lundi 30 juin 2014

VEILLEZ Á NE MOURIR QUE MUSULMANS

« Ô vous qui avez cru ! Craignez Allaah comme Il doit être craint et veillez à ne mourir que musulmans ».[1]



[1] Moslimoune.
Alqoraane (le Coran), sourate3 (chapitre3), Aal ‘imrane (le « r » roulé), La famille de ‘Imrane, ayate 102 (verset 102).
Je ne fais que reprendre ce à quoi je me suis déjà référé.
Voir :

dimanche 29 juin 2014

ENCORE PLUS D’EFFORTS


C’est le premier jour du mois de ramadaane[1] 1435.[2]
Mois de jeûne[3] que les croyants et les croyantes[4] accueillent chaque année avec joie.
Un mois pour consolider la purification du corps et de l’esprit.
Le jeûne dépend de la situation de chaque personne.
Des aménagements existent et concernent par exemple la maladie, le voyage, la faiblesse liée au grand âge, les règles, la grossesse, l’accouchement, les lochies et autres.
« Pendant tout un mois, chaque Ramadân[5] – qui fait le tour de toutes les saisons de l’année, en raison du calendrier lunaire – les adultes[6] musulmans, hommes et femmes, ne mangent ni ne boivent[7]rien depuis l’aube[8] jusqu’au coucher du soleil ».[9]
Il est important de souligner qu’être en état de jeûne ne consiste pas seulement à renoncer aux aliments, aux boissons ou aux relations sexuels entre l’époux et l’épouse.
Être en état de jeûne signifie aussi faire plus d’efforts dans les domaines de la sincérité et de l’endurance.[10]
Faire plus d’efforts pour s’éloigner des actes impudiques et de toute mauvaise action.
Faire plus d’efforts pour augmenter les bonnes oeuvres.
Faire plus d’effort pour être mieux à l’écoute.
Faire plus d’efforts pour renforcer l’humilité et aller vers l’équilibre.
Faire plus d’efforts pour consolider la Foi.[11]
Faire plus d’efforts pour mieux saisir le Sens et renforcer le Lien.
Faire plus d’efforts pour s’améliorer et devenir meilleur dans la Voie d’Allaah.
Le soir, la rupture du jeûne ne signifie pas la gloutonnerie ou le « ramdam »[12] comme certains désignent cette période en raison de la mauvaise image qu’en donnent ceux et celles qui ne comprennent pas la portée profonde de ce mois, ou qui la dénaturent.
Le soir, la rupture du jeûne signifie l’amour, la rencontre, l’échange, le partage, le pardon, la prière,[13] l’invocation, le rappel, la continuation des efforts.
Le soir, la rupture du jeûne signifie la reconnaissance, les remerciements adressés à Allaah pour ce bienfait et pour tous les innombrables bienfaits.[14]
  
BOUAZZA



″Quiconque prend le droit chemin le prend pour lui-même et quiconque s’égare, s’égare à son propre détriment.
Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Alisraa-e, Le Voyage Nocturne, aayate 15 (verset 15).
[1] Le r roulé, le mois de ramadan.
[2] Dimanche 29 juin 2014, selon le calendrier dit grégorien.
[3] Assawme, assiyaame.
[4] Almouminoune wa almouminaate.
[5] Chaque mois de ramadaane.
[6] Les personnes pubères.
[7] Les époux et les épouses s’abstiennent aussi d’avoir des relations sexuelles, avant la rupture de la journée de jeûne.
S’agissant des relations sexuelles en général, il est à rappeler qu’en dehors du mariage, l’Islaam les condamne.
L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part.
Les États qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[8] L’aube et non le lever du soleil comme c’est souvent indiqué.
[9] Muhammad Hamidullah (Mohammad Hamiid Allaah), le Prophète de l’Islam, sa vie, son œuvre, Paris, éditions AEIF, 1989, p.899, tome II (cinquième édition).
[10] Assabr (le r roulé).
[11] Aliimaane.
[12] Les colonialistes français en Afrique du Nord ont transformé le mot ʺramadaaneʺ en ramdam, en raison des nuisances nocturnes auxquelles se livrent certains pendant ce mois de jeûne, occasion pour eux de tous les excès sous le label ʺd’ambiance de ramadaaneʺ.
En France, des individus, produit du processus migratoire lié à l’Afrique du Nord par exemple, dits ʺmusulmansʺ, s’adonnent au ramdam.
[13] Assalaate, assalaa.

