mercredi 5 novembre 2014

ENCORE SUR LA TRANSCRIPTION


Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé au sujet du recours à la transcription en alphabet latin de l’arabe.
J’ai recours à la transcription en tenant compte comme je peux, de la vocalisation (achchakle).
D’une manière générale, la transcription de l’arabe au français pose certaines difficultés liées à la prononciation et à certaines lettres de l’alphabet arabe par exemple qui ne se retrouvent pas dans l’alphabet français.
La lettre T en arabe peut s’écrire de trois manières et donc se prononcer différemment, ce qui explique l’utilisation du TH pour certains mots.
Parfois le TH n’est pas utilisé dans la traduction, même si la lettre arabe le justifie, car la prononciation courante reste plus proche du T.
C’est dire que l’approximation n’est pas absente, y compris dans les autres cas qui se posent, mais le fond n’en souffre pas.
La lettre D en arabe s’écrit de quatre manières, l’usage du DH n’est pas absent, mais il ne permet pas toutes les nuances et parfois même, comme dans ce qui a été signalé concernant la lettre T, la prononciation pousse à garder le D au lieu d’ajouter autre chose pour signaler la différence.
S’agissant du H, comme dans Haraame, il n’y a pas de problème, mais pour Allaah ou Hijra par exemple c’est le H qui  n’existe pas dans l’alphabet français.
Le sens général peut aider le lecteur à distinguer les deux lettres.
Pour charii’a (législation) par exemple, mot écrit charia en français, le signe’ devant la lettre signifie que c’est le ‘a de charii’a.
Le R en arabe c’est le R roulé.
Le GH est utilisé pour le R en français, comme dans gharaame (amour).
La lettre Kexiste en arabe, mais en français, il n’y a pas le qaaf comme dans qalb (cœur).
Beaucoup usent du K pour transcrire kalb (chien) et qalb (cœur).
Il y a la lettre waawcomme dans waajib (devoir) et elle est représentée par w, puis la lettre yaa-e comme dans yajrii (il court) et elle est représentée par y et ii.
Il y a aussi les lettres longues en arabe comme le A dans maal (argent, bien), le I dans fiil (éléphant) et autres.
Le O devient OU lorsque la lettre est longue comme dans boyoute (pluriel de maison, bayte).
La lettre doublée ou appuyée, c'est-à-dire avec achchadda en arabe, est présentée avec les deux lettres en français : attaghyiir (le changement).
Le KH est utilisé pour une lettre qui n’existe pas dans l’alphabet français comme dans khaliifa qui se lit calife en français.
Le ″S″ s’écrit de deux manières en arabe, il peut arriver de faire appel au ″Ç″, mais cet usage sert plutôt à éviter que le S ne se lise Z.
Ces précisions peuvent être utiles.[1]
  
BOUAZZA

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