses
employeurs, il y a déjà des années, d’exprimer le désir de voir le jean (le ″djiine″) l’emporter sur ″le voile″.
Ce
colonisé de service, a obtenu un fauteuil encore plus rentable, où il peut se
remplir beaucoup plus les poches, comme d’autres potes à lui, de gauche, du
centre, de droite et d’ailleurs.
Des textes ont été mis en
place pour condamner son port dans des lieux dits publics, de la Ré-pub-lique.
[15] Alqoraane (Le Coran),
sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 132 (verset 132).
Voir :
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