samedi 28 juin 2014

UN FEU AYANT POUR COMBUSTIBLE LES GENS ET LES PIERRES

 « Ô vous qui croyez ! Préservez vos personnes et vos familles d’un feu ayant pour combustible les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes et sévères, ne désobéissant pas à ce que Allaah leur ordonne et faisant ce qui leur est ordonné ».[1]



[1] Alqoraane (Le Coran), sourate 66 (chapitre 66), L’Interdiction, Attahriim (le « r » roulé), aayate 6 (verset 6).
Je ne fais que reprendre ce que j’ai déjà cité et que je reprendrai encore et encore, ine chaa-e Allaah (si Allaah veut).
Voir :

vendredi 27 juin 2014

QUI PROFÈRE PLUS BELLES PAROLES ?

« Et qui profère plus belles paroles que celui qui appelle à Allaah, qui fait œuvre de bien et dit : je suis du nombre des musulmans ? ».[1]



[1] Alqoraane (le Coran), sourate 41 (chapitre 41), Fossilate, Les versets détaillés, aayate 33 (verset 33).
Je ne fais que reprendre ce à quoi je me suis déjà référé.

jeudi 26 juin 2014

IL CONNAÎT LE SECRET ET CE QUI EST PLUS CACHÉ ENCORE

« Ta-ha.[1] Nous n’avons pas fait descendre sur toi Alqoraane[2] pour que tu sois malheureux. Seulement un Rappel à quiconque craint. Descendu de la part de Celui qui a créé la terre et les cieux élevés. Le Clément[3] sur le Trône S’est établi. À Lui appartient ce qui est dans les cieux, dans la terre, entre eux et ce qui est sous le sol. Et si tu t’exprimes à voix audible, Il connaît le secret et ce qui est plus caché encore. Allaah nul Ilaah[4] que Lui, Il a les noms les plus Beaux[5] ».[6]



[1] "Ta-Ha" c’est en fait les deux lettres "T-H" vocalisées (usage d’achchakle en langue arabe).
Dans d’autres chapitres la prononciation intervient aussi, comme dans "Ya-Sine" (Ya-e-Siine), "Y-S".
Il en est ainsi dans plusieurs chapitres du Livre.
Mohammad hamiid Allaah (Muhammad Hamidullah) précise dans sa traduction du Qoraane que "les sourates 2, 3, 7, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 19, 20, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 36, 38, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 50 et 68 commencent non par des mots, mais par des lettres de l’alphabet, détachées en n’ayant pas de sens particulier.
Le Prophète Mohammad lui-même, sur lui la bénédiction et la paix, ne semble pas avoir précisé leur signification, d’où d’innombrables interprétations suggérées par les commentateurs anciens et modernes.
Laissons-les alors telles quelles" (note de bas de page, Qoraane (Coran), sourate2 (chapitre 2), Albaqara (le r roulé), La Vache, aayate 1 (verset 1), p. 2.
Kachriid souligne que "A.L.M.". (Alif. Laame. Miime.), "les trois lettres énigmatiques qui forment le premier verset du chapitre 2 sont l’un des mystères du Qoraane (Coran).
Certains disent qu’Allaah veut nous signifier ainsi qu’Alqoraane a été réalisé dans toute sa splendeur et sa perfection à partir des simples lettres de l’alphabet.
D’autres y trouvent des symboles qui auraient leur signification dans la langue syriaque.
D’autres enfin veulent les interpréter par la valeur numérique attribuée à chacune des lettres de l’alphabet.
Disons tout simplement que notre esprit n’arrivera jamais à épuiser tous les sens cachés de ce Livre sacré qui, selon un fameux hadith "sera ressuscité vierge le jour du jugement dernier" (yob’ath haadaa lkitaab yawma alqiyaama bikrane)".
Pour le verset 1, du chapitre 20, il ajoute que "la tradition veut que "Ta-Ha" et "Ya-Sine" soient des appellations élogieuses données par Allaah à Son Prophète Mohammad, sur lui la bénédiction et la paix".
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), p. 2 et 406.
[2] Le Coran, continuation, synthèse et parachèvement du Message d’Allaah.
[3] Le très Miséricordieux.
[4] Divinité.
[5] Voir les plus beaux noms d’Allaah (asmaa-e Allaah alhoçnaa).
[6] Alqoraane (Le Coran), sourate 20 (chapitre 20), Ta-ha, aayate 1 à aayate 8 (verset 1 au verset 8).
Je ne fais que reprendre ce que j’ai déjà cité, et que je reprendrai encore et encore, ine chaa-e Allaah (si Allaah veut).
Voir :

