samedi 18 octobre 2014

L’AVARICE

Alqoraane[1] et Assonna[2] condamnent l’avarice,[3] et mettent en garde les croyants et les croyantes[4] contre ses dangers.
L’ennemi d’Allaah, achchaytaane,[5] préfère un croyant et une croyante avares, à un non-croyant et à une non-croyante généreux.
En renforçant en eux l’avarice, achchaytaane, l’ennemi de l’Islaam, [6]  peut arriver à détourner le croyant et la croyante avares de la Voie d’Allaah.
S’agissant du non-croyant et de la non croyante généreux, achchaytaane craint que la générosité[7] ne les pousse à retrouver l’Islaam.
Qu’Allaah nous éloigne de l’avarice et des pratiques blâmables, pardonne nos fautes, nous aide à résister à achachaytaane et à ceux et à celles qui suivent sa voie, nous éclaire, nous couvre de Sa miséricorde, et nous guide pour continuer la marche afin que nous soyons parmi les heureux ici-bas et dans l’au-delà.[8]
  

BOUAZZA




[1] Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah, qui a confié à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix,  la mission de le transmettre.
[2] Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith)cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane (Le Coran) n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
[3] Albokhl.
[4] Almouminoune wa almouminaate.
[5] Il s’agit de satan.
[6] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[7] Assakhaa-e, alkarame, aljawda... (le ʺrʺ roulé).

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