dimanche 30 juin 2013

« LE LIVRE D’OR »

Barack Obama, le figurant installé sur le trône de la Maison Blanche comme Président des USA en 2008[1] pour un bail de quatre ans, qui a été renouvelé en 2012 pour quatre années encore, a écrit sur « le livre d’or », dimanche 30 juin 2013, après avoir visité le bagne[2] où Nelson Mandela a été enfermé pendant des années par les criminels du système impérialo-sioniste :[3]
« Au nom de notre famille, c’est empli d’humilité que nous nous tenons ici, où des hommes d’un tel courage ont fait face à l’injustice et refusé de plier.
Le monde est reconnaissant aux héros de Robben Island, qui nous rappellent qu’aucun fer ou aucune cellule ne peuvent égaler la force de l’esprit humain ».
C’est le figurant installé sur le trône de la Maison Blanche qui écrit cela.
Lui qui sur l’île de Cuba[4] dont l’armée américaine occupe une partie, poursuit avec la même arrogance ce que ses prédécesseurs ont toujours fait et continue de détenir dans le bagne de Guantanamo, installé sur cette île, des dizaines de personnes.
Lui, dit président des USA, United States of America, les États unis d’Amérique, construits par des européens sur le génocide des Indiens, sur l’esclavage, sur le terrorisme, sur l’utilisation des bombes atomiques et sur d’innombrables autres massacres et destructions qui continuent partout.
À l’avant-garde du système impérialo-sioniste, les USA sont aujourd’hui la première puissance militaire et atomique à la tête des massacres de multiples populations, dans le monde entier.
Les massacres et les destructions contre les croyants et les croyantes atteignent des proportions inouïes.
Des croyants et des croyantes sont kidnappés dans n’importe quel pays, torturés, emprisonnés dans des lieux d’enfermement des plus sordides, des bagnes un peu partout, liquidés par tous les moyens, en violation totale des règles les plus élémentaires des droits humains.
Et les États-Unis d’Amérique, le système impérialo-sioniste, sont applaudis comme « défenseurs de la liberté ».
Et Barack Obama continue de faire de la figuration et écrit qu’il est « empli d’humilité ».
Les agressions, les crimes, les exterminations, les violations de tous les droits des populations et des individus à travers le monde, les massacres, les destructions, les anéantissements, les éliminations, les assassinats, le pillage, le vol, la cupidité, la domination, la répression, l’oppression, l’exploitation, le mensonge, le cynisme, la tromperie, la tricherie, les discriminations, les enlèvements, les enfermements, les tortures, les humiliations, le mépris, l’arrogance, le faux, l’imposture, « c’est la défense de la liberté » selon les applaudisseurs du système impérialo-sioniste.[5]
 
BOUAZZA


[1] Selon le calendrier dit grégorien.
[2] En Afrique du Sud, à , au large du Cap.Robben Island
[3] Dit l’apartheid en Afrique du Sud.
[4] Livrée à la tyrannie instaurée par le castrisme depuis plus d’un demi-siècle.

« ELLES SONT UN DANGER »

Des « journalistes »[1] aux ordres sont chargés de fournir régulièrement des « informations » à « l’opinion publique » mettant à l’index les croyantes[2] parce qu’elles ne fréquentent pas les bars, ne vont pas dans les boîtes de nuit ou autres lieux de débauche, ont des relations sexuelles dans le cadre du mariage[3] et ne s’adonnent pas à l’adultère, ne se droguent pas, ne prennent pas d’alcool, ne mangent pas de porc, accomplissent la prière,[4] jeûnent, donnent azzakaate,[5] se rendent au pèlerinage,[6] font de leur mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande[7] et sont donc selon ces « journalistes » aux ordres, « un danger pour la libération de la femme, pour l’émancipation féminine, pour les droits de l’homme, pour la civilisation et pour l’humanité ».[8]
 
BOUAZZA


[1] Employés par des médias appartenant à des fortunés qui font partie de ceux et de celles qui alimentent et entretiennent l’imposture.
Ces journalistes et autres, sont tenus de se soumettre à ce que veulent les employeurs.
C’est ainsi et le discours sur le journaliste au service de la vérité par exemple, ne trompe que ceux et celles qui le veulent bien.
S’agissant de l’Islaam, ces journalistes éructent, sèment la souillure, la pourriture et la puanteur, perdent tout sens de la retenue et usent de toutes les insanités.
[2] Almouminaate.
Ce traitement, en pire, est appliqué aux croyants (almouminoune).
[3] Entre un homme et une femme et non entre des homosexuels, des lesbiennes et autres.
[4] Assalaa, assalaate.
[5] Azzakaate, le prélèvement purificateur, l’aumône légale.
[6] À la Demeure Sacrée d’Allaah (Bayte Allaah Alharaame).
[7] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.

samedi 29 juin 2013

ELLE EST MÈRE ET ELLE A DES ENFANTS



Lorsque l’homme avec qui elle est en couple,[1] le révolutionnaire de gauche François Hollande, a été installé sur le trône du Palais de l’Élysée[2] en mai 2012,[3] Valérie Trierweiler, qui a toujours proclamé qu’elle veut continuer à « gagner sa vie », a pris possession de bureaux au Palais de l’Élysée et s’est attribuée du personnel rémunéré par l’État, en restant journaliste de l’hebdomadaire de droite,[4] Paris-Match, pour « gagner sa vie ».
Elle a fait beaucoup parler d’elle pour des engagements du même genre.
Et la revoilà qui proclame à la télévision[5] qu’elle est mère, qu’elle a des enfants, qu’elle lave leur linge et qu’elle passe l’aspirateur.
La femme de Nicolas Sarkozy,[6] celle d’avant la Bruni,[7] avait dit, il y a de cela un certain temps déjà, que ce qui lui manquait en tant qu’épouse de, c’était de faire les courses au centre commercial « monoprix », avec son fils.
Elle aussi est mère et elle aussi a des enfants.
De gauche ou de droite, les femmes de la « haute » en France sont comme les femmes de la « basse ».[8]
Elles font partie des masses laborieuses.
« Formidable », non ?[9]
 
BOUAZZA


[1] Elle était épouse et mère lorsqu’elle l’a connu.
Elle a divorcé.
Lui a continué à être avec Ségolène Royal (ils n’étaient pas mariés) et leurs enfants.
Ils se sont séparés par la suite, sans pour autant qu’il ne se marie avec Valérie Trierweiler.
[2] En remplacement de son alter ego, le révolutionnaire de droite Nicolas Sarkozy, suite à ce qui est appelé l’élection présidentielle.
[3] Selon le calendrier dit grégorien.
[4] La presse dite de droite ou de gauche, et les médias en général, appartiennent ou sont contrôlés par des fortunés qui font partie des décideurs.
Les journalistes sont des employés tenus de se soumettre à ce que veulent ces décideurs.
[5] C à vous sur France 5, jeudi 27 juin 2013.
[6] Cécilia, née Cécile Maria Sara Isabel Ciganer-Albéniz.
[7] Carla Gilberta Bruni Tedeschi.
[8] La base.

PROBLÈMES DE COMPORTEMENT



Les croyants et les croyantes[1] ont connu, connaissent et connaîtront des problèmes de comportement.
Il leur arrive par exemple de ne pas prendre conscience de la gravité de certains écarts, faiblesses, insuffisances et autres.
Il leur arrive de ne pas être à l’écoute,[2] de ne pas percevoir ce qui est clair.
Il leur arrive d’avoir des difficultés à détecter, chez eux, des signes parfois pathologiques, du nombrilisme et de l’ego.[3]
Il leur arrive de ne pas réfléchir à certaines attitudes qui entraînent des confusions.
Il leur arrive de reprocher injustement à celui et à celle qui cherchent à rappeler ce qui est à prendre en considération dans une situation donnée, de ne pas accepter les personnes comme elles sont, de vouloir la contrainte, de s’opposer à l’élargissement du champ d’exploration, de rejeter l’esprit critique, de refuser le dialogue, de ne pas respecter l’ouverture, de redouter le changement, de privilégier la rigidité, de faire preuve de suffisance et d’avoir la prétention de posséder la science infuse.[4]
Il leur arrive d’alimenter et d’entretenir des malentendus.
Il leur arrive de s’entêter et de prendre le risque de tomber dans l’erreur.
Mais par la miséricorde d’Allaah, les efforts pour surmonter les problèmes de comportement ont existé, existent et existeront.
Il est bon de rappeler, encore et encore, que l’Islaam depuis Aadame[5] sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
« Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales,[6] les endurants et les endurantes,[7] les craignants et les craignantes,[8] les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un pardon et une récompense immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évident ».[9]
 