mercredi 25 juin 2014

ENCORE SUR LES « MUSULMANS » DU MOIS DE RAMADAANE

 L’Islaam, depuis Aadame[1] sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État des croyants et des croyantes[2] n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté[3] des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Alqoraane[4] est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime¨Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
Ses comportements durant sa mission constituent Assonna.
Alqoraane et Assonna sont les fondements de l’Adoration.[5]
Les « États » dits « musulmans », mis en place pour servir l’imposture n’ont rien à voir avec l’Islaam.
Les employés installés à la « tête » de ces « États » dits « musulmans », assoiffés d’argent, d’horreurs, de vices et de sang, répandent la pourriture, commettent les crimes les plus abominables, et les plus nauséabonds, recourent à la torture sous toutes ses formes, sodomisent et massacrent des hommes, violent, méprisent, humilient et tuent des femmes, maltraitent et font disparaître des enfants.
Ils ont des comptes bancaires partout, des lingots d’or, des pierres précieuses, des bijoux de grande valeur, des fermes modèles, des haras, des propriétés immobilières sans nombre, des résidences dans les « grandes capitales » et au bord de « plages pour milliardaires », des palaces, des tableaux de peintres de renom, des cabarets, des boîtes de nuit, des salles de jeu, des restaurants, des voitures luxueuses, des avions, des bateaux.
Ils affament et détruisent avec l’appui de leurs employeurs, investissent sans compter dans les lieux de la débauche, se font livrer par vols entiers des débauchés dits stars, artistes et autres, des alcools et des drogues à profusion, des mets pour « civilisés » que les « barbares » ne connaissent même pas de nom, raffolent de sexe sans frontières, de pédophilie et de partouzes mondialistes.
Ils salissent et souillent tout, recourent à la tyrannie, à la corruption, à la dépravation, à la censure, aux usurpations, aux vols, aux falsifications, aux trafics, aux trahisons, aux tromperies, aux tricheries, aux enlèvements, aux séquestrations, aux emprisonnements, aux supplices, aux liquidations, aux tueries, aux massacres et autres à des degrés inimaginables.
Pour eux, l’humain est réduit à moins que rien.
Et ce sont ces « États » qui veulent donner des « leçons d’Islaam ».
Le mois de ramadaane[6] par exemple est pour ces « États » l’occasion d’alimenter et d’entretenir la confusion afin d’aiguiser certaines différences d’appréciation au sein des croyants et des croyantes, les transformer en contradictions principales et introduire le chaos[7] pour maintenir la division et les affrontements.
À chaque début du mois de ramadaane, ces imposteurs deviennent des « musulmans » du mois de ramadaane et mettent tout en œuvre afin que la date de commencement de ce mois fabuleux, immense don d’Allaah aux croyants et aux croyantes, soit remise en cause et donne lieu aux innombrables interprétations qui alimentent le clanisme et le tribalisme condamnés par Alqoraane et Assonna.
Ce ne sont pas ces « États » qui font les croyants et les croyantes qui, par la miséricorde d’Allaah, sont partout.
Des croyants et des croyantes, qui ont résisté, résistent et résisteront à la confusion, à la manipulation, à l’imposture, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Qu’Allaah nous éclaire et nous guide.[8]
  
