mardi 15 octobre 2013

ELLE DEVAIT ÊTRE PRÉNOMMÉE MIMOUNA



C’était en 1957.[1]
À Taroudanete.[2]
Le Maroc venait de se voir octroyer par la France ce qui a été appelé « l’indépendance dans l’interdépendance ».[3]
Nous habitions une maison de fonction avec un magnifique jardin.
Dans mes souvenirs, il est encore plus que cela.
Des fleurs de toutes les couleurs partout.
Des orangers, des citronniers, des bananiers, des arbres dont je ne connais même pas le nom, des plantations diverses, variées.
Un enchantement.
Notre père avait été nommé à un poste « important » et nous habitions alors cette maison occupée avant nous, par une famille de colonialistes de France.
Il était à son troisième mariage.
Avec sa première épouse, il a eu deux enfants, un garçon et une fille,[4] gardés par lui en divorçant de leur mère.
Les cinq enfants, trois filles et deux garçons qu’il a eu avec ma mère, sa deuxième épouse, ont également été gardés par lui lorsqu’il a divorcé.
Et en cette année 1957, sa troisième femme a accouché d’une fille, après deux garçons.[5]
C’est à cette époque je crois qu’un jour, un homme que nous avions connu, est revenu nous rendre visite.
Avec une petite gazelle.
Je me souviens qu’une de nos sœurs, la plus âgée, aujourd’hui décédée, prenait soin de cette gazelle, comme elle prenait soin de nous.
Elle la nourrissait, veillait sur elle, faisait de son mieux pour la protéger et nous apprenait à nous en occuper.
Les jours passaient, mais la gazelle ne prenait pas de force.
Notre sœur s’inquiétait.
Elle avait beau lui donner du lait et l’entourer de beaucoup d’affection, sa faiblesse s’accentuait.
Nous ne savions pas quoi faire.
Nous ignorions son mal.[6]
Je ne me souviens pas du jour de son décès.
Elle n’est pas restée longtemps parmi nous.
Lorsque je pense à cette gazelle, je pense à l’homme qui nous l’a apportée et à notre sœur.
Il m’est arrivé déjà de parler de cela plus d’une fois et j’en parlerai peut-être encore ine chaa-e Allaah.[7]
J’écrivais donc qu’une sœur est née en 1957.
Elle devait être prénommée Mimouna,[8] du prénom de l’une des deux sœurs de notre père, décédées toutes les deux, quelques années auparavant.[9]
Avant les formalités nécessaires à cet effet auprès des services de l’état civil, notre père en a parlé à un ami qui l’a convaincu de laisser tomber « Mimouna », prénom « traditionnel » et d’opter pour un prénom « moderne ».
Et c’est ainsi qu’un prénom « moderne » a été retenu.
Lorsque j’ai quitté le Maroc pour des études universitaires en France, cette soeur n’avait pas encore treize ans.
Et lorsque je suis rentré après sept ans en France, entrecoupés bien sûr par des séjours au Maroc pendant les vacances d’été, elle avait donc vingt ans.
Elle avait cessé sa scolarité dès le collège[10] et voulait se défaire de tout ce qu’elle considérait comme « entraves ».[11]
Je n’étais pas informé bien entendu et à ce jour, j’ignore toujours pourquoi elle a mis fin à sa scolarité.
Je dois rappeler, encore une fois, que je suis issu d’une famille décomposée, dans laquelle de graves dysfonctionnements dus aux places que nous avions, parents, frères et soeurs au sein de cette famille, n’ont jamais manqué et ne manquent toujours pas.
Je voyais peu mes frères et mes sœurs. [12]
Lorsque notre père a décidé de me mettre à l’internat, je devais avoir dix ans et cette sœur trois ans.
Je suis resté interne, presque sans interruption, jusqu’au baccalauréat.
Je ne me rendais à la maison que pendant les vacances scolaires.
Un peu en « visiteur ».
Je me souviens cependant de certains moments auxquels je ne manque pas de penser, comme ceux du temps où notre père travaillait à Meknès,[13] au début des années soixante.
Après le déjeuner, il fallait rester à la maison.
Faire la « sieste ».[14]
Il faisait trop chaud pour sortir.
Nous ne pouvions pas mettre en cause cette règle édictée par ma belle-mère, la mère de cette sœur.
Nous attendions.
Comme au début de notre installation, lorsque nous entendions le sifflement de la locomotive. Qui pouvait alors nous empêcher d’être dehors ?
Il était impératif que nous soyons à l’extérieur pour voir le train et compter les wagons.
LABANIII.[15]
Cet appel, à peine entendu, nous nous hâtions de sortir et nous nous trouvions en un temps record, en face du champ d’oliviers.
