« À l’aube, un homme part en voyage pour
quelque affaire avec ses élèves. Sur le chemin leur apparaît quelque chose qui
se dresse devant eux et dont ils ne peuvent discerner la nature car il ne fait
pas encore clair.
L’homme
se retourne vers ses élèves et leur demande, aux uns et aux autres ce qu’il en
est.
Le
premier dit : je ne sais pas.
Le
second dit : je ne sais et n’ai aucun moyen de savoir.
Le
troisième dit : il est inopportun d’examiner ce que c’est car le lever du
jour va nous le révéler. Si c’est quelque chose de terrible, cela disparaîtra
au grand jour, si c’est autre chose, la nature en sera clairement discernable à
nos yeux.
Aucun
n’avait atteint à la connaissance.
Le
premier parce qu’il était ignorant.
Le
second parce qu’il était démuni et n’avait aucun moyen de savoir.
Le
troisième parce qu’il était paresseux et se satisfaisait de son ignorance.
Mais
le quatrième ne donna pas de réponse. Il se tint face à la chose puis se mit à
marcher dans sa direction ».[1]
Il
va finir par l’étudier, par savoir ce dont il s’agit, par en discerner la
nature et les divers aspects.[2]
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