vendredi 17 mai 2013

L’ENFANT QUI VEUT DÉFENDRE LA MÈRE



Mon deuxième fils a écrit[1] un jour concernant mon arrivée en France :
«À peine vingt ans[2]. Je t’imagine fier, enthousiaste, passionné, rebelle, orateur, excessif, meneur, révolté, bouleversant, rêveur, bouleversé, vivant tout simplement...
La vie t’a élevé et tu lui ressembles...
Tu es plein de certitudes et tu veux révolutionner le monde...
Un idéaliste, voilà ce que tu es...
Un idéaliste, voilà ce que tu resteras...»
Tenant compte du temps qui s’est écoulé, il a continué dans le même texte :
«À la fois d’ici, mais aussi de là-bas...Traditionnel et moderne...Futuriste et archaïque...Délirant et sérieux...Drôle et sévère...Angoissé et détendu...Tendre et implacable...La liste pourrait se poursuivre, mais ne permettrait pas de saisir tous les paradoxes du personnage !»
Il aurait pu ajouter que je suis l’enfant qui veut défendre la mère,[3] l’enfant qui espère être béni afin que les battements de son coeur, soient les même que ceux du cœur de la mère.[4]
 
BOUAZZA


[1] Texte sur le net intitulé Metis-sage, daté du mois d’avril 2006, selon le calendrier dit grégorien.
[2] Mon âge en arrivant en France (à l’époque, la majorité était à vingt et un ans).
[3] Je devais avoir trois ans lorsque j’ai été arraché à ma mère divorcée.
Mes sœurs et mon frère lui ont également été arrachés.

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