Je
suis au crépuscule de mon parcours dans
l’impermanence d’ici-bas, vers la permanence de l’au-delà.
J’ai
mis du temps avant de commencer à faire de mon mieux pour Adorer Allaah, comme
Allaah le demande.[1]
J’invoque
Allaah afin qu’Il pardonne mes erreurs, mes fautes, mes faiblesses, mes
faiblesses, mes insuffisances, mes incapacités, mes compromissions, mes
rancoeurs et autres.
Je
l’invoque pour qu’Il me protège des tromperies d’achchaytaane[2] et de
tous les ennemis, m’accorde l’humilité, me préserve de la cécité du cœur et me
couvre des bienfaits de Sa miséricorde.
Des
personnes, également au crépuscule de leur parcours, rejettent le Vrai,
refusent de se réformer, continuent dans
la voie du faux, et sont fières de souligner qu’elles ont « bien
vécu ».
C’est
quoi « bien vivre » ?
Pour
elles, c’est jouir de ce que Allaah nous demande de ne pas approcher, de ne pas
faire.
C’est
s’adonner à l’illicite,[3] qu’elles
considèrent comme une « réussite ».
Se
repentir et craindre Allaah, comme Il doit être craint, signifie pour
ces personnes une négation de « l’émancipation », de « la modernité »,
de « la liberté », des « droits de l’homme » et autres.
« Ô
être humain ! Qu’est-ce qui t’a trompé au sujet de ton Seigneur, Le
Généreux ? »[4]
« Aviez-vous
pensé que Nous vous avions créés par frivolité[5] et
qu’à Nous vous ne seriez pas retournés ? Exalté soit Allaah, Le Vrai Roi,[6] nul
Ilaah[7] que
Lui, Le Maître du Noble Trône[8] ».[9]
BOUAZZA
La
peinture qui illustre ce texte est de moi : Elle représente la Demeure
Sacrée d’Allaah (Bayte Allaah Alharaam), alka’ba (la kaaba) à Makka (la
Mecque).
[1] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même
institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa
almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les
″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
[2] Des tromperies de satan.
[3] Alharaame (le ʺrʺ roulé),
par opposition à alhalaal (le licite).
Le licite est ce que Allaah a rendu licite, et
l’illicite est ce que Allaah a rendu illicite.
[4] Yaa ayyohaa alineçaane maa
gharraka birabbik alkariime ?
(Les ″r″ roulés).
Alqoraane (Le Coran), sourate 82 (chapitre 82),
Alinefitaar ((Le ″r″ roulé), La Fissuration, aayate 6
(verset 6).
[5]
Kachriid (le ʺrʺ roulé) utilise le terme ″amusement″ (au lieu de frivolité) et note,
entres autres, que si Allaah a crée les êtres et les choses, ″c’est dans un but bien défini. C’est
pour démontrer Sa puissance infinie, Sa miséricorde sans bornes et Sa justice à
laquelle personne ne peut échapper. Que les criminels manifestent largement
leur puissance et leur outrecuidance, que les tyrans se prennent ici pour les
dieux, que les riches impies se vautrent dans leur dépravation et dans leur
luxure et que les honnêtes gens souffrent dans ce monde toutes sortes de
vexations et d’injustices, mais ce monde n’est qu’une voie de passage ou une
station de tri et le jour du grand jugement est inéluctable où chacun sera
récompensé selon ses intentions et selon l’état de son coeur″.
Salaah
Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnaane, Bayroute , éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410
(1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 456.
[6]
Almalik Alhaqq.
[7]
Divinité.
[9]
Alqoraane (Le Coran), sourate 23 (chapitre 23), Annour (le ″r″
roulé), La Lumière, aayate 115 et aayate 116 (verset 115 et verset 116).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
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