dimanche 2 novembre 2014

LES PARENTS

 Alqoraane[1] et Assonna[2] traitent des parents[3] et demandent à leurs enfants de se comporter avec eux de la meilleure façon, de les aimer, de leur obéir, de les respecter.
Les parents en Islaam,[4] avec des recommandations appuyées concernant la mère, jouissent d’une grande importance et d’un rang très élevé.
« Et Ton Seigneur a décrété que vous n’adoriez que Lui et que vous preniez soin des parents ».[5]
Ainsi, tout de suite après Son Adoration, Allaah a décrété de prendre soin des parents.
Bien entendu, si les parents ne tiennent pas compte du Message d’Allaah et veulent imposer leur comportement à leurs enfants, ces derniers ne sont pas tenus de leur obéir, mais ne doivent pas les rejeter.
« Et s’ils te combattent pour t’amener à M’associer ce dont tu n’as aucune connaissance, ne leur obéis pas et tient leur compagnie ici-bas convenablement , et suis le sentier de celui qui se tourne vers Moi ».[6]
Qu’Allaah pardonne nos pratiques blâmables et nous en éloigne, pardonne nos fautes, nous aide à résister à achachaytaane[7] et à ceux et à celles qui suivent sa voie, nous éclaire, nous guide et nous couvre de Sa miséricorde.[8]

 BOUAZZA



[1] Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah, qui a confié à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix,  la mission de le transmettre.
[2] Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith) cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane (Le Coran) n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
[3] Alwaalidayne, les deux parents, les deux géniteurs, le père et la mère.
[4] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[5] Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Alisraa-e (le ʺrʺ roulé), Le Voyage Nocturne, aayate 23 (verset 23).
[6] Alqoraane (Le Coran), sourate 31 (chapitre 31), Loqmaane, aayate 15 (verset 15).
[7] Á satan.

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