jeudi 17 octobre 2013

LA FORCE DU FOULARD



Comme je l’ai déjà souligné plus d’une fois, d’innombrables personnes continuent de soutenir avec arrogance qu’elles sont « au service de l’universalisme », parce qu’elles sont contre l’Islaam.[1]
Pour ces personnes, y compris dans les pays où sévissent des « États » dits « musulmans », il est bon de se défouler contre les croyants et les croyantes[2], cible des surenchères en tous genres, au nom de la « modernité », du « progrès » et autres balivernes supposées vouloir signifier « vivre avec son temps ».
Ces personnes s’attaquent, par exemple, aux croyantes parce qu’elles se couvrent les cheveux, ne sont pas dévêtues, ne fréquentent pas les bars, ne vont pas dans les boîtes de nuit, n’ont pas de rapports sexuels en dehors du mariage,[3] s’adonnent pas à l’adultère, ne vont pas à des soirées ou autres pour tomber dans la débauche, ne se droguent pas, tiennent au témoignage[4] qu’il n’y a d’Ilaah[5] qu’Allaah et que Mohammad est le Messager d’Allaah, accomplissent la prière,[6] respectent le mois de jeûne,[7] s’acquittent du prélèvement purificateur,[8] se rendent au pèlerinage.[9]
Ces personnes au service de l’imposture, éructent, perdent tout sens de la retenue, usent de toutes les insanités pour semer le désordre.
En France, la cour de cassation, la plus haute juridiction dans la hiérarchie judiciaire, a annulé, le 19 mars 2013,[10] le licenciement d’une salariée de la crèche « Baby-Loup »,[11] intervenu en 2008, parce que cette femme portait le foulard en sa qualité de Moslima.[12]
Aujourd’hui, jeudi 17 octobre 2013, la cour d’appel de Paris va donc avoir à se pencher de nouveau sur le problème de ce licenciement abusif.
Le procureur général, François Falletti, demande aux magistrats de « résister » à la cour de cassation[13] et l’avocat de la crèche, Richard Malka, est convaincu que la décision de « la cour d’appel sera une étape importante dans l’histoire de la laïcité ».[14]
Autrement dit, en dépit du courage de certaines personnes, il ne sera pas tenu compte de la décision de la cour de cassation et le licenciement abusif sera considéré comme « normal », comme le sont les innombrables pratiques de violation des droits les plus élémentaires des croyants et des croyantes, partout, depuis des lustres.
Mais cela ne changera rien quant au fond.
« Et l’avenir est à la piété ».[15].
 
BOUAZZA


[1] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[2] Almouminoune wa almouminaate.
[3] Avec un homme.
[4] Achchahaada.
[5] Divinité.
[6] Assalaate, assalaa.
[7] Ramadaane.
[8] Azzakaate.
[9] Alhajj.
[10] Selon le calendrier dit grégorien.
[11] Dans la commune de Chanteloup-les-Vignes dans les Yvelines (78), en Île de France (région parisienne).
[12] Musulmane.
[13] Qui juge en droit.
[14] La laïcité se doit donc de s’opposer au port du foulard, dit "voile", "tchador", et autres avec des connotations de mépris, des attaques, des insultes, des dénigrements, des injures, des accusations, des mensonges, des calomnies, des falsifications, des maltraitances, des humiliations, des marginalisations, des menaces, et de multiples autres agressions, parce que une croyante qui se couvre les cheveux est considérée par les ennemis de l’Islaam ,comme un danger intolérable qui porte gravement atteinte à la libération de la femmeet à son émancipation.
La gauche le désigne comme "signe d’oppression".
L’un de ses colonisés de service, qui a fait ses classe au sein de l’équipe sioniste dite touche pas à mon pote″, avant d’être installé sur des fauteuils plus moelleux, a été chargé par ses employeurs, il y a déjà des années, d’exprimer le désir de voir le jean (le djiine) l’emporter sur le voile.
Ce colonisé de service, a obtenu un fauteuil encore plus rentable, où il peut se remplir beaucoup plus les poches, comme d’autres potes à lui, de gauche, du centre, de droite et d’ailleurs.
Des textes ont été mis en place pour condamner son port dans des lieux dits publics, de la Ré-pub-lique.

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