Par la fenêtre, je l’observe avec délice.
Averse de sensations.
Coulée de sérénité.
Ruissellement
de paix.
Émerveillement.
Reconnaissance.
Le couple
célèbre l’union.
Mon
coeur bat au rythme de l’inoublié.
Rythme
du Sens et du Lien.
Rythme
des couleurs originelles.
Rythme
des graines qui germent.
Rythme
des fleurs qui embaument le temps et l’espace.
Rythme
des invocations.
Rythme
de la louange.
Rythme
du souvenir de Demain.
Rythme
de la Lumière.
Rythme
de l’Amour.
Des
larmes jaillissent.
« Sont-elles des perles de la pensée, comme la
rosée après une nuit noire : l’ultime de ce qu’un homme a pu ressentir et
penser et que sa plume n’a pas pu traduire en mots ? »[1]
Je les souhaite larmes de miséricorde.
Une vague déferle.
« Une
autre vague vient par-dessus la première et fulgure. Etincelle et ruisselle
d’une vie nouvelle. Sans nombre, débordant par-delà les rives du temps, de
l’éternité à l’éternité d’autres vagues naissent et meurent, se couvrant et se
renouvelant, ajoutant leur vie à la vie. D’aussi loin qu’on les entende, toutes
ont la même voix, répètent le même mot : paix, paix, paix … »[2]
Je
me vois très âgé, avec des os qui fléchissent en moi et une tête allumée de
blancheur, marchant à petits pas vers un petit jardin, un petit sac en plastique
à la main avec des petits morceaux de pain, pour servir à manger à des pigeons.
Les
pigeons m’entourent et au bout d’un moment, partent dans un envol majestueux et
reviennent tournoyer au dessus de ma tête.
Je
les fixe et mon rire se confond avec le claquement des ailes et me rappelle les
vagues de la mer.
Je
suis derrière la fenêtre.
Le
couple de pigeons s’envole.[3]
BOUAZZA
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