mercredi 4 juin 2014

DES VESSIES POUR DES LANTERNES

À travers le temps et l’espace, des individus, à divers niveaux, ont cherché à faire passer des vessies pour des lanternes.
Et de tout temps, les mots ont occupé une place de choix dans cette entreprise.
Dans les opérations de domination par exemple, les mots accompagnent les autres moyens et s’avèrent souvent aussi dangereux, voire plus terribles.
Les imposteurs ont toujours falsifié les mots pour les utiliser comme des armes de destruction massive.
Dans plusieurs domaines en effet, ils mobilisent tous les moyens dont ils peuvent disposer pour faire dire aux mots ce qui correspond à ce qui les arrange.
Ils ne cessent de parler de « droits de l’homme » par exemple, afin de camoufler les droits de l’homme qu’ils violent depuis des lustres et dont ils se sont accaparés.
Pour rester dans la période contemporaine, il est connu que tous les résistants et toutes les résistantes, à quelque niveau que ce soit, savent que ces imposteurs ont usé de tout, pour ne jamais parler de colonialisme, d’impérialisme, de sionisme et autres.
Ils ont recours à des termes trompeurs, des termes faux, des termes de la supercherie et de la tromperie.
Ils « varient » les bavardages sur « la lutte pour le bien de l’humanité », pour camoufler leur soif d’imposer partout leur domination.
Ils sont arrivés par des mots truqués à faire passer pour du « progrès », leurs crimes contre l’humanité.
Le pire dans ce domaine, c’est que des individus dont ils sont les maîtres, reprennent servilement ces bavardages qu’ils utilisent pour se donner une contenance dite de « civilisés », d’« évolués », de « cultivés » et de « modernes », conformément aux souhaits de leurs maîtres.
Des serpillières adorant les semelles qui les foulent.
Et ces serviles, à divers niveaux, se mettent à déverser leur puanteur qui rejoint celle de leurs maîtres, pour dégouliner de partout.
L’imposture, encore l’imposture, toujours l’imposture.[1]
  
BOUAZZA

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