Nelson Mandela mourant, mobilise
les médias « pour disserter sur l’homme qui a mis fin à l’apartheid en
Afrique du Sud ».
S’il est vrai que le système mis
en place par le colonialisme a fait subir le pire à l’homme qui symbolisait la
résistance contre l’apartheid, le régime mis en place par ce même colonialisme
qui y a installé à sa tête Nelson Mandela justement, n’a pas mis fin à
l’oppression des populations.
Il n’y a pas si longtemps, le
régime mis en place en Afrique du Sud a procédé au massacre de dizaines de mineurs grévistes.[1]
Des massacres de l’apartheid
social et de la ségrégation sociale.
C’est, comme ailleurs en Afrique,
avec les régimes de « l’indépendance dans l’interdépendance » de
« la révolution »[2] ou autres.
En Afrique, y compris en Afrique
du Sud, la merde gicle et dégouline de partout.
Nauséabonde.
L’esclavage a fait des ravages.
Les crimes colonialistes n’ont
rien épargné.
Le colonialo-impérialo-sionisme
continue d’alimenter, d’entretenir et de répandre les ordures, la pourriture,
la puanteur, les ténèbres.
Les systèmes mis en place par les
employeurs des pays dominants, produisent des immondices dans tous les
domaines.
Ce qui a été appelé « la fin
de l’apartheid », « l’indépendance dans l’interdépendance », « la
révolution » ou autres, n’a pas débarrassé les Indigènes des massacres,
des carnages, des destructions, des pillages, des génocides, des déportations,
des enfermements, des viols, des tortures, des haines, des humiliations, des
corruptions, des débauches, des horreurs et autres crimes.[3]
BOUAZZA
[1] Le jeudi 16 août 2012
selon le calendrier dit grégorien.
[2] Statut
octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans
les colonies par la multiplication des "États" supplétifs,
subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans
l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
En Afrique du Sud, les
chantres de l’imposture parlent de la mort de l’apartheid, alors que ses
concepteurs n’ont fait que lui donner une ″autre″ apparence.
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