BOUAZZA



[1] Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[2] Almouminoune wa almouminaate.
[3] Alomma, la matrie.
Le ʺrʺ roulé.
[4] Le Coan.
[5] Al’ibaada.
[6] Le r roulé.
Mois de jeûne en Islaam.
Un mois où de l’aube (et non du lever du soleil comme c’est souvent indiqué) au coucher du soleil, les personnes saines d’esprit et pubères s’abstiennent de manger et de boire.
Les époux et les épouses s’abstiennent d’avoir des rapports sexuels, avant la rupture de la journée de jeûne.
S’agissant des relations sexuelles en général, il est à rappeler qu’en dehors du mariage, l’Islaam les condamne.
Le mois de ramadaane est un mois propice aux efforts pour se ressourcer afin de s’améliorer, pour essayer de faire de son existence ici-bas, une existence alimentée par le Message d’Allaah.
Un mois pour continuer, avec plus de force encore, le parcours dans la Voie d’Allaah.
Le début de ce mois fabuleux est dans quelques jours, ine chaa-e Allaah (si Allaah veut).
[7] Alfitna.

mardi 24 juin 2014

LORSQUE JE NE PEUX PAS FAIRE AUTREMENT


Il m’arrive de faire semblant d’être « naïf », en espérant que des hommes et des femmes finiraient par essayer de réfléchir, afin de saisir qu’il faut essayer de s’améliorer.
Mais ma « naïveté » est interprétée comme de « l’ignorance » par ces hommes et ces femmes, préoccupés avant tout par leur ego.[1]
C’est cette « naïveté » qui me pousse, lorsque je ne peux pas faire autrement, à recourir à la technique de tourner le dos.[2]
Tourner le dos, s’effacer, s’éloigner, fuir verbiage et vacarme.
Continuer à commander le convenable[3] et à proscrire le blâmable.[4]
Faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.[5]
  
BOUAZZA




[1] Aujourd’hui, à soixante quatre ans passés, je peux dire que dans beaucoup de cas, je n’ai pas su me faire comprendre et que je ne peux pas être compris par des personnes qui considèrent que je n’ai rien à leur dire, ou qui accordent peu d’intérêt à ce que je dis.
[2] C’est un comportement qui ne s’applique pas seulement à des membres de ma famille décomposée et autres parents, mais s’étend à divers domaines dès lors que je considère que c’est ce qu’il y a de mieux à faire.
[3] Alamr bilma’rouf (les r roulés)
[4] Annahyy ‘ane almonekar (le r roulé).
Je n’ai pas toujours cherché à le faire.
[5] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Je ne fais que répéter ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :

