mardi 25 juin 2013

L’APARTHEID N’EST PAS ENCORE MORT



Nelson Mandela mourant, mobilise les médias « pour disserter sur l’homme qui a mis fin à l’apartheid en Afrique du Sud ».
S’il est vrai que le système mis en place par le colonialisme a fait subir le pire à l’homme qui symbolisait la résistance contre l’apartheid, le régime mis en place par ce même colonialisme qui y a installé à sa tête Nelson Mandela justement, n’a pas mis fin à l’oppression des populations.
Il n’y a pas si longtemps, le régime mis en place en Afrique du Sud a procédé au  massacre de dizaines de mineurs grévistes.[1]
Des massacres de l’apartheid social et de la ségrégation sociale.
C’est, comme ailleurs en Afrique, avec les régimes de « l’indépendance dans l’interdépendance » de « la révolution »[2] ou autres.
En Afrique, y compris en Afrique du Sud, la merde gicle et dégouline de partout.
Nauséabonde.
L’esclavage a fait des ravages.
Les crimes colonialistes n’ont rien épargné.
Le colonialo-impérialo-sionisme continue d’alimenter, d’entretenir et de répandre les ordures, la pourriture, la puanteur, les ténèbres.
Les systèmes mis en place par les employeurs des pays dominants, produisent des immondices dans tous les domaines.
Ce qui a été appelé « la fin de l’apartheid », « l’indépendance dans l’interdépendance », « la révolution » ou autres, n’a pas débarrassé les Indigènes des massacres, des carnages, des destructions, des pillages, des génocides, des déportations, des enfermements, des viols, des tortures, des haines, des humiliations, des corruptions, des débauches, des horreurs et autres crimes.[3]
 
BOUAZZA


[1] Le jeudi 16 août 2012 selon le calendrier dit grégorien.
[2] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
En Afrique du Sud, les chantres de l’imposture parlent de la mort de l’apartheid, alors que ses concepteurs n’ont fait que lui donner une autre apparence.

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