Ma belle-mère n’y pouvait rien.
Elle n’ignorait pas que toute tentative de freiner notre élan, était vouée à l’échec et réservait son « énergie » pour d’autres occasions.
LABANIII.
Mélodie irrésistible de ralliement.
Il était toujours au même endroit.
Du côté ombragé, vers le figuier, dont des branches débordaient du jardin de la maison voisine et lui servaient de « parasol ».
Il était devant sa « poussette » qui était toute sa boutique[16].
Dans la « poussette », la glace.
La glace à la vanille.
LABANIII.
Parfum d’enfance.
Il souriait et sa « poussette » contenait pour nous, une des meilleures saveurs.
Avec mes frères et sœurs, il nous arrivait d’avoir une « fortune » qui totalisait parfois, pour nous tous, un dirham[17].
Nous sortions à son appel et commencions d’abord par nous échanger des mots et des rires. Puis, invariablement, il disait à l’un d’entre nous :
« Addou awide amaane »[18].
C’est nous qui lui avions appris quelques mots berbères, et nous sentions que cette expression était plus que rafraîchissante pour lui.
Il voulait en fait une bouteille d’eau du réfrigérateur.
Après avoir bien bu, il posait la bouteille, remerciait Allaah, nous caressait du regard, prenait une sorte d’outil dans une main et de l’autre, sortait avec une cuillère plate, la vanille qu’il avait dans un récipient à l’intérieur de sa poussette, pour l’étaler sur une gaufrette qu’il recouvrait d’une autre, avec des gestes précis et sûrs.
Nous étions comme hypnotisés.
Il servait l’un d’entre nous puis plongeait l’outil dans une sorte d’ustensile avec un peu d’eau pour le nettoyer et recommençait l’opération jusqu’à servir tout le monde.
Il gardait toujours le sourire et dégageait une confiance qu’il nous transmettait, par le simple fait d’être.
Le soir, il m’arrivait de retrouver, dans le champ d’oliviers, quelques gardiens marocains des maisons occupées par des familles françaises qui étaient en métropole pour l’été.
Mon éducation se poursuivait.
Nous avons connu bien sûr d’autres moments semblables, mais je dois reconnaître que très tôt, j’ai pris mes distances avec notre famille décomposée.[19]
Pour me protéger.
Ma belle-mère,[20] a fait beaucoup pour s’occuper des enfants issus des deux mariages que notre père a eu avant elle, mais les problèmes giclaient de partout et je craignais d’être éclaboussé.
La gravité des comportements était grande et l’ai toujours.
Je n’ai jamais été dupe, mais j’ai toujours fait semblant d’être « naïf » en espérant que quiconque se comporte de manière condamnable, finirait par comprendre et faire de son mieux pour s’améliorer.
La « naïveté » a été interprétée comme une inconsistance, une faiblesse et la mentalité qui se nourrit de fourberie, de sournoiserie, d’ignominie, de tromperie, de tricherie, de manipulation, de falsification, d’usurpation, de vol, de mensonge, de trahison, de vanité, d’égocentrisme indécrottable, d’arrogance et pire encore, n’a fait que pourrir de plus en plus la situation.[21]
À mon retour au Maroc, je me suis installé, avec mon épouse et notre premier enfant à Lkhmiçaate.[22]
Nous avons eu notre deuxième enfant l’année d’après.
C’est à cette époque que j’ai été contacté un jour pour me rendre à Kénitra[23] où travaillait notre père.
Je devais assister à l’établissement de l’acte de mariage de cette sœur.[24]
Je n’étais au courant de rien auparavant,[25] mais cela faisait partie des « normes ».
Son mariage avec un jeune infirmier je crois, n’a duré que quelques mois.
J’ai vu cet homme une seule fois et je n’ai rien appris d’autre sur ce mariage, ni sur le divorce.[26]
À la fin des années soixante dix, cette sœur a connu un jeune médecin français qui exerçait à l’hôpital de Kénitra, dans le cadre des accords dits de « coopération », entre le Maroc et la France.
Elle est partie avec lui dans son pays en 1979 je crois.
Moi-même, quatre années après mon retour, j’avais décidé de quitter le Maroc pour retourner en France.
C’était en 1981.
Je ne suis pas dans « la justification » à posteriori, en disant que j’ai quitté le Maroc pour fuir l’atmosphère avilissante entretenue et répandue par un régime corrompu, fondé sur le crime, et maintenu par le système colonialo-impérilo-sioniste.
À l’époque où j’ai décidé de partir, je ne m’exprimais pas ainsi, mais je ne le sentais peut-être pas autrement.
J’ai quitté le Maroc pour ramener mon épouse au pays qu’elle a quitté afin de m’accompagner, pour protéger nos enfants et, je le dis en mots que je n’étais pas en mesure d’utiliser à l’époque, « pour ne pas me faire vider de ce qui me remplit avant même que je ne sois de ce monde ».
À un moment, en attendant de partir, car dans mon esprit le projet d’évasion prenait forme, j’ai mis un terme à mon travail dans l’administration pour faire le barreau, et entrepris donc un stage d’avocat.[27]
J’ai donc quitté le Maroc une première fois, après le baccalauréat, pour des études universitaires en France où je suis resté de 1970 à 1977.
J’y suis retourné et au bout de quatre ans, je l’ai quitté avec mon épouse et nos deux fils pour nous installer en France où nous sommes encore, par la grâce du Seigneur des univers.[28]
Je suis parti un matin.
En plein été.
En pleine lumière.
Quelques semaines seulement venaient de s’écouler depuis des événements sanglants[29] à ddaar lbidaa[30] et dans d’autres villes :
Les hommes, les femmes, les enfants en marche.
L’arsenal du maintien de l’ordre.
La panoplie répressive.
Les milliers d’arrestations.
Les camps de détention et de torture.
Les blessés et les tués.
Les procès en vertu de la loi colonialiste[31]sur les manifestations contraires à l’ordre et réprimant les atteintes au respect dû à l’autorité.
Dans le taxi qui m’emmenait à l’aéroport, j’avais hâte d’être et dans l’avion.
Plus de trente deux ans après, je suis reconnaissant à Allaah d’avoir permis cette évasion.
J’ai pris contact avec cette sœur et son mari, installés en Normandie.
Nous les voyions de temps à autre, mais sans plus.
Ils ont eu deux enfants : Un garçon et une fille.
Puis ils ont divorcé très peu de temps après leur mariage et le père a gardé les enfants[32] car, selon cette sœur, le juge craignait qu’elle ne retourne au Maroc en les y emmenant définitivement.[33]
Je la voyais très peu et je n’avais pas beaucoup de ses nouvelles.
Après son divorce, elle a « refait sa vie », selon l’expression « consacrée »[34] et a eu un enfant, vers la fin des années quatre-vingts, avec un homme que j’ai connu et qu’elle a fini par quitter, en gardant son fils cette fois.
Avant de quitter cet homme, elle s’était installée dans une commune mitoyenne de celle où je suis et nous avons commencé à avoir un peu plus de contacts.
Elle s’est toujours bien entendue avec mon épouse et cela y a contribué je pense.
À partir de l’an deux mille je crois, ces contacts sont devenus assez réguliers, sans toutefois prendre beaucoup d’importance.
Son « mode de vie » étant différent du mien et les parcours ne se ressemblant pas, une certaine distance marque encore nos contacts.
Mais nous avons commencé, petit à petit, à nous connaître mutuellement,[35] à nous découvrir et à faire de notre mieux pour essayer de surmonter certains obstacles.
C’est une femme qui a traversé beaucoup d’épreuves, qui est courageuse, qui fait face à de multiples problèmes, qui réfléchit et travaille sur elle-même.
Je souhaite pour elle, ce que je souhaite pour moi, pour mon épouse, pour nos enfants, pour les croyants et les croyantes[36] ainsi que pour d’autres :
Aller au bout du parcours ici-bas avec la meilleure provision ine chaa-e Allaah,[37] la piété,[38] en sachant que le plus noble d’entre nous auprès d’Allaah, est le plus pieux.[39]
Je l’entretiens de cela chaque fois que je le peux, même si ce n’est pas dans ses préoccupations et j’invoque Allaah pour qu’Il nous éclaire, nous guide et déverse sur nous Sa miséricorde.[40]
 
BOUAZZA


[1] Selon le calendrier dit grégorien.
[2] Le r roulé, Taroudant, ville au Sud Ouest du Maroc, dans la plaine de Sous (Souss), à 80 kilomètres à l’Est de la ville d’Agadir.
Elle est traversée par Oued Sous.
[3] En 1956.
L’indépendance dans l’interdépendance renvoie au statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
Au Maroc, le colonialisme, dit protectorat pour sa mission de protection du sultanat contre les populations, a fait le nécessaire afin que le régime soit transformé par la suite, en monarchie héréditaire, dite de "droit divin".
Ainsi, le sultan est devenu roi.
[4] Notre sœur décédée en 1970.
[5] Elle a eu huit enfants en tout avec notre père, cinq garçons et trois filles.
Notre père a eu encore un fils avec une autre femme, puis une fille et un fils avec une dernière.
[6] Il s’agissait peut-être de mal de mère.
Elle a été arrachée à sa mère.
[7] Si Allaah veut.
[8] Maymouna prénom arabe traduit généralement par fortunée ou favorisée (dans le sens de chanceuse).
