Après la mort de Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, des dévoyés
ont annoncé leur rejet de l’Islaam[1] et
renié leur engagement dans la Voie d’Allaah.
C’est ce que certains appellent
« l’apostasie ».
Ils ont mis sur pied des
alliances tribales et claniques armées pour s’attaquer à la communauté[2] des
croyants et des croyantes,[3] à
l’État des croyants et des croyantes mis en place par Mohammad sur lui la
bénédiction et la paix, selon les fondements du Message d’Allaah.
Cet État, sous la direction
d’Abou Bakr Assiddiiq après le décès du Prophète sur lui la bénédiction et la
paix, a mobilisé de grands moyens pour faire face aux multiples agressions de
ces dévoyés et défendre le Message d’Allaah.
L’armée des croyants et des
croyantes s’est battue et a vaincu ces ennemis, que certains appellent « les
apostats ».
Aujourd’hui, des individus de
pays dits « arabes » et « musulmans » se voient menacés
d’être traités « d’apostats » car ils refusent que d’autres leur
imposent de « croire », en soutenant qu’ils sont automatiquement
« musulmans » parce que « arabes ».[4]
L’Islaam n’a rien à voir avec une
« potion magique dans laquelle l’arabe tombe dès qu’il est petit et
devient musulman ».[5]
Ceux et celles qui se servent à
leur convenance des mots « apostasie » et « apostat » ne
relèvent pas de l’État des croyants et des croyantes, puisque depuis des
lustres, cet État n’existe plus nulle part.
Le Message d’Allaah, lui, est
éternel.
Les croyants et les croyantes le
savent et n’ignorent pas que l’Adoration[6]
d’Allaah, n’a pas été imposée à l’être humain.[7]
Allaah a accordé à l’être humain la
liberté de choix.
Chacun est libre de croire ou de
ne pas croire.
Allaah, Seigneur des Univers,[8] a
voulu que l’être humain ne assume la responsabilité de son choix et ne soit pas
contraint à l’Adoration.
« Pas de contrainte en
religion ![9] La voie de la raison s’est
différenciée de l’égarement.[10]
Quiconque renie la tyrannie des fausses divinités[11] et
croit à Allaah saisit l’anse la plus solide, qui ne se brise pas.[12] Et
Allaah est Audiant et Omniscient ».[13]
Les croyants et les croyantes
n’ont que faire des bavardages stériles autour des termes
« apostasie » et « apostats » utilisés pour alimenter la
confusion et entretenir l’imposture à laquelle participent des
« États » dits « musulmans ».[14]
BOUAZZA
[1]
L’Islaam, depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de
son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[2] Alomma (omma), la matrie.
[3] Almouminoune wa
almouminaate.
[4] L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu,
de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de nationalité, de
pays.
Les
représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne
peuvent jamais anéantir cette Vérité.
[5] Les
lecteurs et les lectrices de la bande dessinée ″Astérix″ connaissent ″la potion magique″
et savent comment ″Obélix″ est tombé dedans.
[6] Al’ibaada.
[7] Nous ne traitons pas
d’autres créatures dans le cadre de ce travail.
[9] Laa
ikraah fii addiine.
[10] Qad tabayyana arrochd mina alghayy.
[11] Dans
sa traduction du Qoraane, Kachriid (le ″r″ roulé) note en de bas de page au
sujet de ″taaghoute″, qu’il traduit par ″tyrannie des fausses divinités″, que le mot est ainsi employé au
singulier comme au pluriel. Il vient du verbe ″taghaa″ c'est-à-dire outrepasser les
limites, déborder. Il désigne tous ceux qui s’attribuent ou à qui on attribue
une force ou une prérogative n’appartenant qu’à Allaah. Ce sont, selon les cas,
les idoles, le diable (achchaytaane, satan), les puissants de ce monde, son
propre orgueil, etc…
Seul Allaah est capable de
bien faire ou de nuire et nulle obéissance n’est due à personne si elle
implique la désobéissance à Allaah.
Salaah Addine Kachriid
(Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban),
Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410
(1990), première édition, 1404 (1984), p. 53
[12] Famane yakfor
bittaaghoute wa youmine billaah faqad istamçaka bil’ourwa al woutqaa laa
infiçaam lahaa.
[13] Wa Allaah samii’ ‘aliim.
Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2),
Albaqara, La Vache, aayate 256 (verset 256).
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