Lorsque j’observe des pigeons, je
pense souvent à un texte daté de 1992 que j’ai écrit à la troisième personne.
Je le reprends en l’écrivant à la
première personne :
« Je me vois très âgé, avec
des os qui fléchissent en moi et une tête allumée de blancheur, marchant à
petits pas vers un petit jardin, un petit sac en plastique à la main avec des
petits morceaux de pain, pour servir à manger à des pigeons.
Les pigeons m’entourent et au
bout d’un moment, partent dans un envol majestueux et reviennent tournoyer au
dessus de ma tête.
Je les fixe et mon rictus devient
un sourire, puis un rire qui se confond avec le claquement des ailes et me
rappelle les vagues de la mer ».[1]
BOUAZZA
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire