dimanche 10 août 2014

« TOLÉRANCE » ET « INTOLÉRANCE »


Au bar d’un hôtel où ils ont leurs habitudes, deux personnes qui attendent des partenaires pour l’après-midi, se font servir un énième whisky et continuent de bavarder :
─ C’est un couple assimilé.
Lui reconnaît « les tas de droits »,[1]et a intégré « l’étable de la loi ».[2]
Il va en boîte de nuit, n’a aucun problème pour manger du porc et apprécie l’alcool.
Il a des rapports avec des femmes « libérées ».
Sa femme est « ouverte ».
Elle ne cache pas ses cheveux, s’habille « émancipée », fréquente, seule, des hommes avec qui elle fait des sorties,va aux spectacles, aux restaurants et aux soirées par exemple.
Elle fait du sport et voyage, seule, avec eux.
Elle et le mari, agissent pour ce que nous défendons : « La tolérance ».
─ D’autres malheureusement, ne sont pas assimilés.
Ils ne reconnaissent pas « les tas de droits » et n’ont pas intégré « l’étable de la loi ».
Ils ne vont pas en boîte de nuit, ont des problèmes pour manger du porc et ne boivent pas d’alcool.
Ils n’ont pas de rapports avec des femmes « libérées ».
Les femmes ne sont pas « ouvertes ».
Elles cachent leurs cheveux,[3] ne s’habillent pas « émancipées », ne fréquentent pas, seules, des hommes, ne font pas avec eux des sorties, ne vont pas aux spectacles, aux soirées et aux restaurants par exemple.
Elles ne font pas de sport et ne voyagent pas, seules, avec eux.
Elles et les maris, agissent pour ce que nous combattons « L’intolérance ».[4]
  
BOUAZZA



″Quiconque prend le droit chemin le prend pour lui-même et quiconque s’égare, s’égare à son propre détriment″.
Alqoraane (Le Coran), sourate 17 (chapitre 17), Alisraa-e, Le Voyage Nocturne, aayate 15 (verset 15).
[1] L’État de droit.
[2] Les tables de la loi.
[3] Les couvrent d’un foulard, conformément aux enseignements de l’Islaam.
En France, ce foulard dit "voile", "tchador" et autres avec des connotations de mépris, des attaques, des insultes, des dénigrements, des injures, des accusations, des mensonges, des calomnies, des falsifications, des maltraitances, des humiliations, des marginalisations, des menaces et de multiples autres agressions.
La gauche le désigne comme "signe d’oppression", en s’attaquant à l’Islaam.
Des textes ont été mis en place pour condamner le port du foulard par les croyantes, dans des lieux dits publics.
L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.

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