BOUAZZA


[1] Almouminoune wa almouminaate.
[2] Ceux qui écoutent ce qui est dit et en suivent le meilleur. Ce sont ceux-là qu’Allaah a bien guidés et ce sont ceux-là les gens qui ont un cerveau.
Alqoraane (Le Coran), sourate 39 (chapitre 39), Azzomar (le r roulé), Les Groupes, aayate 5 (verset 5).
L’écoute se nourrit de la raison pour apprendre, réapprendre, réfléchir, se remémorer, comprendre, analyser, élaborer, agir.
[3] Allaah aide une personne à changer lorsque cette personne le veut, manifeste le désir de s’éloigner de ce qui est blâmable, pour suivre ce qui est convenable.
C’est dire, entre autres, qu’il est important d’être humble et modeste.
L’humilité et la modestie ne signifient pas le manque de caractère ou la faiblesse.
L’humilité et la modestie renforcent la fermeté et la détermination dans la voie de la raison.
Il est bon d’y penser, encore y penser, toujours y penser.
[4] L’énumération n’est pas exhaustive.
[5] Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[6] Ceux et celles qui sont véridiques.
[7] Les patients et les patientes.
[8] Ceux et celles qui sont recueillis.
[9] Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Je ne fais que répéter, encore répéter, toujours répéter ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :

vendredi 28 juin 2013

JE ME PLAINS À TOI



« Ô Allaah, à Toi je me plains de ma faiblesse, de mon peu d’astuce et de ma dure condition auprès des gens.
Ô le plus Miséricordieux des Miséricordieux, à qui me laisses-tu ?
À un ennemi qui m’attaque ? Ou à quelqu’un à qui Tu auras donné un pouvoir sur moi ?
Si Tu n’es pas en colère contre moi, je ne me fais pas de souci.
Ta Clémence Généreuse est Grande pour moi.
Je me réfugie dans la Lumière de Ta Glorieuse Face qui a illuminé les cieux et la terre, qui a éclairé les ténèbres et par laquelle sont ajustées les choses d’ici-bas et de l’au-delà, afin que Tu ne sois pas fâché contre moi ou que Tu ne descendes pas sur moi Ta Colère.
Il T’appartient de blâmer tant que Tu n’es pas satisfait.
Il n’y a de puissance ni de force qu’en Toi ».[1]


[1] Hadiite (hadith) rapporté par Attabaraanii (le r roulé), d’après ‘Abd Allaah Ibn Ja’far (le r roulé) qu’Allaah les bénisse.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix ─ comme tous les autres Prophètes et Messagers sur eux la bénédiction et la paix ─ a accompli la mission qui lui a été confiée par Allaah.
Attaqué, insulté, dénigré, injurié, accusé de mensonge, calomnié, maltraité, humilié, marginalisé, persécuté, menacé, pourchassé, il n’a pas cessé de lutter.
Peu de temps après la fin d’un terrible blocus auquel il a été soumis avec des croyants et des croyantes, s’est achevée l’existence ici-bas de Khadiija, l’épouse qui le couvrait de son amour sans faille, qui lui était d’un soutien de tous les instants, qui a toujours résisté à ses côtés et qui a partagé les dures épreuves avec lui.
Surmontant sa peine et sa douleur, il s’est rendu à Attaaif, à l’Est de Makka, afin de continuer à rappeler le fondement du Message d’Allaah, l’Unicité (Attawhiid) qui consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande et à ne rien Lui associer.
Il a fait face, encore une fois, aux attaques, aux insanités, aux agressions, à la violence.
Blessé et saignant, il s’est réfugié dans un verger pour échapper au lynchage et s’est adressé à Allaah, dans cette émouvante plainte.
Voir :

jeudi 27 juin 2013

« DES PARTISANS DE LA LIBERTÉ »