lundi 23 juin 2014

TOUJOURS SUR LES PERSONNES ÉGARÉES

 Beaucoup de personnes errent dans l’égarement de l’ignorance,[1] en se considérant à l’avant-garde de « la connaissance ».
Ces personnes sont souvent mal élevées, sans pudeur, irrespectueuses, parlant à tort et à travers, capricieuses, vaniteuses, sournoises, arrogantes, désagréables, têtues, manipulatrices, hystériques et se dissimulent derrière des masques trompeurs, afin de mener certaines de leurs actions nuisibles, y compris contre des hommes et des femmes avec qui elles ont des liens de parenté.
Elles cultivent, de manière maladive, les tendances à l’opposition stérile et sont atteintes de la pathologie du nombrilisme aigu, qui les pousse à n’importe quoi pour attirer l’attention et se mettre en « valeur ».
Elles privilégient, par exemple, ce qu’elles appellent « les activités professionnelles, tonifiantes par l’ambiance collective, stimulantes par la mixité et l’esprit entreprenant, qui sauvent de l’ennui de la vie de famille ». [2]
Pleines de mauvaises intentions, elles alimentent et entretiennent le faux et sont convaincues d’être « intéressantes », de « briller intellectuellement » parce que possédant des diplômes universitaires qui font d’elles des personnes « cultivées » et partant, fondées à être ce qu’elles sont.
Elles ont recours à de multiples « tours de passe-passe » pour refuser d’écouter ce qui ne fait pas frétiller leur ego[3] et pour continuer à se comporter n’importe comment.
Elles interprètent les faits à leur convenance afin de s’attribuer « le beau rôle » et maintenir la confusion.
Elles font tous les jours le lit de l’ignorance et croient contribuer au triomphe de « la connaissance ».[4]
  
BOUAZZA



[1] Aljahl.
[2] Le travail en Islaam est considéré comme une Adoration d’Allaah lorsqu’il est accompli dans la Voie d’Allaah.
[3] Elles s’arrangent pour éviter les personnes qu’elles n’arrivent pas à manipuler et sur lesquelles leur agitation n’atteint pas ce qu’elles visent.

dimanche 22 juin 2014

ENCORE SUR L’EGO

Il arrive que des croyants et des croyantes[1] refusent d’écouter pour ne faire parfois qu’à leur tête.
Leurs caprices prennent le dessus.
Ils se sentent même « valorisés » en s’illustrant par des comportements négatifs et par des entêtements dans l’opposition à ceux et à celles qui veulent partager avec eux ce qui est positif.
Ces croyants et ces croyantes ont encore des problèmes d’ego.
Ensemble, nous devons nous entraider pour nous améliorer.
L’Islaam[2] invite à l’écoute.
L’écoute pour saisir le Sens et approfondir le Lien.
« Ceux qui écoutent ce qui est dit et en suivent le meilleur. Ce sont ceux-là qu’Allaah a bien guidés et ce sont ceux-là les gens qui ont un cerveau[3] ».[4]
L’Islaam rejette l’obscurantisme, l’ignorance[5] et pousse à l’effort[6] pour l’acquisition de l’éducation, de la connaissance qu’il élève aux degrés les plus hauts.
Il appartient de ce fait, à l’homme et à la femme, de se remémorer.
Se remémorer, c'est aussi chercher, s’interroger, réfléchir, voir, analyser, comprendre, élaborer, croire, aimer, partager, soutenir, accomplir, être reconnaissant, apprendre, réapprendre, se repentir, s’améliorer, choisir, agir, lutter, combattre, ne pas désespérer, construire, être confiant, témoigner, transmettre, devenir meilleur, agir,  résister et autres.
L’écoute se nourrit de la raison.
Il est alors important d’être humble et modeste.
L’humilité et la modestie renforcent la fermeté et la détermination dans la voie de la raison.
Il est bon d’y penser, encore y penser, toujours y penser et ne pas oublier que « quiconque prend le droit chemin le prend pour lui-même et quiconque s’égare, s’égare à son propre détriment ».[7]
Qu’Allaah nous sorte des ténèbres à la Lumière.[8]
  
BOUAZZA




[1] Mouminoune wa mouminaate.
[2] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[3] Oulou alalbaab, les personnes douées d’intelligence.
[4] Alqoraane (Le Coran), sourate 39 (chapitre 39), Azzomar (le r roulé), Les Groupes, aayate 5 (verset 5).
[5] Aljahl.
[6] Alijtihaad.
[7] Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Alisraa-e, Le Voyage Nocturne, aayate 15 (verset 15).

