dimanche 12 octobre 2014

« FIER D’ÊTRE MAROCAIN »

Les enseignements de l’Islaam[1] aident les croyants et les croyantes[2] à faire ce qu’ils peuvent afin de ne pas tomber dans le nationalisme trompeur, fondé sur l’ignorance.[3]
Ainsi donc, la dimension de la connaissance en Islaam est fondamentale.
L’Islaam rejette l’ignorance et pousse à l’effort[4] pour l’acquisition de la connaissance.
On peut ne pas être « cultivé » et atteindre la connaissance, comme on peut être « cultivé » et rester dans l’ignorance.
« Être fier d’être marocain » par exemple, comme le répètent certains, parfois pour alimenter et entretenir la supercherie,[5] n’a rien à voir avec cette connaissance.
Qu’Allaah pardonne les erreurs des croyants et des croyantes dans ce domaine et dans d’autres.[6]
  

BOUAZZA



[1] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[2] Almouminoune wa almouminaate.
[3] Aljahl.
[4] Alijtihaad.
[5] C’est le cas dans le cadre du régime de l’imposture qui sévit dans cette contrée.

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