Notre histoire commence avant
notre apparition ici-bas, par l’adhésion à la croyance à Allaah.[1]
Un fabuleux don du Créateur qui
fait que le plus important est en chaque personne.
Les hommes
et les femmes[2] naissent
croyants.
Cela n’empêche pas que des
personnes nient l’engagement par lequel elles ont reconnu qu’Allaah Est leur
Seigneur.
En
effet, des changements interviennent tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns
gardent cette croyance, les autres la perdent, et certains, selon des modalités
différentes, des cheminements divers et des voies multiples, y retournent.[3]
Allaah n’a pas voulu que les
hommes et les femmes soient contraints à l’Adoration.[4]
Les hommes et les femmes sont
donc libres de croire ou de ne pas croire.[5]
Il va de soi que cette liberté ne
s’oppose pas à la volonté d’Allaah.
Les hommes et les femmes ont
cette liberté, parce que Allaah l’a voulu.
Allaah peut imposer ce qu’Il
veut, à qui Il veut, comme Il veut, quand Il veut.
Les croyants et les croyantes[6] le
savent.
Monsieur et madame Brashatsky, un
homme d’origine russe et sa femme hongroise, vivaient en Yougoslavie.
Ils ont été arrêtés par les
forces d’occupation de l’Allemagne et déportés avec leurs deux fils, à
Auschwitz en Pologne, en 1941.[7]
L’épouse était enceinte et a
accouché d’une fille qui a été prénommée Helen.
Un médecin du camp de
concentration, courant d’énormes risques, a pris soin d’elle et de sa famille.
Après la défaite de l’Allemagne,[8] en
1945, la famille Brashatsky a quitté Auschwitz et s’est installée, trois ans
plus tard, en Palestine occupée.
L’impérialo-sionisme y a créé un État [9]et la
famille a été installée dans l’agglomération appelée Ramat Gan par l’occupant
impérialo-sioniste, dans la banlieue Est de la ville appelée Tel-Aviv par le
même occupant.
Elle part avec lui à Omm
Alfaahime.[12]
Ils se marient.
Les forces d’occupation de l’État impérialo-sioniste ont voulu mettre
fin à ce mariage et ont veillé pendant plusieurs mois à ramener Helen chez ses
parents.
Elles ne sont pas arrivées
cependant à l’empêcher de retourner auprès de son mari.
Le retour du cœur dans sa patrie.[15]
BOUAZZA
[1] ″Et lorsque ton Seigneur
tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre
eux-mêmes : ″Ne suis-Je pas votre Seigneur ?″ Ils dirent : ″Si, nous en
témoignons″
Alqoraane (Le Coran),
sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, Les Limbes,
aayate 172 (verset 172).
[2] C’est d’eux qu’il s’agit
ici.
[3] Et
lorsqu’une personne après des errements retourne à la croyance à Allaah, c’est
le "retour du cœur dans sa patrie" comme le dit pour ce qui le concerne
Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Muhammad Asad (Mohammad Açad).
[4] Al’ibaada.
[5]
Chaque personne est responsable de son choix, et sera fixée le Jour où ″quiconque aura fait le poids d’un
atome de bien le verra et quiconque aura fait le poids d’un atome de mal le
verra″.
Alqoraane (le Coran),
sourate 99 (chapitre 99), Azzalzala, La secousse, Le Tremblement de Terre, aayate
7 et aayate 8 (versets 7 et 8).
[6] Almouminoune wa
almouminaate.
[7] Selon
le calendrier dit grégorien.
[8] Dont
le régime nazi a planifié l’élimination de citoyens de confession juive en
Allemagne et dans divers pays occupés par ce régime.
[9]
Filistiine (la Palestine) était sous la domination de l’impérialisme
Britannique qui a œuvré avec d’autres, pour la création de l’Etat sioniste en
1948.
L’occupation et les
massacres se poursuivent.
[10] En 2012, elle était âgée
de soixante dix ans.
Le couple a eu huit enfants et trente et un petits
enfants.
Les enfants savaient que leur mère était de confession
juive, mais ignoraient qu’elle était née à Auschwitz.
[11] Moslime.
[12] Oum el Fahem.
[13] Voir
le Figaro du 19 avril (internet).
Article intitulé ″Une musulmane raconte sa
naissance à Aucshwitz″.
L’AFP (Agence France
Presse) a recueilli les confidences de Leila Jabbarine.
[14]
L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à
faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
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