Parmi
la multitude, Allaah a permis qu’une femme devienne mon épouse, la mère de nos
enfants et la grand-mère de nos petits enfants.
Nous
sommes mariés depuis plus de quatre décennies.
Nous
poursuivons notre parcours, en faisant de notre mieux pour Adorer[1] Allaah,
comme Allaah le demande.
Nous
n’avons pas toujours tenu compte des enseignements de l’Islaam,[2] et il nous arrive
de ne pas faire tout ce que nous pouvons pour progresser dans cette Voie :
j’invoque Allaah pour qu’Il nous pardonne, nous éclaire et nous guide.
« Et
parmi Ses signes[3] Il a créé de vous, pour
vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis
entre vous de la tendresse et de la miséricorde.[4] Il y
a en cela des signes pour des gens qui réfléchissent.[5]
BOUAZZA
[1] Adoration, ‘ibaada.
[2] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même
institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa
almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les
″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
[3] Les
signes d’Allaah, aayaate.
[4]
Salaah Addiine Kachriid écrit :
″Allaah nous rappelle que la vie
conjugale tire sa force des liens de tendresse et d’amour réciproques qui
unissent les deux époux et qui sont parfois remplacés par des liens de
miséricorde quand l’un d’eux est malade, ou trop vieux, ou frappé de quelque infirmité
avilissante″.
Salah
Eddine Kechrid, traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban),
Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410
(1990), première édition, 1404 (1984), p. 533 (note de bas de page).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
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