Mon deuxième fils a écrit[1] un
jour concernant mon arrivée en France :
«À peine vingt ans[2]. Je
t’imagine fier, enthousiaste, passionné, rebelle, orateur, excessif, meneur,
révolté, bouleversant, rêveur, bouleversé, vivant tout simplement...
La vie t’a élevé et tu lui
ressembles...
Tu es plein de certitudes et tu
veux révolutionner le monde...
Un idéaliste, voilà ce que tu
es...
Un idéaliste, voilà ce que tu
resteras...»
Tenant compte du temps qui s’est
écoulé, il a continué dans le même texte :
«À la fois d’ici, mais aussi de
là-bas...Traditionnel et moderne...Futuriste et archaïque...Délirant et
sérieux...Drôle et sévère...Angoissé et détendu...Tendre et implacable...La
liste pourrait se poursuivre, mais ne permettrait pas de saisir tous les
paradoxes du personnage !»
Il aurait pu ajouter que je suis
l’enfant qui veut défendre la mère,[3]
l’enfant qui espère être béni afin que les battements de son coeur, soient les
même que ceux du cœur de la mère.[4]
BOUAZZA
[1] Texte
sur ″le net″ intitulé ″Metis-sage″,
daté du mois d’avril 2006, selon le calendrier dit grégorien.
[2] Mon
âge en arrivant en France (à l’époque, la majorité était à vingt et un ans).
[3] Je
devais avoir trois ans lorsque j’ai été arraché à ma mère divorcée.
Mes sœurs et mon frère lui
ont également été arrachés.
[4]
Voir :
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