samedi 22 novembre 2014

C’EST QUOI « BIEN VIVRE ? »


Je suis  au crépuscule de mon parcours dans l’impermanence d’ici-bas, vers la permanence de l’au-delà.
J’ai mis du temps avant de commencer à faire de mon mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.[1]
J’invoque Allaah afin qu’Il pardonne mes erreurs, mes fautes, mes faiblesses, mes faiblesses, mes insuffisances, mes incapacités, mes compromissions, mes rancoeurs et autres.
Je l’invoque pour qu’Il me protège des tromperies d’achchaytaane[2] et de tous les ennemis, m’accorde l’humilité, me préserve de la cécité du cœur et me couvre des bienfaits de Sa miséricorde.
Des personnes, également au crépuscule de leur parcours, rejettent le Vrai, refusent de se réformer, continuent  dans la voie du faux, et sont fières de souligner qu’elles ont « bien vécu ».
C’est quoi « bien vivre » ?
Pour elles, c’est jouir de ce que Allaah nous demande de ne pas approcher, de ne pas faire.
C’est s’adonner à l’illicite,[3] qu’elles considèrent comme une « réussite ».
Se repentir et craindre Allaah, comme Il doit être craint, signifie pour ces personnes une négation de « l’émancipation », de « la modernité », de « la liberté », des « droits de l’homme » et autres.
« Ô être humain ! Qu’est-ce qui t’a trompé au sujet de ton Seigneur, Le Généreux ? »[4]
« Aviez-vous pensé que Nous vous avions créés par frivolité[5] et qu’à Nous vous ne seriez pas retournés ? Exalté soit Allaah, Le Vrai Roi,[6] nul Ilaah[7] que Lui, Le Maître du Noble Trône[8] ».[9]
  
BOUAZZA





La peinture qui illustre ce texte est de moi : Elle représente la Demeure Sacrée d’Allaah (Bayte Allaah Alharaam), alka’ba (la kaaba) à Makka (la Mecque).
[1] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[2] Des tromperies de satan.
[3] Alharaame (le ʺrʺ roulé), par opposition à alhalaal (le licite).
Le licite est ce que Allaah a rendu licite, et l’illicite est ce que Allaah a rendu illicite.
[4] Yaa ayyohaa alineçaane maa gharraka birabbik alkariime ?
(Les r roulés).
Alqoraane (Le Coran), sourate 82 (chapitre 82), Alinefitaar ((Le r roulé), La Fissuration, aayate 6 (verset 6).
[5] Kachriid (le ʺrʺ roulé) utilise le terme amusement(au lieu de frivolité) et note, entres autres, que si Allaah a crée les êtres et les choses, c’est dans un but bien défini. C’est pour démontrer Sa puissance infinie, Sa miséricorde sans bornes et Sa justice à laquelle personne ne peut échapper. Que les criminels manifestent largement leur puissance et leur outrecuidance, que les tyrans se prennent ici pour les dieux, que les riches impies se vautrent dans leur dépravation et dans leur luxure et que les honnêtes gens souffrent dans ce monde toutes sortes de vexations et d’injustices, mais ce monde n’est qu’une voie de passage ou une station de tri et le jour du grand jugement est inéluctable où chacun sera récompensé selon ses intentions et selon l’état de son coeur.
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane, Bayroute , éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 456.
[6] Almalik Alhaqq.
[7] Divinité.
[8] Al’arch Alkariim (les rroulés).
[9] Alqoraane (Le Coran), sourate 23 (chapitre 23), Annour (le r roulé), La Lumière, aayate 115 et aayate 116 (verset 115 et verset 116).
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :

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