mercredi 8 octobre 2014

PEUVENT-ELLES CHANGER ?


Les personnes subjuguées par leur ego ne manquent pas.
En France, beaucoup ont connu et connaissent des cités H.L.M,[1] utilisées dans certaines banlieues, pour parquer des populations dites « musulmanes », issues du processus migratoire des colonies d’Afrique du Nord.
Des personnes atteintes de nombrilisme aigu qui errent dans l’égarement, qui sont souvent mal élevées, sans pudeur, irrespectueuses, parlant à tort et à travers, capricieuses, vaniteuses, sournoises, désagréables, manipulatrices, et se dissimulant derrière des masques afin de mener des actions nuisibles, qui n’épargnent même pas des hommes et des femmes avec qui elles ont des liens de parenté.
Des personnes qui cultivent, de manière pathologique, des tendances à l’opposition stérile pour se mettre en « valeur ».
Des personnes pleines de mauvaises intentions, convaincues d’être « intéressantes »,  parce que ayant fait « des études » qui les autorisent, soulignent-elles, à être ce qu’elles sont.
Des personnes qui interprètent les faits à leur convenance, qui se complaisent dans l’entêtement, qui n’écoutent pas,[2] et qui sont disposées à tout pour attirer l’attention.
Des personnes que l’écoute répugne parce qu’elle se nourrit de la raison et invite à se remémorer, à chercher, à s’interroger, à réfléchir, à voir, à analyser, à comprendre, à élaborer, à croire, à aimer, à partager, à soutenir, à accomplir, à être reconnaissant, à apprendre, à réapprendre, à se repentir, à se réformer, à s’améliorer, à choisir, à agir, à lutter, à combattre, à ne pas désespérer, à construire, à être confiant, à témoigner, à transmettre, à devenir meilleur, et à résister.
Ces têtes à claques gagnent à ne pas être connues.
Peuvent-elles changer ?
Se réformer ?
S’améliorer ?
Devenir meilleures ?
Oui.
L’islaam[3] le permet et aide une personne à changer en mieux lorsque cette personne le veut, manifeste le désir de s’éloigner de ce qui est blâmable,[4] et de suivre ce qui est convenable.[5]
  
BOUAZZA



Quiconque prend le droit chemin le prend pour lui-même et quiconque s’égare, s’égare à son propre détriment.
Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Alisraa-e, Le Voyage Nocturne, aayate 15 (verset 15). 
[1] Habitation à Loyer Modéré.
[2] « Ceux qui écoutent ce qui est dit et en suivent le meilleur. Ce sont ceux-là qu’Allaah a bien guidés et ce sont ceux-là les gens qui ont un cerveau » (Alqoraane (Le Coran), sourate 39 (chapitre 39), Azzomar (le ″r″ roulé), Les Groupes, aayate 5, verset 5).
[3] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[4] Monekar (le r roulé).

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