lundi 3 novembre 2014

LES FILS ET LES FILLES

Alqoraane[1] et Assonna[2] traitent des fils et des filles,[3] des enfants, et offrent aux parents le meilleur pour faire de leur mieux afin de fonder une famille, et d’assurer l’éducation des enfants sur la base des enseignements de l’Islaam.[4]
Le couple, fondé sur le mariage entre l’homme et la femme peut permettre à ses derniers de devenir parents.
Les parents sont investis de la responsabilité d’élever les enfants dans la Voie d’Allaah.
Les enfants sont un dépôt[5] précieux confié par Allaah aux parents, qui sont tenus de veiller sur ce dépôt, en faisant ce qu’ils peuvent dans cette Voie.
L’amour des enfants aide les parents à respecter leurs droits, à les protéger, à les défendre, à contribuer à leur épanouissement.
Les enfants sont aussi des épreuves et les parents sont appelés à réfléchir sérieusement quant à leurs obligations, à méditer sur le sens profond du fabuleux cycle de la naissance, du destin de chaque être, et donc de l’enfant, qui n’appartient ni au père, ni à la mère, et qui est appelé à accomplir ce pourquoi il est ici-bas.
Qu’Allaah pardonne nos pratiques blâmables et nous en éloigne, pardonne nos fautes, nous aide à résister à achachaytaane[6] et à ceux et à celles qui suivent sa voie, nous éclaire, nous guide et nous couvre de Sa miséricorde.[7]
  
BOUAZZA



[1] Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah, qui a confié à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix,  la mission de le transmettre.
[2] Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith) cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane (Le Coran) n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
[3] Albaniine wa albanaate.
[4] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[5] Amaana.
[6] Á satan.

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