Des femmes s’exhibent les seins en l’air, dénudées pour « dénoncer » ce qu’elles veulent.
Elles soulèvent l’enthousiasme « des partisans de la liberté ».
Des femmes sont agressées parce qu’elles portent le foulard[1] des croyantes.[2]
« Ce n’est pas prouvé », disent les imposteurs dont certains et certaines ajoutent que « ces femmes n’ont que ce qu’elles méritent car la ré-pub-lique laïque n’a pas à tolérer les signes de l’Islam[3] dans l’espace pub-lic ».[4]

BOUAZZA


[1] Dit tchador, "voile", et autres avec des connotations de mépris, des attaques, des insultes, des dénigrements, des injures, des accusations, des mensonges, des calomnies, des falsifications, des maltraitances, des humiliations, des marginalisations, des menaces, et de multiples autres agressions.
La gauche le désigne comme "une atteinte à la liberté de la femme" et l’un de ses colonisés de service, qui a fait ses classe au sein de l’équipe sioniste dite touche pas à mon pote″, avant d’être installé sur des fauteuils plus moelleux, a été chargé par ses employeurs d’exprimer le désir de voir le moulant (au niveau des fesses), l’emporter sur le voile.
Ce colonisé de service, a eu un fauteuil encore plus rentable, où il peut se remplir beaucoup plus les poches, comme d’autres potes à lui, de gauche, du centre, de droite et d’ailleurs.
Signe d’oppression est l’insulte proférée par Michel Rocard, premier ministre de François Mitterrand le révolutionnaire de gauche, installé par des imposteurs sur le trône du Palais de l’Élysée pendant quatorze ans.
Des textes ont été mis en place pour condamner le port du foulard dans des lieux dits publics.
Et dans leur déchaînement, les imposteurs continuent de recourir à n’importe quoi pour alimenter et entretenir la haine.
Ils éructent, sèment la souillure, la pourriture, la puanteur et perdent tout sens de la retenue.
Mais par la miséricorde d’Allaah, les foulards ont fleuri, fleurissent et continueront de fleurir.
Leurs parfums et leurs couleurs ont embaumé, embaument et embaumeront jusqu’à la fin de l’existence ici-bas, un temps et une espace où a retenti, retentit et retentira le chant de la résistance.
[2] Mouminaate.
[3] L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.

mardi 25 juin 2013

L’APARTHEID N’EST PAS ENCORE MORT



Nelson Mandela mourant, mobilise les médias « pour disserter sur l’homme qui a mis fin à l’apartheid en Afrique du Sud ».
S’il est vrai que le système mis en place par le colonialisme a fait subir le pire à l’homme qui symbolisait la résistance contre l’apartheid, le régime mis en place par ce même colonialisme qui y a installé à sa tête Nelson Mandela justement, n’a pas mis fin à l’oppression des populations.
Il n’y a pas si longtemps, le régime mis en place en Afrique du Sud a procédé au  massacre de dizaines de mineurs grévistes.[1]
Des massacres de l’apartheid social et de la ségrégation sociale.
C’est, comme ailleurs en Afrique, avec les régimes de « l’indépendance dans l’interdépendance » de « la révolution »[2] ou autres.
En Afrique, y compris en Afrique du Sud, la merde gicle et dégouline de partout.
Nauséabonde.
L’esclavage a fait des ravages.
Les crimes colonialistes n’ont rien épargné.
Le colonialo-impérialo-sionisme continue d’alimenter, d’entretenir et de répandre les ordures, la pourriture, la puanteur, les ténèbres.
Les systèmes mis en place par les employeurs des pays dominants, produisent des immondices dans tous les domaines.
Ce qui a été appelé « la fin de l’apartheid », « l’indépendance dans l’interdépendance », « la révolution » ou autres, n’a pas débarrassé les Indigènes des massacres, des carnages, des destructions, des pillages, des génocides, des déportations, des enfermements, des viols, des tortures, des haines, des humiliations, des corruptions, des débauches, des horreurs et autres crimes.[3]
 
