jeudi 9 juillet 2015

LE SOUFFLE DE LENFANT QUI NAÎT

Des commentateurs et tateuses, chroniqueurs et niqueuses, collaborateurs et rateuses, chieurs et pisseuses, au service des mensonges s’agitent, con-formément aux désirs de leurs employeurs, des imposteurs multicartes.
Des imposteurs, dégoulinant de suffisance, d’une arrogance et d’une condescendance inouïes, qui ne cessent de débiter des insanités et des bassesses de toujours, en con-tinuant de marteler qu’ils sont les représentants de « la civilisation ».
Des génocidaires, des destructeurs, des massacreurs, des exterminateurs, des affameurs, des violeurs des droits les plus élémentaires de l’être humain, des pilleurs, et autres.
Des corrupteurs qui souillent tout et proclament que c’est « pour le bien de l’humanité », dont ils prétendent être « les protecteurs » !
Le ciel et la terre se rejoignent, se mélangent, font jaillir d’autres images, d’autres couleurs, d’autres formes, d’autres mouvements, d’autres sensations.
Partout des marcheurs qui savent d’où ils viennent et où ils vont.
Au delà du temps et de l’espace, ils avancent, se replient, puis avancent.
Et il en sera ainsi jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Depuis combien de temps marchent-ils ?
Quelle distance ont-ils parcouru ?
Pour eux, le temps ne compte pas et ils ne mesurent pas l’espace.
Un immense souffle est en eux.
Le souffle de l’enfant qui naît semble être l’écho du souffle qui est en eux.[1]

BOUAZZA

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