vendredi 31 octobre 2014

« MÈRE MODERNE »

Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé et dont je parlerai encore et encore, ine chaa-e Allaah,[1] afin de souligner la nécessité de continuer à mettre les « i » sous les points.[2]
S’agissant de certaines données, il est bon en effet de les rappeler, encore les rappeler, toujours les rappeler.
« La notion de famille […] est une réalité sociale aux multiples visages et significations. Et même si elle demeure - dans son acceptation large – une vertèbre centrale dans toute société humaine, l’étude des règles et des pratiques sociales qui entourent sa constitution, qui définissent sa fonction et les liens que les membres qui la composent peuvent entretenir entre eux, révèlent une grande diversité dans ce domaine. Les connaître et comprendre leurs logiques et leurs implications nous incite à plus de relativisme et à moins d’ethnocentrisme dans la rencontre avec l’autre ».[3]
En France par exemple,[4] le modèle familial dit « dominant », est celui de la famille dite « nucléaire ».
Ce modèle, en majorité, est basé sur le couple qui, lorsqu’il a des enfants, estime que seuls les parents ont la légitimité pour décider de ce qui concerne leur progéniture, qui est leur propriété.
Et aujourd’hui, au sein de ce couple, il arrive souvent que la mère s’arroge le rôle de « je ne sais quoi », pour s’attribuer l’apanage des décisions en sa qualité « de femme libérée ».
Dans cet affrontement qu’elle impose, elle ne permet pas que le père de l’enfant soit associé au « pouvoir » dont elle s’accapare et dont elle revendique l’exclusivité.
Il est ainsi de règle qu’une femme de ce genre, ne soit d’accord sur pratiquement rien avec son con-joint.[5]
Pour ne pas être taxée de « soumise », insupportable « insulte », elle saute sur chaque occasion pour manifester son désaccord avec la position du con-joint : lorsqu’il fait froid et que le con-joint le constate, elle soutient qu’il fait chaud.
Et pour souligner l’importance de « la libération de la femme », elle n’arrête pas de cultiver le bavardage, de s’agiter pour attirer l’attention, de profiter des autres, de renforcer les gesticulations pour paraître débordée, de multiplier les tricheries, d’éviter les personnes qu’elle n’arrive pas à tromper, de s’éloigner de celles qui ne sont pas dupes, de trahir la confiance, de préférer « l’activité » dite « professionnelle » à la vie de famille, et les « collègues » au con-joint, et de recourir à l’hystérie.
J’en passe et des pires.
C’est un comportement lamentable, qui se veut « d’avant-garde » ![6]
Pour des raisons qu’elle se garde d’étayer, cette femme consent cependant à enfanter, mais cela ne veut pas dire qu’elle accepte d’être « enfermée dans le carcan maternel ».
Elle continue de trouver catastrophique d’être enceinte pendant plusieurs mois, d’être obligée de souffrir pour accoucher et d’être la seule à souffrir, alors que le con-joint échappe  à cette souffrance ![7]
Pour toutes ces raisons, et pour d’autres encore,[8] il est plus qu’important, selon les canons de sa loi, que les taches dont s’occupent encore des femmes « non libérées » pour élever les enfants, soient laissées au con-joint et à d’autres, afin de ne pas porter atteinte aux acquis de « la libération de la femme » !
Et il va de soi évidemment, que personne en dehors d’elle, ne peut savoir ce qui est dans l’intérêt de SON enfant.[9]
Et il ne faut surtout pas dire que le père, des membres de la famille ou d’autres, qui s’occupent de l’enfant, sont peut-être bien placés pour savoir ce qui est dans son intérêt.
Elle est pour les décisions prises à « l’unanimité », c’est à dire par elle, qui est « l’unanimité » !
Lorsque cette « mère moderne » est issue du processus migratoire, principalement des colonies d’Afrique du Nord, encore plus lamentable.
Elle prend les travers de la société dite d’accueil, et en accentue les tares dont elle s’empare en les affichant comme des « valeurs » de son intégration et de son assimilation.[10]
  

BOUAZZA




[1] Si Allaah veut.
[2] Comme l’écrivait le défunt Driss Chraïbi (Driis Chchraaïbii, le ʺrʺ roulé).
[3] Mohamed Taleb (Mohammad Taalib), Famille et parenté : quelques repères anthropologiques, dossier Être parent, Le Furet, n°19, avril 1996, p.15.
[4] Et dans d’autres contrées.
[5] Conjoint.
[6] ʺAvant-gardeʺ de quoi ?
[7] Il ne faut surtout pas lui parler de cuisine ou de tâches ménagères.
[8] Qu’elle est seule à connaître et qu’elle ne dévoile pas, afin de continuer à tromper.
C’est une emmerdeuse qui gagne à ne pas être connue.
[9] Dont elle ne s’occupe pratiquement pas, se presse, devant les autres, de répéter des inepties censées traduire, selon elle, les élans d’une mère aimante″.
Elle accueille la fin du week-end avec entrain, car elle est contente de retrouver les collègues du boulot et de fuir les contraintes familiales.
Les speciwomende ce calibre ne manquent pas (les specimen non plus).

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