Le Maroc est une contrée où la
scolarisation n’est pas basée sur la langue maternelle.[1]
L’enfant qui arrive à être
scolarisé,[2] l’est
en d’autres langues.
Au Maroc, les deux langues
maternelles sont le berbère et l’arabe.
La langue berbère, langue
maternelle, connaît des « variantes » selon les régions.
Il est question, en gros, de
« tachlhit », de « tamazighte » et de
« tarifite ».
La langue arabe, langue
maternelle, n’est pas la langue arabe dite « littéraire »,[3] mais un
parler, infesté par des mots des langues du colonialisme, une sorte de
« variante de la langue arabe », dite « darija »,[4] qui a
plus que besoin d’être épurée.
La langue française est répandue,
avec la langue espagnole,[5] du
fait que le Maroc, comme colonie morcelée,[6] était
principalement partagé entre le colonialisme français et le colonialisme
espagnol.
Ces langues, surtout la langue
française, sont renforcées par ceux et celles qui ont un intérêt à s’y attacher,[7] mais
aussi par le processus migratoire qui a permis à des personnes originaires du
Maroc d’acquérir d’autres langues, comme la langue italienne par exemple.
La langue anglaise existe et la
langue allemande un peu aussi.
Lorsque l’enfant est scolarisé,
l’enseignement se fait, dès le début, dans la langue arabe « littéraire »
et dans la langue française.
L’apprentissage de la langue
anglaise ou d’une autre langue est introduit beaucoup plus tard.
Depuis peu, beaucoup de bruit est
fait autour de « l’enseignement » de la langue berbère, par ceux et
celles qui ne font que claironner, un tintamarre de la famille du vacarme et des
pétarades dont les « États » dits « arabo-musulmans »,[8] sont
coutumiers.
Aujourd’hui au Maroc,
« l’enseignement » dit « public » est tout simplement une
débâcle.
« L’enseignement » privé
qui nécessite beaucoup d’argent pour que l’enfant puisse y accéder,[9] est
une entreprise commerciale plus que rentable.
Ni l’un ni l’autre bien entendu,
ne se préoccupent de la question des langues dans la scolarisation.
Et avec le régime de l’imposture qui
sévit depuis des lustres[10] et
dont le but, entre autres, est d’abrutir les populations dès l’enfance, ce
n’est pas « demain l’éveil », comme dirait l’autre ![11]
BOUAZZA
[1] Ainsi désignée parce qu’en
général, c’est la langue acquise par l’enfant, principalement auprès de la
mère.
[2] Le pourcentage des enfants
qui n’ont pas accès à la scolarisation est plus que scandaleux.
Langue
arabe parlée de nos jours par la quasi-totalité des populations du Maroc, y
compris par celles dont la langue maternelle est la langue berbère.
[5] Qui
l’est beaucoup moins que la langue française.
[7] La
langue française continue de s’imposer dans divers secteurs de la société
marocaine.
[8] Qui
n’ont rien à voir avec l’Islaam qui les dénonce, les rejette, les condamne et
les combat.
L’Islaam, il faut le rappeler,
consiste depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, à faire de son
mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[9] Il
reste réservé par définition à ceux et à celles qui peuvent payer.
[10]
Fondé sur le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la
perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation,
le viol, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
La question des langues
dans la scolarisation lui permet de recourir à des manipulations pour
entretenir sa tyrannie.
La mère du ″chef de l’État″ est berbère, mais lui ne connaît
pas la langue de sa mère.
Sa première langue a été le
français, la langue de ses nourrices françaises.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire