C’était en 1957.[1]
À Taroudanete.[2]
Le Maroc venait de se voir octroyer par la France ce qui a
été appelé « l’indépendance dans l’interdépendance ».[3]
Nous habitions une maison de
fonction avec un magnifique jardin.
Dans mes souvenirs, il est encore plus que cela.
Des fleurs de toutes les couleurs partout.
Des orangers, des citronniers, des bananiers, des arbres
dont je ne connais même pas le nom, des plantations diverses, variées.
Un enchantement.
Notre père avait été nommé à un
poste « important » et nous habitions alors cette maison occupée
avant nous, par une famille de colonialistes de France.
Il était à son troisième mariage.
Avec sa première épouse, il a eu
deux enfants, un garçon et une fille,[4]
gardés par lui en divorçant de leur mère.
Les cinq enfants, trois filles et
deux garçons qu’il a eu avec ma mère, sa deuxième épouse, ont également été
gardés par lui lorsqu’il a divorcé.
Et en cette année 1957, sa
troisième femme a accouché d’une fille, après deux garçons.[5]
C’est à cette époque je crois
qu’un jour, un homme que nous avions connu, est revenu nous rendre visite.
Avec une petite gazelle.
Je me souviens qu’une de nos
sœurs, la plus âgée, aujourd’hui décédée, prenait soin de cette gazelle, comme
elle prenait soin de nous.
Elle la nourrissait, veillait sur
elle, faisait de son mieux pour la protéger et nous apprenait à nous en
occuper.
Les jours passaient, mais la
gazelle ne prenait pas de force.
Notre sœur s’inquiétait.
Elle avait beau lui donner du
lait et l’entourer de beaucoup d’affection, sa faiblesse s’accentuait.
Nous ne savions pas quoi faire.
Nous ignorions son mal.[6]
Je ne me souviens pas du jour de
son décès.
Elle n’est pas restée longtemps
parmi nous.
Lorsque je pense à cette gazelle,
je pense à l’homme qui nous l’a apportée et à notre sœur.
Il m’est arrivé déjà de parler de cela plus d’une fois et
j’en parlerai peut-être encore ine chaa-e Allaah.[7]
J’écrivais donc qu’une sœur est née en 1957.
Elle devait être prénommée
Mimouna,[8] du
prénom de l’une des deux sœurs de notre père, décédées toutes les deux,
quelques années auparavant.[9]
Avant les formalités nécessaires
à cet effet auprès des services de l’état civil, notre père en a parlé à un ami
qui l’a convaincu de laisser tomber « Mimouna », prénom « traditionnel »
et d’opter pour un prénom « moderne ».
Et c’est ainsi qu’un prénom
« moderne » a été retenu.
Lorsque j’ai quitté le Maroc pour
des études universitaires en France, cette soeur n’avait pas encore treize ans.
Et lorsque je suis rentré après sept
ans en France, entrecoupés bien sûr par des séjours au Maroc pendant les
vacances d’été, elle avait donc vingt ans.
Elle avait cessé sa scolarité dès
le collège[10] et voulait se défaire de
tout ce qu’elle considérait comme « entraves ».[11]
Je n’étais pas informé bien
entendu et à ce jour, j’ignore toujours pourquoi elle a mis fin à sa scolarité.
Je dois rappeler, encore une
fois, que je suis issu d’une famille décomposée, dans laquelle de graves dysfonctionnements
dus aux places que nous avions, parents, frères et soeurs au sein de cette
famille, n’ont jamais manqué et ne manquent toujours pas.
Je voyais peu mes frères et mes
sœurs. [12]
Lorsque notre père a décidé de me
mettre à l’internat, je devais avoir dix ans et cette sœur trois ans.
Je suis resté interne, presque
sans interruption, jusqu’au baccalauréat.
Je ne me rendais à la maison que
pendant les vacances scolaires.
Un peu en « visiteur ».
Je me souviens cependant de
certains moments auxquels je ne manque pas de penser, comme ceux du temps où notre
père travaillait à Meknès,[13] au
début des années soixante.
Après le déjeuner, il fallait
rester à la maison.
Faire la « sieste ».[14]
Il faisait trop chaud pour
sortir.
Nous ne pouvions pas mettre en
cause cette règle édictée par ma belle-mère, la mère de cette sœur.
Nous attendions.
Comme au début de notre
installation, lorsque nous entendions le sifflement de la locomotive. Qui
pouvait alors nous empêcher d’être dehors ?
Il était impératif que nous
soyons à l’extérieur pour voir le train et compter les wagons.
LABANIII.[15]
Cet appel, à peine entendu, nous
nous hâtions de sortir et nous nous trouvions en un temps record, en face du
champ d’oliviers.
Ma belle-mère n’y pouvait rien.
