mercredi 29 octobre 2014

« KÉBAB »


En toutes saisons, chaque fois que nous le pouvons, nous nous rendons, mon épouse et moi, au « jardin des plantes ».[1]
Parmi des petits écriteaux avec des « noms savants », semés ça et là, les multiples végétaux semblent apprécier notre émerveillement, et paraissent participer pour nous aider à mieux observer les Signes,[2] et rendre ce moment étincelant.
Au milieu de la multitude où raisonnent les voix d’enfants, le claquement d’ailes de pigeons et le croassement de corbeaux, nous sommes reconnaissants pour ces bienfaits.
Dernièrement, accolé à une allée de platanes, un manège occasionnel, avec des animaux dits sauvages, nous a décidés à envisager d’emmener, ine chaa-e Allaah,[3] nos petits-fils qui apprécient le manège.[4]
Souvent, après « le jardin des plantes », en longeant la rue des écoles, nos pas nous entraînent à la librairie « Gibert Jeune », où nous passons un bon moment à feuilleter des livres, même si nous n’en achetons pratiquement plus.
Ensuite, nous remontons le boulevard, du côté gauche, pour atteindre la boutique « Troifoirien », presque en face du « Jardin du Luxembourg », jardin où nous avons emmené nos petits-fils, afin qu’ils s’amusent en s’initiant aux jeux de voiliers entraînés par le vent, dans un beau bassin.
La joie de nos petits-fils nous réjouit et nous ravit.
Le passage à « troifoirien » se conclut généralement par l’acquisition de chocolats destinés à accompagner le café que mon épouse prend sans sucre.
Le soir, notre marche nous conduit parfois en « Turquie », un espace pour une restauration simple, à la saveur « exotique » :
« Kébab »[5] : sandwich avec grillade de viande halaal,[6] salade, tomate, oignon, sauce « andalouse », « samouraï » ou autres, frites,[7] et boissons non alcoolisées.
Maintenant,[8] je dis de ce mets qu’il satisfait « les papilles » et « les mamilles » ![9]
Le retour au bercail se fait en métro, en grande partie sur la ligne 13.
Ce moyen de transport de masse, très utile certes, gagne à ne pas être connu ![10]
  
BOUAZZA



[1] Dans le cinquième arrondissement de Paris.
[2] Aayaate.
[3] Si Allaah veut.
[4] Nous nous sommes déjà rendus dans ce jardin avec un de nos petits-fils, alors âgé d’un peu plus d’un an.
[5] Restauration dite d’origine turque, lancée en Allemagne par des turcs issus du processus migratoire, et répandue en France avec la participation de personnes originaires d’Afrique du Nord, issues du même processus.
[6] Licite, c’est à dire pour les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate), préparée en tenant compte des enseignements de l’Islaam.
L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[7] Des assiettes plus garnies sont proposées.
[8] Avant de commencer à fréquenter des espaces de cette nature, je déconseillais à nos fils, alors adolescents, de  les fréquenter en raison de l’absence de garanties dans le domaine de l’hygiène.
[9] Les papys et les mamies, dont nous faisons partie, mon épouse et moi.
[10] Nous sommes obligés de supporter le métro, mais la ligne 13, que j’ai fréquentée des années durant et que je fréquente encore, demande une endurance particulière !
Voir :

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