« La notion de famille […]
est une réalité sociale aux multiples visages et significations. Et même si
elle demeure - dans son acceptation large – une vertèbre centrale dans toute
société humaine, l’étude des règles et des pratiques sociales qui entourent sa
constitution, qui définissent sa fonction et les liens que les membres qui la
composent peuvent entretenir entre eux, révèlent une grande diversité dans ce
domaine. Les connaître et comprendre leurs logiques et leurs implications nous
incite à plus de relativisme et à moins d’ethnocentrisme dans la rencontre avec
l’autre ».[1]
En France par exemple,[2] le
modèle familial dit « dominant », est celui de la famille dite « nucléaire ».
Ce modèle est basé sur le couple
qui, lorsqu’il a des enfants, estime que seuls les parents ont la légitimité pour
décider de ce qui concerne leur progéniture, qui est leur propriété.
Et aujourd’hui, au sein de ce
couple, il arrive parfois que la mère s’arroge le rôle de « femme
experte » pour s’attribuer l’apanage des décisions en sa qualité « de
femme libérée ».
Dans ce duel qu’elle impose, elle
ne permet pas que le père de l’enfant soit associé au « pouvoir » dont
elle s’accapare et dont elle revendique l’exclusivité.
Il m’est déjà arrivé de préciser
que de nos jours en France, il est presque de règle qu’une femme de ce genre, ne
soit d’accord sur presque rien avec son conjoint.
Pour ne pas paraître « soumise »
en effet,[3] elle
est tenue de manifester son désaccord à tout bout de champ.
Il en va de sa
« libération ».
Pour des raisons qu’elle se garde
d’étayer, cette femme consent cependant à enfanter, tout en continuant de
dénoncer « la menace d’atteinte à la libération de la femme, à travers la
maternité » et de souligner qu’elle trouve « injuste » d’être
enceinte pendant plusieurs mois, d’être obligée de souffrir pour accoucher, que
la femme soit seule à souffrir et que le conjoint soit dispensé de grossesse.
Toute à ses occupations en dehors
du « foyer familial », il est bien entendu plus qu’important pour
elle que les taches dont s’occupent encore des personnes « non libérées »
pour élever les enfants, soient confiées à des institutions,[4] à des
nourrices, au mari, et à d’autres,[5] « afin
de consolider sa libération ».
Mais il va de soi évidemment, que
« personne en dehors d’elle, ne peut savoir ce qui est bon pour l’enfant ».
Même pas le père de l’enfant.
Et encore moins quelqu’un dit de
la famille élargie.
Lorsque cette femme est issue du
processus migratoire, principalement des colonies d’Afrique du Nord,[6] il
arrive qu’elle fasse encore plus pour faire voir sa « libération ».
Elle prend les travers de la
société dite d’accueil et en accentue les tares dont elle s’empare en les
affichant comme des « valeurs » de son intégration et de son
assimilation.[7]
BOUAZZA
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