Des
commentateurs et tateuses, chroniqueurs et niqueuses, collaborateurs et
rateuses, chieurs et pisseuses, au service des mensonges s’agitent,
con-formément aux désirs de leurs employeurs, des imposteurs multicartes.
Des imposteurs, dégoulinant de suffisance, d’une
arrogance et d’une condescendance inouïes, qui ne cessent de débiter des
insanités et des bassesses de toujours, en con-tinuant de marteler qu’ils sont
les représentants de « la civilisation ».
Des génocidaires, des destructeurs, des massacreurs, des
exterminateurs, des affameurs, des violeurs des droits les plus élémentaires de
l’être humain, des pilleurs, et autres.
Des corrupteurs qui souillent tout et proclament que
c’est « pour le bien de l’humanité », dont ils prétendent être
« les protecteurs » !
Le
ciel et la terre se rejoignent, se mélangent, font jaillir d’autres images,
d’autres couleurs, d’autres formes, d’autres mouvements, d’autres sensations.
Partout
des marcheurs qui savent d’où ils viennent et où ils vont.
Au
delà du temps et de l’espace, ils avancent, se replient, puis avancent.
Et
il en sera ainsi jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Depuis
combien de temps marchent-ils ?
Quelle
distance ont-ils parcouru ?
Pour
eux, le temps ne compte pas et ils ne mesurent pas l’espace.
Un
immense souffle est en eux.
Le
souffle de l’enfant qui naît semble être l’écho du souffle qui est en eux.[1]
BOUAZZA
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