À
travers le temps et l’espace, des individus, à divers niveaux, ont cherché à
faire passer des vessies pour des lanternes.
Et
de tout temps, les mots ont occupé une place de choix dans cette entreprise.
Dans
les opérations de domination par exemple, les mots accompagnent les autres
moyens et s’avèrent souvent aussi dangereux, voire plus terribles.
Les
imposteurs ont toujours falsifié les mots pour les utiliser comme des armes de
destruction massive.
Dans
plusieurs domaines en effet, ils mobilisent tous les moyens dont ils peuvent
disposer pour faire dire aux mots ce qui correspond à ce qui les arrange.
Ils
ne cessent de parler de « droits de l’homme » par exemple, afin de
camoufler les droits de l’homme qu’ils violent depuis des lustres et dont ils
se sont accaparés.
Pour
rester dans la période contemporaine, il est connu que tous les résistants et
toutes les résistantes, à quelque niveau que ce soit, savent que ces imposteurs
ont usé de tout, pour ne jamais parler de colonialisme, d’impérialisme, de
sionisme et autres.
Ils
ont recours à des termes trompeurs, des termes faux, des termes de la
supercherie et de la tromperie.
Ils
« varient » les bavardages sur « la lutte pour le bien de
l’humanité », pour camoufler leur soif d’imposer partout leur domination.
Ils
sont arrivés par des mots truqués à faire passer pour du « progrès »,
leurs crimes contre l’humanité.
Le
pire dans ce domaine, c’est que des individus dont ils sont les maîtres,
reprennent servilement ces bavardages qu’ils utilisent pour se donner une
contenance dite de « civilisés », d’« évolués », de
« cultivés » et de « modernes », conformément aux souhaits
de leurs maîtres.
Des serpillières adorant les semelles qui les foulent.
Et
ces serviles, à divers niveaux, se mettent à déverser leur puanteur qui rejoint
celle de leurs maîtres, pour dégouliner de partout.
L’imposture,
encore l’imposture, toujours l’imposture.[1]
BOUAZZA
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