[9] Une de nos sœurs, plus âgée, a hérité du prénom de la grand-mère maternelle de notre père et de l’une de ses deux sœurs.
[10] Des frères ont fait la même chose.
[11] C’est ce que j’ai appris plus ou moins plus tard.
[12] Au Maroc, l’horrible expression de demi frère ou de demie soeur n’existe pas.
[13] Mknaas.
Notre père était haut fonctionnaire et la pratique du régime à l’époque était de procéder à des mutations courantes de ces fonctionnaires.
C’est ainsi que notre père a été un peu partout et connaissait assez bien les populations du Maroc.
[14] Nous ne dormions pas.
Nous faisions parfois semblant.
Nous étions dans la même pièce et faisions de notre mieux afin que notre bruit ne dérange pas les adultes.
[15] La vanille.
[16] J’avais connu, à la sortie de quelques écoles, surtout celle de Rabat (Rbate), des vendeurs ambulants qui nous attendaient avec une patience infinie : celui qui vantait son jabaane (nougat) collé autour d’un bâton et dont il pouvait détacher, avec une sorte de couteau, du premier coup, le morceau correspondant à la somme donnée par l’enfant.
L’autre qui chantait ses sucettes, rouges et vertes, accrochées à son bâton tel un arbre avec une branche pleine de fruits.
Un énième, annonçant son taayb ouhaarii (cuit et tendre) afin de nous vendre le cornet, encore fumant, de pois chiches ou de fèves au sel et au cumin.
[17] L’équivalent de quinze centimes d’euro.
J’étais loin à cette époque d’imaginer les difficultés d’un vendeur ambulant, et encore moins les ravages des misères et des idéologies.
[18] Ddou awide amaane, ce qui signifie en langue berbère, va apporter de l’eau.
Notre frère aîné et nos sœurs plus âgées, à des degrés divers, n’ont pas perdu la langue berbère.
Moi, je l’ai perdu, mais je comprends des expressions et n’ignore pas des mots.
[19] Je ne dis pas recomposée.
[20] Elle avait à peine seize ans à son mariage.
[21] Aujourd’hui, avec l’âge que j’ai, je peux dire que dans beaucoup de cas, je n’ai pas su me faire comprendre et que je ne peux pas être compris par les personnes qui considèrent que tout ce qui est incompatible avec leur ego est nul et non avenu
[22] Khémisset.
J’ai épousé en France une fille que j’ai connue à l’université et nous avons eu notre premier fils alors que j’étais encore étudiant.
[23] Lqniitra, alqonaitira (le r roulé).
[24] Au Maroc cela peut se passer chez les parents de la mariée.
Un fonctionnaire (ou deux) chargé de cette tâche se déplace à cet effet et partage le repas avec la famille.
[25] Ce n’était pas nouveau et c’est toujours ainsi parmi les membres de la famille.
[26] Sur les suivants, pas beaucoup plus.
[27] Dans le cabinet ouvert par notre père après sa retraite de magistrat.
[28] Rabb al’aalamiine (le r roulé).
Mon épouse a eu un poste dans l’enseignement d’où elle était en détachement.
Moi j’ai mis presque trois ans pour décrocher un emploi stable.
Je savais ce qui m’attendait, et mon évasion n’avait pas pour but que je fasse carrière en France.
[29] Événements du mois de juin 1981.
[30] Addaar albaydaa-e (le r roulé), la maison blanche, Casablanca.
[31] Loi du 29 juin 1935, mise en place par la France colonialiste au Maroc colonisé, et appliqué par le régime de l’indépendance dans l’interdépendance contre les indigènes.
[32] Qui ont été élevés par les grands-parents paternels.
[33] Son mari a fait croire au juge que notre père avait tous les pouvoirs au Maroc et qu’il ne laisserait jamais les enfants revenir en France si jamais ils allaient au Maroc.
C’était faux bien sûr, mais les enfants n’ont pu aller au Maroc après le divorce, qu’à leur majorité.
[34] Curieuse expression.
[35] Il n’est jamais trop tard pour bien faire, n’est-ce pas ?
[36] Almouminoune wa almouminaate.
[37] Si Allaah veut.
[38] "Et faites des provisions, la meilleure provision est la Piété".
"Wa tazawwadou fa-inna khayre azzaad attaqwaa".
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate 197 (verset 197).
[39] "Ô humains ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et avons fait de vous des peuples et des tribus afin que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d’entre vous auprès d’Allaah est le plus pieux".
Alqoraane (Le Coran), sourate 49 (chapitre 49), Alhojouraate, Les Chambres, aayate 13 (verset 13).
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Je reprends des points dont j’ai déjà parlé.

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