samedi 21 juin 2014

ENCORE SUR L’ÉTHIQUE DE L’ISLAAM ET L’ESPRIT DE FRATERNISATION


L’Islaam, depuis Aadame[1] sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État des croyants et des croyantes[2] n’existe plus, nulle part.
Les États qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté[3] des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Le Message d’Allaah depuis Aadame[4] jusqu’à Mohammad[5] en passant par Nouh,[6] Ibraahiime,[7] Mouçaa[8] et ‘Iiçaa[9] par exemple, est UN.
C’est le même Message.
Il concerne les Univers.
Les Prophètes et les Messagers,[10] sur eux la bénédiction et la paix, ont tous été chargés de transmettre ce qui leur a été révélé par Allaah.
La multiplicité des révélations se rapporte aux diverses étapes du Message et met en relief son Essence qui est l’Unicité,[11] l’Adoration[12] d’Allaah.
L’Islaam par conséquent, n’est pas né à l’époque où Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a commencé la mission qui lui a été confiée par Allaah.
Alqoraane[13] est de ce fait la synthèse, la continuation et le parachèvement du Message d’Allaah.
« Allaah ordonne la justice, la bienfaisance et l’assistance aux proches et interdit la turpitude, ce qui est blâmable et l’atteinte aux droits des autres ».[14]
L’éthique de l’Islaam se résume dans le fait que les croyants, attachés à Alqoraane et à Assonna,[15] commandent le convenable[16] et proscrivent le blâmable.[17]
Lorsque « almohaajiroune »,[18] chassés de Makka[19] par les ennemis de l’Islaam, sont arrivés à Yathrib,[20] ils ont été accueillis par « alançaar »,[21] et tous, dans l’amour d’Allaah et sous la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, chassé également de Makka, ont porté l’esprit de fraternisation à un très haut degré.
L’Islaam enseigne que : « Les croyants sont des frères ».[22]
D’après Anas qu’Allaah le bénisse, Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix a dit :
« Aucun d’entre vous ne sera croyant tant qu’il n’aimera pas pour son frère[23] ce qu’il aime pour lui-même ».[24]
Selon Abou Horayra[25] qu’Allaah le bénisse, Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix a dit :
« Ne vous enviez pas,[26] ne procédez pas aux surenchères,[27] ne vous détestez pas,[28] ne vous tournez pas le dos,[29] que l’un ne procède pas à une vente sur la vente de l’autre[30] et soyez, serviteurs d’Allaah, des frères.[31] Almoslime est le frère d’almoslime,[32] il ne commet pas d’injustice à son égard,[33] ne lui ment pas [34] et ne le méprise pas.[35] La piété[36] est ici, a-t-il précisé en désignant trois fois sa poitrine.[37] Pour être mauvais, il suffit de mépriser son frère moslime. Tout chez un moslime, est sacré pour un autre moslime, sa personne,[38] ses biens, son honneur ».[39]
L’esprit de fraternisation de la communauté a été très gravement atteint en l’an 37[40] de l’hégire[41] année de la terrible bataille de Siffiine,[42] qui marque une rupture et un déséquilibre dont les conséquences néfastes n’ont pas cessé de s’aggraver depuis.
S’agissant de l’organisation, cela signifie, en terme usuel d’aujourd’hui, que « l’État »[43] des croyants et des croyantes, dont l’une des bases était l’esprit de fraternisation, a disparu.[44]
Mais les croyants et les croyantes, par la Miséricorde d’Allaah, sont partout, seront toujours partout et continueront d’agir selon l’éthique de l’Islaam et l’esprit de fraternisation.[45]
  
