lundi 20 octobre 2014

MÉDISANCE ET « COLPORTAGE »


Alqoraane[1] et Assonna[2] condamnent la médisance[3] et « le colportage »,[4]et mettent en garde les croyants et les croyantes[5] contre leurs dangers.
La médisance consiste à porter atteinte à quelqu’un en son absence, en parlant de ses défauts.
Lorsque ce qui est dit est vrai, c’est de médisance, et lorsque ce n’est pas vrai, c’est de la calomnie,[6] de la diffamation.[7]
« Le colportage » désigne le fait de rapporter les paroles des uns et des autres dans l’intention de provoquer la mésentente, de susciter la désunion, d’alimenter la division, d’entretenir le désaccord, de semer la discorde, et autres.
Les enseignements de l’Islaam[8] qui dictent de commander le convenable[9] et de proscrire le blâmable,[10] prescrivent d’être à l’écoute[11] du Message d’Allaah, de s’y attacher, de le faire connaître, de le défendre, de dénoncer, de rejeter, de condamner, de combattre ce qui lui porte atteinte.
Qu’Allaah nous éloigne des pratiques blâmables, pardonne nos fautes, nous aide à résister à achachaytaane[12] et à ceux et à celles qui suivent sa voie, nous éclaire, nous couvre de Sa miséricorde, et nous guide pour continuer la marche afin que nous soyons parmi les heureux ici-bas et dans l’au-delà.[13]
  
BOUAZZA



[1] Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah, qui a confié à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix,  la mission de le transmettre.
[2] Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith)cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane (Le Coran) n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
[3] Al ghayba, alghiiba.
[4] Anamiima.
[5] Almouminoune wa almouminaate.
[6] Wichaaya, qadf, iftiraa-e (le ʺ rʺ ro(ulé).
[7] hatk, tachhiir, tajriih (les ʺ rʺ ro(ulé).
[8] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[9] Alma’rouf (le ʺrʺ roulé).
[10] Almonekar (le ʺrʺ roulé).
[11] L’écoute qui se nourrit de la raison et invite à se remémorer, à chercher, à s’interroger, à réfléchir, à voir, à analyser, à comprendre, à élaborer, à croire, à aimer, à partager, à soutenir, à accomplir, à être reconnaissant, à apprendre, à réapprendre, à se repentir, à se réformer, à s’améliorer, à choisir, à agir, à lutter, à combattre, à ne pas désespérer, à construire, à être confiant, à témoigner, à transmettre, à devenir meilleur, à résister et autres.
[12] Á satan.

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