Alqoraane[1] et
Assonna[2]
condamnent la médisance[3] et « le
colportage »,[4]et
mettent en garde les croyants et les croyantes[5] contre leurs
dangers.
La
médisance consiste à porter atteinte à quelqu’un en son absence, en parlant de
ses défauts.
Lorsque
ce qui est dit est vrai, c’est de médisance, et lorsque ce n’est pas vrai,
c’est de la calomnie,[6] de la
diffamation.[7]
« Le
colportage » désigne le fait de rapporter les paroles des uns et des
autres dans l’intention de provoquer la mésentente, de susciter la désunion, d’alimenter
la division, d’entretenir le désaccord, de semer la discorde, et autres.
Les
enseignements de l’Islaam[8] qui dictent
de commander le convenable[9] et de
proscrire le blâmable,[10] prescrivent
d’être à l’écoute[11] du
Message d’Allaah, de s’y attacher, de le faire connaître, de le défendre, de
dénoncer, de rejeter, de condamner, de combattre ce qui lui porte atteinte.
Qu’Allaah
nous éloigne des pratiques blâmables, pardonne nos fautes, nous aide à résister
à achachaytaane[12]
et à ceux et à celles qui suivent sa voie, nous éclaire, nous couvre de Sa
miséricorde, et nous guide pour continuer la marche afin que nous soyons parmi
les heureux ici-bas et dans l’au-delà.[13]
BOUAZZA
[1]
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message
d’Allaah, qui a confié à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix, la mission de le
transmettre.
[2] Assonna
a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on
parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith)cela renvoie à ce qui a été rapporté
concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix.
Alqoraane
(Le Coran) n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans
Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane.
[3] Al ghayba, alghiiba.
[4] Anamiima.
[5] Almouminoune wa almouminaate.
[6] Wichaaya, qadf, iftiraa-e (le ʺ rʺ
ro(ulé).
[7] hatk, tachhiir, tajriih (les ʺ rʺ
ro(ulé).
[8] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même
institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa
almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les
″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement, et autres.
L’Islaam
les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
[9]
Alma’rouf (le ʺrʺ roulé).
[10]
Almonekar (le ʺrʺ roulé).
[11] L’écoute qui se nourrit de la raison et invite à se
remémorer, à chercher, à s’interroger, à réfléchir, à voir, à analyser, à
comprendre, à élaborer, à croire, à aimer, à partager, à soutenir, à accomplir,
à être reconnaissant, à apprendre, à réapprendre, à se repentir, à se réformer,
à s’améliorer, à choisir, à agir, à lutter, à combattre, à ne pas désespérer, à
construire, à être confiant, à témoigner, à transmettre, à devenir meilleur, à
résister et autres.
[12]
Á satan.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire