L’expulsion est une mesure prise
contre des étrangers dont la présence en France par exemple, pour une raison ou
une autre, n’est plus désirée.
La menace de l’expulsion peut
cependant prendre d’autres formes.
En effet, parfois, lorsqu’un jeune
issu du processus migratoire est arrêté pour des faits de délinquance, il
craint, même s’il bénéficie de la nationalité française, que le père, ayant des
attaches avec le pays d’origine,[1] ne
prenne la décision de le renvoyer au « bled ».[2]
Ainsi donc, le pays d’origine peut
être brandi comme une menace par un père, face à son fils délinquant,
bénéficiant de la nationalité française.
Lors d’entretiens avec des jeunes
issus du processus migratoire, bénéficiant de la nationalité française et concernés
par des actes de délinquance, j’ai constaté que certains de ces jeunes
n’étaient pas préoccupés par les conséquences judiciaires qui pouvaient
découler de ces actes, mais par la possibilité d’être renvoyés au « bled »
par leur père.
« Le bled » peut être la
pire des sanctions.
C’est incroyable mais vrai.[3]
BOUAZZA
[1]
Généralement un pays d’Afrique du Nord, bénéficiaire du statut octroyé par le
colonialisme français, et qui s’est traduit par la mise en place dans les
colonies d’"États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de
zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres de la
métropole.
Ces "États", dits ″arabo-musulmans″, sont fondés sur l’imposture, le
crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la
débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la
tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
Les croyants et les
croyantes (almouminoune wa almouminaate) savent que des ″États″
de ce genre n’ont rien à voir avec l’Islaam, que les individus placés à leur ″tête″
sont des imposteurs et que depuis des lustres, aucun État Musulman n’existe
plus, nulle part.
L’Islaam consiste à faire
de son mieux pour Adorer Allaah, comme
Allaah le demande.
Il rejette, dénonce, condamne
et combat l’imposture.
[2]
Bilaad, blaad, pays.
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