jeudi 16 octobre 2014

PARMI LA MULTITUDE


Parmi la multitude, Allaah a permis qu’une femme devienne mon épouse, la mère de nos enfants et la grand-mère de nos petits enfants.
Nous sommes mariés depuis plus de quatre décennies.
Nous poursuivons notre parcours, en faisant de notre mieux pour Adorer[1] Allaah, comme Allaah le demande.
Nous n’avons pas toujours tenu compte des enseignements de l’Islaam,[2] et il nous arrive de ne pas faire tout ce que nous pouvons pour progresser dans cette Voie : j’invoque Allaah pour qu’Il nous pardonne, nous éclaire et nous guide.
« Et parmi Ses signes[3] Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de la tendresse et de la miséricorde.[4] Il y a en cela des signes pour des gens qui réfléchissent.[5]

BOUAZZA




[1] Adoration, ‘ibaada.
[2] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[3] Les signes d’Allaah, aayaate.
[4] Salaah Addiine Kachriid écrit :
″Allaah nous rappelle que la vie conjugale tire sa force des liens de tendresse et d’amour réciproques qui unissent les deux époux et qui sont parfois remplacés par des liens de miséricorde quand l’un d’eux est malade, ou trop vieux, ou frappé de quelque infirmité avilissante.
Salah Eddine Kechrid, traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 533 (note de bas de page).
[5] Alqoraane (Le Coran), sourate30 (chapitre 30), Arroume (le r roulé), aayate 21 (verset 21).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :

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