BOUAZZA



[1] Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[2] Almouminoune wa almouminaate.
[3] Omma, matrie.
[4] Sur lui la bénédiction et la paix.
[5] Sur lui la bénédiction et la paix.
[6] Noé sur lui la bénédiction et la paix.
[7] Ibrahime (le r roulé), Abraham sur lui la bénédiction et la paix.
[8] Mouçaa, Moïse sur lui la bénédiction et la paix.
[9] ‘Içaa, Jésus-Christ sur lui la bénédiction et la paix.
[10] Dans un hadiite (hadiith, hadite, hadith) Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a indiqué que le nombre total des Prophètes sur eux la bénédiction et la paix est de cent vingt quatre mille, et celui des Messagers sur eux la bénédiction et la paix est de trois cents quinze.
Hadiite r Rapporté par alimaame (l’imam) Ahmad qu’Allaah le bénisse.
Un prophète (Nabiyy) sur lui la bénédiction et la paix, est quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé auparavant dans le Message d’Allaah.
Un Messager (Raçoul, le r roulé), qui est aussi Prophète, sur lui la bénédiction et la paix, est quelqu’un qui a reçu d’Allaah la mission de rappeler ce qui a été précisé auparavant dans le Message d’Allaah, et de transmettre une législation nouvelle, dans la continuité du Message d’Allaah qui est UN.
Lorsqu’on parle de hadiite, cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
[11] Attawhiid, laa Ilaah illaa Allaah (il n’y a de Divinité qu’Allaah).
[12] Al’ibaada.
[13] Le r roulé, Le Coran.
[14] Alqoraane (Le Coran), sourate 16 (chapitre 16), Annahl, Les Abeilles, aayate 90 (verset 90).
"Ce verset résume toute l’éthique de l’Islaam : justice, bienfaisance et rapports amicaux et au besoin secourables avec tous ceux qui nous sont liés par la parenté.
Interdiction de toute action immorale et de toute chose que l’esprit honnête et non perverti réprouve. Interdiction  de violer les droits d’autrui quand même il s’agit d’un non musulman.
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Lobnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984). Note en bas de la page 358.
[15] Ce qui se rapporte à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
[16] Alma’rouf (le r roulé).
[17] Almonekar (le r roulé).
Alqoraane (Le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘Imraane (le r roulé), La Famille De ‘Imraane, aayate 110 (verset 110).
[18] Le r roulé, les exilés, les émigrés.
[19] La Mecque.
[20] Le r roulé, devenue Almadiina, Médine.
[21] Le r roulé.
Les disciples, les partisans de Yathrib.
[22] Alqoraane (Le Coran), sourate 49 (chapitre 49), Alhojoraate (le r roulé), Les Chambres, aayate 10 (verset 10).
[23] Le croyant comme lui.
[24] Hadiite rapporté par Albokhaarii et Moslime (le r roulé).
[25] Les r roulés.
[26] Laa tahaaçadou.
[27] Laa tanaajachou.
[28] Laa tabaaghadou.
[29] Laa tadaabarou (le r roulé).
[30] Laa yabi’e ba’dhokome ‘alaa bay’e ba’dh.
Ne surenchérissez pas les uns sur les autres.
[31] Ikhwaane.
[32] Le musulman est le frère du musulman.
[33] Laa yadhlimoh.
[34] Laa yakdhiboh.
[35] Laa yahqiroh, ne le rabaisse pas (le r roulé).
[36] Attaqwaa.
[37] Dans le cœur.
[38] Damoho, son sang.
[39] Hadiite rapporté par Moslime.
[40] 657 selon le calendrier dit grégorien, un quart de siècle après la mort de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, mort survenue en 632 (11ème année de l’hégire).
[41] Alhijra (le r roulé), l’émigration, l’exil qui marque le départ de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix et d’autres croyants de Makka, chassés par les ennemis de l’Islaam, et l’arrivée à Almadiina (la ville).
[42] Siffin.
[43] L’utilisation de ce terme n’exclut pas d’autres appellations.
[44] Ce qui a été dit et fait, ce qui se dit et se fait, ce qui continuera de se dire et de se faire au sujet de ce qui est appelé le monde musulman, pour nier ou minimiser la gravité de la rupture et du déséquilibre profonds liés à la bataille de l’an 37 de l’hégire, dont les conséquences néfastes se poursuivent, vise à dénaturer, consciemment ou pas, l’essence de l’Islaam.
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.