Elle n’ignorait pas que toute
tentative de freiner notre élan, était vouée à l’échec et réservait son
« énergie » pour d’autres occasions.
LABANIII.
Mélodie irrésistible de
ralliement.
Il était toujours au même
endroit.
Du côté ombragé, vers le figuier,
dont des branches débordaient du jardin de la maison voisine et lui servaient
de « parasol ».
Il était devant sa
« poussette » qui était toute sa boutique[16].
Dans la « poussette »,
la glace.
La glace à la vanille.
LABANIII.
Parfum d’enfance.
Il souriait et sa « poussette »
contenait pour nous, une des meilleures saveurs.
Avec mes frères et sœurs, il nous
arrivait d’avoir une « fortune » qui totalisait parfois, pour nous
tous, un dirham[17].
Nous sortions à son appel et
commencions d’abord par nous échanger des mots et des rires. Puis,
invariablement, il disait à l’un d’entre nous :
« Addou awide amaane »[18].
C’est nous qui lui avions appris
quelques mots berbères, et nous sentions que cette expression était plus que
rafraîchissante pour lui.
Il voulait en fait une bouteille
d’eau du réfrigérateur.
Après avoir bien bu, il posait la
bouteille, remerciait Allaah, nous caressait du regard, prenait une sorte
d’outil dans une main et de l’autre, sortait avec une cuillère plate, la
vanille qu’il avait dans un récipient à l’intérieur de sa poussette, pour
l’étaler sur une gaufrette qu’il recouvrait d’une autre, avec des gestes précis
et sûrs.
Nous étions comme hypnotisés.
Il servait l’un d’entre nous puis
plongeait l’outil dans une sorte d’ustensile avec un peu d’eau pour le nettoyer
et recommençait l’opération jusqu’à servir tout le monde.
Il gardait toujours le sourire et
dégageait une confiance qu’il nous transmettait, par le simple fait d’être.
Le soir, il m’arrivait de
retrouver, dans le champ d’oliviers, quelques gardiens marocains des maisons
occupées par des familles françaises qui étaient en métropole pour l’été.
Mon éducation se poursuivait.
Nous avons connu bien sûr
d’autres moments semblables, mais je dois reconnaître que très tôt, j’ai pris
mes distances avec notre famille décomposée.[19]
Pour me protéger.
Ma belle-mère,[20] a
fait beaucoup pour s’occuper des enfants issus des deux mariages que notre père
a eu avant elle, mais les problèmes giclaient de partout et je craignais d’être
éclaboussé.
La gravité des comportements était
grande et l’ai toujours.
Je n’ai jamais été dupe, mais
j’ai toujours fait semblant d’être « naïf » en espérant que quiconque
se comporte de manière condamnable, finirait par comprendre et faire de son
mieux pour s’améliorer.
La « naïveté » a été
interprétée comme une inconsistance, une faiblesse et la mentalité qui se
nourrit de fourberie, de sournoiserie, d’ignominie, de tromperie, de tricherie,
de manipulation, de falsification, d’usurpation, de vol, de mensonge, de
trahison, de vanité, d’égocentrisme indécrottable, d’arrogance et pire encore,
n’a fait que pourrir de plus en plus la situation.[21]
À
mon retour au Maroc, je me suis installé, avec mon épouse et notre premier
enfant à Lkhmiçaate.[22]
Nous avons eu notre deuxième enfant l’année d’après.
C’est à cette époque que j’ai été contacté un jour pour me rendre à
Kénitra[23] où
travaillait notre père.
Je devais assister à l’établissement de l’acte de mariage de cette sœur.[24]
Je n’étais au courant de rien auparavant,[25] mais
cela faisait partie des « normes ».
Son mariage avec un jeune infirmier je crois, n’a duré que quelques
mois.
J’ai vu cet homme une seule fois et je n’ai rien appris d’autre sur ce
mariage, ni sur le divorce.[26]
À la fin
des années soixante dix, cette sœur a connu un jeune médecin français qui
exerçait à l’hôpital de Kénitra, dans le cadre des accords dits de
« coopération », entre le Maroc et la France.
Elle est partie avec lui dans son pays en 1979 je crois.
Moi-même, quatre années après mon retour, j’avais décidé de quitter le
Maroc pour retourner en France.
C’était en 1981.
Je ne suis pas dans « la justification » à posteriori, en
disant que j’ai quitté le Maroc pour fuir l’atmosphère avilissante entretenue
et répandue par un régime corrompu, fondé sur le crime, et maintenu par le
système colonialo-impérilo-sioniste.
À
l’époque où j’ai décidé de partir, je ne m’exprimais pas ainsi, mais je ne le
sentais peut-être pas autrement.
J’ai quitté le Maroc pour ramener mon épouse au pays qu’elle a quitté
afin de m’accompagner, pour protéger nos enfants et, je le dis en mots que je
n’étais pas en mesure d’utiliser à l’époque, « pour ne pas me faire vider
de ce qui me remplit avant même que je ne sois de ce monde ».