BOUAZZA


[1] Le jeudi 16 août 2012 selon le calendrier dit grégorien.
[2] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
En Afrique du Sud, les chantres de l’imposture parlent de la mort de l’apartheid, alors que ses concepteurs n’ont fait que lui donner une autre apparence.

FONCTION



CHAQUE CRÉATURE ACCOMPLIT CE POURQUOI ELLE A ÉTÉ CRÉÉE PAR ALLAAH.[1]

vendredi 21 juin 2013

« L’INDIGÈNE INDIGENTE » NE « JOUE » PLUS ?



Il a fait ce dont j’ai parlé avant qu’il ne le fasse : sortir sa mère de la maison qu’elle occupait et vendre la maison qu’il a usurpée[1] du vivant de mon père.
Tout le monde le connaît comme usurpateur, mais certains ne pouvaient pas imaginer qu’il pouvait sortir sa mère de la maison qu’il était impatient de vendre.
Je me suis exprimé plus d’une fois sur cet individu, le fils aîné de la troisième épouse de mon père.[2]
J’ai bien souligné que la maison[3] a été acquise suite à des falsifications et autres combines.
Ces recours à des moyens frauduleux et à des pratiques blâmables sont innombrables et graves.
Par des falsifications, des  combines et autres auxquelles il recourt depuis des lustres, et qu’il tente vainement de camoufler, il a fait venir sa mère en France, en a fait une vielle « indigène indigente » de la colonie, à la recherche de prises en charge dites médico-sociales auprès de la métropole.
Comment s’est-elle laissée manipuler ?
Je l’ignore.
Il a obtenu pour elle en métropole ce qu’il voulait et la gardait comme « otage ».
Pourquoi s’est-elle prêtée à ce « jeu » ?
Je ne sais pas.
Toujours est-il que « l’indigène indigente » ne « joue » plus (?) et qu’une de ses filles a réussi à la rapatrier au Maroc.
Un de mes neveux qui vient juste d’apprendre que la maison a été vendue m’a écrit dans un « mail » :
« Ma mère m'a informé qu’il a vendu la maison où vivait jusque-là sa mère, ta belle mère. Elle m'a dit qu'il a acheté une « boîte d'allumettes »[4] où va loger sa mère.
J'ai reçu cette information comme un poignard dans le dos.
Une partie de mon enfance, des images belles et fuyardes, des visages dont celui de mon grand-père, des arbres et quelque poussière, un ciel bleu, presque blanc, des rayons d'un soleil chaud comme cette terre de mes ancêtres, tout cela s'est envolé d'un trait de signature.
Tout cela s'est volatilisé comme un pur mensonge.
Je lui en veux.
Je comprends mieux, je comprends parfaitement tous les sens, toutes les dimensions de ce que tu disais sur lui ».
Je lui ai répondu que « ce criminel restera le maudit qu'il est, sauf si Allaah le guide et lui permet de se repentir».[5]

BOUAZZA


 Elle n’avait pas encore vingt ans sur cette photo prise au début des années cinquante (selon le calendrier dit grégorien) sous un abricotier du jardin de la maison que nous occupions à Tafraoute, au Sud du Maroc, colonie de la métropole française et de la métropole espagnole.
Elle a épousé mon père depuis peu.
Je me tiens debout à sa gauche.
Elle porte mon frère de deux ans plus jeune que moi.
Elle est enceinte de son premier enfant, son fils aîné (qui deviendra l’usurpateur).
[1] Ainsi que de nombreuses autres choses.
[2] Décédé le samedi 4 octobre 2008.
[3] Comme le reste.
[4] "Boîte de sardines", "cage à lapin", un logement minuscule.