Alqoraane[1] et
Assonna[2]
condamnent l’hypocrisie,[3] et
mettent en garde les croyants et les croyantes[4] contre
ses dangers.
Allaah
traite l’hypocrite[5]
de pervers, pire qu’une personne non-croyante.
La
personne hypocrite cherche à tromper Allaah et les croyants, mais ne trompe
qu’elle-même.
Elle
tient à dissimuler, use de masques pour trahir, recours au faux pour induire en
erreur, ment pour faire croire qu’elle est attachée à l’Islaam[6].
« Quatre
choses, lorsqu’elles se trouvent chez quelqu’un, en font un parfait hypocrite.
Celui
chez qui se trouve l’une d’elles sera atteint d’hypocrisie jusqu’à ce qu’il la
délaisse.
Lorsqu’on
lui fait confiance, il trahit ; lorsqu’il raconte, il ment ;
lorsqu’il promet, il ne tient pas la promesse et lorsqu’il discute, il est de
mauvaise foi ».[9]
Qu’Allaah
nous éloigne des pratiques blâmables, pardonne nos fautes, nous aide à résister
à achachaytaane[10]
et à ceux et à celles qui suivent sa voie, nous éclaire, nous couvre de Sa
miséricorde, et nous guide pour continuer la marche afin que nous soyons parmi
les heureux ici-bas et dans l’au-delà.[11]
[1]
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message
d’Allaah, qui a confié à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix, la mission de le
transmettre.
[2] Assonna
a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on
parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith) cela renvoie à ce qui a été rapporté
concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la
bénédiction et la paix.
Alqoraane
(Le Coran) n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans
Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane.
[3]
Annifaaq.
[4]
Almouminoune wa almouminaate.
[5]
Almonaafiq (masculin), almonaafiqa (féminin).
[6] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux
pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même
institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa
almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les
″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
[7]
Qu’Allaah le bénisse.
[8]
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
[9]
Hadiite (hadiith, hadite, hadith) rapporté par Albokharrii (le ʺ rʺ roulé).
Sahiih Albokhaarii (l’authentique de Boukhari),
Bayroute (Beyrouth), Lobnaane (Liban), Éditions Daar Alqalame, 1407 (1987),
tome 3, baab (chapitre) 25, p.81.
[10]
Á satan.
[11] J’ai
déjà cité, plus d’une fois, alhadiite sur l’hypocrisie.
Voir :
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