À
un moment, en attendant de partir, car dans mon esprit le projet d’évasion
prenait forme, j’ai mis un terme à mon travail dans l’administration pour faire
le barreau, et entrepris donc un stage d’avocat.[27]
J’ai donc quitté le Maroc une
première fois, après le baccalauréat, pour des études universitaires en France
où je suis resté de 1970 à 1977.
J’y suis retourné et au bout de
quatre ans, je l’ai quitté avec mon épouse et nos deux fils pour nous installer
en France où nous sommes encore, par la grâce du Seigneur des univers.[28]
Je suis parti un matin.
En plein été.
En pleine lumière.
Quelques semaines seulement
venaient de s’écouler depuis des événements sanglants[29] à
ddaar lbidaa[30] et dans d’autres
villes :
Les hommes, les femmes, les
enfants en marche.
L’arsenal du maintien de l’ordre.
La panoplie répressive.
Les milliers d’arrestations.
Les camps de détention et de
torture.
Les blessés et les tués.
Les procès en vertu de la loi
colonialiste[31]sur les manifestations
contraires à l’ordre et réprimant les atteintes au respect dû à l’autorité.
Dans le taxi qui m’emmenait à
l’aéroport, j’avais hâte d’être et dans l’avion.
Plus de trente deux ans après, je
suis reconnaissant à Allaah d’avoir permis cette évasion.
J’ai pris contact avec cette sœur
et son mari, installés en Normandie.
Nous les voyions de temps à
autre, mais sans plus.
Ils ont eu deux enfants : Un
garçon et une fille.
Puis ils ont divorcé très peu de
temps après leur mariage et le père a gardé les enfants[32] car,
selon cette sœur, le juge craignait qu’elle ne retourne au Maroc en les y emmenant
définitivement.[33]
Je la voyais très peu et je
n’avais pas beaucoup de ses nouvelles.
Après son divorce, elle a
« refait sa vie », selon l’expression « consacrée »[34] et a
eu un enfant, vers la fin des années quatre-vingts, avec un homme que j’ai
connu et qu’elle a fini par quitter, en gardant son fils cette fois.
Avant de quitter cet homme, elle
s’était installée dans une commune mitoyenne de celle où je suis et nous avons
commencé à avoir un peu plus de contacts.
Elle s’est toujours bien entendue avec mon épouse et cela y a contribué
je pense.
À partir de
l’an deux mille je crois, ces contacts sont devenus assez réguliers, sans
toutefois prendre beaucoup d’importance.
Son « mode de vie » étant différent du mien et les parcours ne
se ressemblant pas, une certaine distance marque encore nos contacts.
Mais nous avons commencé, petit à petit, à nous connaître mutuellement,[35] à
nous découvrir et à faire de notre mieux pour essayer de surmonter certains
obstacles.
C’est une femme qui a traversé beaucoup d’épreuves, qui est courageuse,
qui fait face à de multiples problèmes, qui réfléchit et travaille sur
elle-même.
Je souhaite pour elle, ce que je
souhaite pour moi, pour mon épouse, pour nos enfants, pour les croyants et les
croyantes[36] ainsi que pour d’autres :
Aller au bout du parcours ici-bas
avec la meilleure provision ine chaa-e Allaah,[37] la piété,[38] en
sachant que le plus noble d’entre nous auprès d’Allaah, est le plus pieux.[39]
Je l’entretiens de cela chaque fois que je le peux, même si ce n’est
pas dans ses préoccupations et j’invoque Allaah pour qu’Il nous éclaire, nous
guide et déverse sur nous Sa miséricorde.[40]
BOUAZZA
[1] Selon le calendrier dit
grégorien.
[2] Le ″r″
roulé, Taroudant, ville au Sud Ouest du Maroc, dans la plaine de Sous (Souss),
à 80 kilomètres à l’Est de la ville d’Agadir.
Elle est traversée par Oued Sous.
[3] En 1956.
″L’indépendance dans l’interdépendance″ renvoie au statut octroyé par le
système colonialo-impérialo-sioniste et qui s’est traduit dans les colonies par
la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou
moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des
métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
Au Maroc, le colonialisme,
dit ″protectorat″ pour ″sa
mission″ de protection du
sultanat contre les populations, a fait le nécessaire afin que le régime soit
transformé par la suite, en monarchie héréditaire, dite de "droit
divin".
Ainsi, le sultan est devenu
roi.
[4] Notre
sœur décédée en 1970.
[5] Elle
a eu huit enfants en tout avec notre père, cinq garçons et trois filles.
Notre père a eu encore un
fils avec une autre femme, puis une fille et un fils avec une dernière.
[6] Il s’agissait peut-être de
mal de mère.
Elle a été arrachée à sa mère.
[7] Si Allaah veut.
[8]
Maymouna prénom arabe traduit généralement par fortunée ou favorisée (dans le
sens de chanceuse).
[9] Une
de nos sœurs, plus âgée, a hérité du prénom de la grand-mère maternelle de
notre père et de l’une de ses deux sœurs.
[10] Des
frères ont fait la même chose.
[11]
C’est ce que j’ai appris plus ou moins plus tard.
[13]
Mknaas.
Notre père était ″haut fonctionnaire″ et la pratique du régime à l’époque
était de procéder à des mutations courantes de ces fonctionnaires.
C’est ainsi que notre père
a été un peu partout et connaissait assez bien les populations du Maroc.
[14] Nous
ne dormions pas.
Nous faisions parfois
semblant.
Nous étions dans la même
pièce et faisions de notre mieux afin que notre bruit ne dérange pas les ″adultes″.
[15] La
vanille.
[16]
J’avais connu, à la sortie de quelques écoles, surtout celle de Rabat (Rbate),
des vendeurs ambulants qui nous attendaient avec une patience infinie :
celui qui vantait son ″jabaane″ (nougat) collé autour d’un bâton et
dont il pouvait détacher, avec une sorte de couteau, du premier coup, le
morceau correspondant à la somme donnée par l’enfant.
L’autre qui chantait ses
sucettes, rouges et vertes, accrochées à son bâton tel un arbre avec une
branche pleine de fruits.
Un énième, annonçant son ″taayb ouhaarii″ (cuit et tendre) afin de nous
vendre le cornet, encore fumant, de pois chiches ou de fèves au sel et au
cumin.
[17] L’équivalent
de quinze centimes d’euro.
J’étais loin à cette époque
d’imaginer les difficultés d’un vendeur ambulant, et encore moins les ravages
des misères et des idéologies.
[18] Ddou
awide amaane, ce qui signifie en langue berbère, va apporter de l’eau.
Notre frère aîné et nos sœurs plus âgées, à des degrés
divers, n’ont pas perdu la langue berbère.
Moi, je l’ai perdu, mais je comprends des expressions
et n’ignore pas des mots.
[20] Elle
avait à peine seize ans à son mariage.
[21]
Aujourd’hui, avec l’âge que j’ai, je peux dire que dans beaucoup de cas, je
n’ai pas su me faire comprendre et que je ne peux pas être compris par les
personnes qui considèrent que tout ce qui est incompatible avec leur ego est
nul et non avenu
[22] Khémisset.
J’ai épousé en France une
fille que j’ai connue à l’université et nous avons eu notre premier fils alors
que j’étais encore étudiant.
[24] Au Maroc cela peut se
passer chez les parents de la mariée.
Un fonctionnaire (ou deux) chargé de cette tâche se
déplace à cet effet et partage le repas avec la famille.
[26] Sur les suivants, pas
beaucoup plus.
[27] Dans le cabinet ouvert
par notre père après sa retraite de magistrat.
Mon épouse a eu un poste dans l’enseignement d’où elle
était en détachement.
Moi j’ai mis presque trois ans pour décrocher un emploi
stable.
Je savais ce qui m’attendait, et mon évasion n’avait
pas pour but que je fasse ″carrière″ en France.
[29] Événements du mois de
juin 1981.
[31] Loi
du 29 juin 1935, mise en place par la France colonialiste au Maroc colonisé, et
appliqué par le régime de ″l’indépendance
dans l’interdépendance″ contre
les indigènes.
[32] Qui ont été élevés par
les grands-parents paternels.
[33] Son
mari a fait croire au juge que notre père avait tous les pouvoirs au Maroc et
qu’il ne laisserait jamais les enfants revenir en France si jamais ils allaient
au Maroc.
C’était faux bien sûr, mais les enfants n’ont pu aller
au Maroc après le divorce, qu’à leur majorité.
[34] Curieuse expression.
[35] Il n’est jamais trop tard
pour bien faire, n’est-ce pas ?
[36] Almouminoune wa
almouminaate.
[37] Si Allaah veut.
[38]
"Et faites des provisions, la meilleure provision est la Piété".
"Wa tazawwadou fa-inna
khayre azzaad attaqwaa".
Alqoraane (Le Coran),
sourate 2 (chapitre 2), Albaqara, La Vache, aayate 197 (verset 197).
[39] "Ô humains ! Nous vous avons créés d’un
mâle et d’une femelle et avons fait de vous des peuples et des tribus afin que
vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d’entre vous auprès d’Allaah est le
plus pieux".
Alqoraane (Le Coran),
sourate 49 (chapitre 49), Alhojouraate, Les Chambres, aayate 13 (verset 13).
Alqoraane est la
continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Je reprends des points dont
j’ai déjà parlé.
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