mardi 24 juin 2014

LORSQUE JE NE PEUX PAS FAIRE AUTREMENT


Il m’arrive de faire semblant d’être « naïf », en espérant que des hommes et des femmes finiraient par essayer de réfléchir, afin de saisir qu’il faut essayer de s’améliorer.
Mais ma « naïveté » est interprétée comme de « l’ignorance » par ces hommes et ces femmes, préoccupés avant tout par leur ego.[1]
C’est cette « naïveté » qui me pousse, lorsque je ne peux pas faire autrement, à recourir à la technique de tourner le dos.[2]
Tourner le dos, s’effacer, s’éloigner, fuir verbiage et vacarme.
Continuer à commander le convenable[3] et à proscrire le blâmable.[4]
Faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.[5]
  
BOUAZZA




[1] Aujourd’hui, à soixante quatre ans passés, je peux dire que dans beaucoup de cas, je n’ai pas su me faire comprendre et que je ne peux pas être compris par des personnes qui considèrent que je n’ai rien à leur dire, ou qui accordent peu d’intérêt à ce que je dis.
[2] C’est un comportement qui ne s’applique pas seulement à des membres de ma famille décomposée et autres parents, mais s’étend à divers domaines dès lors que je considère que c’est ce qu’il y a de mieux à faire.
[3] Alamr bilma’rouf (les r roulés)
[4] Annahyy ‘ane almonekar (le r roulé).
Je n’ai pas toujours cherché à le faire.
[5] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Je ne fais que répéter ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :

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