jeudi 23 octobre 2014

LE REPENTIR

 Alqoraane[1] et Assonna[2] traitent du repentir,[3] et soulignent qu’Allaah l’accepte, qu’Il aime les repentants.[4]
Le repentir consiste pour une personne à invoquer le pardon, à retourner à la croyance à Allaah, à l’Islaam,[5] et à faire de son mieux pour Adorer[6] Allaah, comme Allaah le demande.
Il arrive que les croyants et les croyantes,[7] tout en faisant de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande, aient des comportements qui ne correspondent pas aux enseignements de l’Islaam.
Ils doivent, bien sûr, se repentir et invoquer le pardon d’Allaah.
Dans tous les cas, la personne qui se repent, ne doit pas attendre le moment de son agonie pour le faire.
Dans le cadre de ce rappel, il n’est pas sans intérêt de souligner que l’histoire de l’être humain a commencé avant son apparition ici-bas, par l’adhésion à la croyance à Allaah.[8]
L’être humain[9] naît croyant.[10]
Un fabuleux don d’Allaah qui fait que le plus important est en chaque personne qui bénéficie d’une disposition à la Foi.[11]
C’est « alfitra »,[12] la nature conformément à laquelle l’être est créé avec la croyance à Allaah.
Toutefois, cela n’empêche pas que des personnes nient l’engagement par lequel elles ont reconnu qu’Allaah Est leur Seigneur.
Des changements interviennent en effet tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns gardent cette croyance, les autres la perdent, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples y retournent.[13]
Le repentir permet ainsi de retourner à la croyance à Allaah.[14]
Qu’Allaah nous éloigne des pratiques blâmables, pardonne nos fautes, nous aide à résister à achachaytaane[15] et à ceux et à celles qui suivent sa voie, nous éclaire, nous couvre de Sa miséricorde, et nous guide pour continuer la marche afin que nous soyons parmi les heureux ici-bas et dans l’au-delà.[16]
  
BOUAZZA




[1] Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah, qui a confié à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix,  la mission de le transmettre.
[2] Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith) cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane (Le Coran) n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
[3] Attawba (le repentir), tawba (repentir).
[4] Attawwaabiine.
[5] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[6] Adoration, al’ibaada.
[7] Almouminoune wa almouminaate.
[8] Et lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : Ne suis-Je pas votre Seigneur ? Ils dirent : Si, nous en témoignons″.
Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
Il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les enfants d’Adam sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice.
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984),
Note en bas de la page 221.
[9] C’est de lui qu’il s’agit ici.
[10] Moumine.
[11] Aliimaane.
[12] Le ʺrʺ roulé).
[13] Et lorsqu’une personne après des errements retourne à la croyance à Allaah, c’est le "retour du cœur dans sa patrie" comme le dit pour ce qui le concerne Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Muhammad Asad (Mohammad Açad).
[14] ʺEt quiconque désire une religion autre que l’Islaam, ne sera point agrée et il sera dans l’au-delà parmi les perdantsʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘Imraane, La Famille de ‘Imraane, aayate 85 (verset 85).
[15] Á satan.

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