Il a fait ce dont j’ai parlé avant qu’il ne le fasse :
sortir sa mère de la maison qu’elle occupait et vendre la maison qu’il a
usurpée[1] du
vivant de mon père.
Tout le monde le connaît comme
usurpateur, mais certains ne pouvaient pas imaginer qu’il pouvait sortir sa
mère de la maison qu’il était impatient de vendre.
Je me suis exprimé plus d’une fois sur cet individu, le fils aîné de la
troisième épouse de mon père.[2]
J’ai bien souligné que la maison[3] a été
acquise suite à des falsifications et autres combines.
Ces recours à des moyens frauduleux et à des pratiques blâmables sont
innombrables et graves.
Par des falsifications, des combines et autres auxquelles il recourt depuis des lustres, et qu’il tente
vainement de camoufler, il a fait venir sa mère en France, en a fait une vielle
« indigène indigente » de la colonie, à la recherche de prises en
charge dites médico-sociales auprès de la métropole.
Comment s’est-elle laissée
manipuler ?
Je l’ignore.
Il a obtenu pour elle en
métropole ce qu’il voulait et la gardait comme « otage ».
Pourquoi s’est-elle prêtée à ce
« jeu » ?
Je ne sais pas.
Toujours est-il que
« l’indigène indigente » ne « joue » plus (?) et
qu’une de ses filles a réussi à la rapatrier au Maroc.
Un de mes neveux qui vient juste
d’apprendre que la maison a été vendue m’a écrit dans un
« mail » :
« Ma mère m'a informé qu’il
a vendu la maison où vivait jusque-là sa mère, ta belle mère. Elle m'a dit
qu'il a acheté une « boîte d'allumettes »[4] où va
loger sa mère.
J'ai reçu cette information comme
un poignard dans le dos.
Une partie de mon enfance, des
images belles et fuyardes, des visages dont celui de mon grand-père, des arbres
et quelque poussière, un ciel bleu, presque blanc, des rayons d'un soleil chaud
comme cette terre de mes ancêtres, tout cela s'est envolé d'un trait de
signature.
Tout cela s'est volatilisé comme
un pur mensonge.
Je lui en veux.
Je comprends mieux, je comprends
parfaitement tous les sens, toutes les dimensions de ce que tu disais sur
lui ».
Je lui ai répondu que « ce
criminel restera le maudit qu'il est, sauf si Allaah le guide et lui permet de
se repentir».[5]
BOUAZZA
Elle n’avait pas encore vingt ans sur cette photo
prise au début des années cinquante (selon le calendrier dit grégorien) sous un
abricotier du jardin de la maison que nous occupions à Tafraoute, au Sud du
Maroc, colonie de la métropole française et de la métropole espagnole.
Elle
a épousé mon père depuis peu.
Je
me tiens debout à sa gauche.
Elle
porte mon frère de deux ans plus jeune que moi.
Elle
est enceinte de son premier enfant, son fils aîné (qui deviendra l’usurpateur).
[1] Ainsi que de nombreuses
autres choses.
[2] Décédé le samedi 4 octobre
2008.
[3] Comme le reste.
[4] "Boîte de sardines", "cage à lapin", un logement minuscule.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire