mardi 11 juin 2013

C’ÉTAIT AU DÉBUT DES ANNÉES SOIXANTE DIX



La première fois que je l’ai vue, c’était au début des années soixante dix, au siège d’une association qui cherchait des bénévoles pour des cours d’alphabétisation dans des foyers pour travailleurs immigrés.[1]
Il n’y avait pas longtemps que j’étais en France pour entreprendre des études universitaires.
Elle avait une maîtrise d’italien et préparait l’agrégation.
Nous sommes devenus la cheville ouvrière des cours d’alphabétisation et du militantisme auprès des travailleurs immigrés et parmi des étudiants.[2]
Elle n’avait pas eu l’agrégation et moi je ne m’étais pas présenté à tous les examens.
L’université était devenue « secondaire ».[3]
Je m’étais attaché à elle et elle à moi.
Avant que la Mairie « n’officialise » notre mariage sur le plan administratif, nous nous sommes considérés comme époux et épouse : qu’Allaah bénisse cette union.
Aujourd’hui, nous sommes grands-parents.
Nos deux fils et leurs épouses sont parents.
La louange est à Allaah.[4]

BOUAZZA


[1] Originaires principalement d’Afrique du Nord.
[2] Nous faisions aussi ce que nous pouvions pour faire connaître la résistance des populations de Filistiine (Palestine) contre la colonisation de peuplement impérialo-sioniste.
[3] Par la suite, j’ai préparé et obtenu des diplômes, y compris lorsque j’étais sans emploi ou salarié.
Elle a fait de même lorsqu’elle était salariée.

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