mardi 14 octobre 2014

QU’EST DEVENU LE MARI ?


Le travail en Islaam[1] est considéré comme une Adoration[2] d’Allaah lorsqu’il est accompli dans la Voie d’Allaah.
Á travers le temps et l’espace, le thème du travail a donné lieu à de multiples définitions, analyses et interprétations.
Il continue de susciter d’innombrables approches.
Comme beaucoup d’autres thèmes, il est au carrefour de plusieurs disciplines, se nourrit de divers apports et débouche sur des pratiques variées.
Il est une constante de toute organisation, de toute société.
Certains de ses contours cependant, restent difficiles à cerner, lorsqu’il traduit un comportement pathologique.
Dans ce domaine, j’ai connu, et je connais, quelques « cas ».
Des personnes qui ont un besoin maladif d’attirer l’attention, et mettent, entre autres, « le travail » en avant, et veulent faire croire qu’elles le placent « au dessus de tout ».[3]
Que signifie cette attitude ?
Qu’est-ce qu’elle traduit ?
Que dit « la psychiatrie » ?
Parmi ces « cas », une personne, rencontrée dans le cadre professionnel, « jouissait » en « jouant » à être prise pour « une obsédée du travail », poussait l’excès dans ce domaine jusqu’au ridicule, et s’entêtait à continuer dans cette voie.[4]
Un jour, j’ai eu son mari[5] qui n’arrivait pas à la joindre au téléphone.
En me parlant, il a essayé de savoir ce que je pensais du rapport de sa femme au « travail ».
Pourquoi n’avais-je pas osé lui exposer mon point de vue quant à ce dont sa femme aurait besoin ?
Pourquoi n’avais-je pas penser à soutenir qu’elle gagnerait à ne pas être connue ?
Avais-je deviné qu’il « souffrait », et je ne tenais pas à accentuer sa « souffrance » ?
Je me pose ces questions à posteriori, mais qu’en était-il réellement à l’époque ?
Cette femme a changé assez vite de service et de lieu, pour aller ailleurs, avec sa pathologie qui dégoulinait de partout.
Qu’est devenu le mari ?[6]
  
BOUAZZA



[1] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[2] ‘Ibaada.
[3] Faut-il y inclure les personnes qui privilégient, par exemple, ce qu’elles appellent ʺles activités professionnelles, tonifiantes par l’ambiance collective, stimulantes par la mixité et l’esprit entreprenant, qui sauvent de l’ennui de la vie de familleʺ ?
[4] Dans un service où elle était auparavant, un usager avait menacé de la tuer.
[5] Utilisé par elle pour qu’il lui fasse ʺses quatre volontésʺ.

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