Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé au
sujet du recours à la transcription en alphabet latin de l’arabe.
J’ai recours à la transcription en tenant compte comme
je peux, de la ″vocalisation″
(achchakle).
D’une
manière générale, la transcription de l’arabe au français pose certaines
difficultés liées à la prononciation et à certaines lettres de l’alphabet arabe
par exemple qui ne se retrouvent pas dans l’alphabet français.
La
lettre ″T″ en arabe peut s’écrire de trois
manières et donc se prononcer différemment, ce qui explique l’utilisation du ″TH″
pour certains mots.
Parfois
le ″TH″ n’est pas utilisé dans la traduction, même si la
lettre arabe le justifie, car la prononciation courante reste plus proche du ″T″.
C’est
dire que ″l’approximation″ n’est pas absente, y compris dans
les autres cas qui se posent, mais le fond n’en souffre pas.
La
lettre ″D″ en arabe s’écrit de quatre
manières, l’usage du ″DH″ n’est pas absent, mais il ne permet
pas toutes les nuances et parfois même, comme dans ce qui a été signalé
concernant la lettre ″T″, la prononciation pousse à garder
le ″D″ au lieu d’ajouter ″autre
chose″ pour signaler la
différence.
S’agissant
du ″H″, comme dans ″Haraame″, il n’y a pas de problème, mais
pour ″Allaah″ ou ″Hijra″ par exemple c’est le ″H″
qui n’existe pas dans l’alphabet
français.
Le
sens général peut aider le lecteur à distinguer les deux lettres.
Pour
″charii’a″ (législation) par exemple, mot
écrit ″charia″ en français, le signe’ devant la
lettre signifie que c’est le ″‘a″ de ″charii’a″.
Le ″R″
en arabe c’est le ″R″ roulé.
Le ″GH″
est utilisé pour le ″R″ en français, comme dans ″gharaame″ (amour).
La
lettre ″K″existe en arabe, mais en français,
il n’y a pas le ″qaaf″ comme dans ″qalb″
(cœur).
Beaucoup
usent du ″K″ pour transcrire ″kalb″
(chien) et ″qalb″ (cœur).
Il y
a la lettre ″waaw″comme dans ″waajib″
(devoir) et elle est représentée par ″w″, puis la lettre ″yaa-e″
comme dans ″yajrii″ (il court) et elle est représentée
par ″y″ et ″ii″.
Il y
a aussi les lettres ″longues″ en arabe comme le ″A″
dans ″maal″ (argent, bien), le ″I″
dans ″fiil″ (éléphant) et autres.
Le ″O″
devient ″OU″ lorsque la lettre est ″longue″
comme dans ″boyoute″ (pluriel de maison, bayte).
La
lettre ″doublée″ ou ″appuyée″, c'est-à-dire avec ″achchadda″ en arabe, est présentée avec les deux lettres en
français : attaghyiir (le changement).
Le ″KH″
est utilisé pour une lettre qui n’existe pas dans l’alphabet français comme
dans ″khaliifa″ qui se lit ″calife″
en français.
Le ″S″ s’écrit de deux manières en
arabe, il peut arriver de faire appel au ″Ç″,
mais cet usage sert plutôt à éviter que le ″S″ ne se lise ″Z″.
Ces précisions peuvent être utiles.[1]
BOUAZZA
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