lundi 25 août 2014

ALLAAH RÉPOND AUX INVOCATIONS


Je m’arrêtais devant la Mairie, regardais des couples qui arrivaient pour l’accomplissement des formalités administratives de mariage, ou qui repartaient après l’accomplissement de ces formalités et je faisais des invocations pour que mes fils se marient.
Par la miséricorde d’Allaah, ils se sont mariés.
J’observais par moments, de la chambre où j’utilise l’ordinateur, chambre qui était autrefois occupée par le plus jeune de mes deux fils, le petit jardin de la demeure où je suis installé avec mon épouse et invoquais Allaah pour faire de nous des grands-parents.
Par la miséricorde d’Allaah,  nous le sommes.
Deux merveilleux petits-fils qui se plaisent à jouer dans ce jardin.
Lorsque je suis avec eux, nous jouons ensemble aussi.
Précieux cadeau d’Allaah.
Dans la maison, dans le jardin, dehors, ils courent, chahutent, crient, touchent à tout, se chamaillent, nous énervent, nous charment, nous émerveillent, nous couvrent de tendresse, mangent, boivent, font pipi, caca, dorment, s’étreignent, s’affrontent, rient, pleurent, font du manège, du toboggan, tentent d’attraper des pigeons au parc, tombent, se relèvent et recommencent.
Un troisième petit-fils est arrivé et va faire pareil, ine chaa-e Allaah.[1]
D’autres suivront si Allaah veut.
Nous Lui sommes reconnaissants pour ces bienfaits et pour tous les autres.
Ma joie est grande, comme celle de mon épouse.
Nos petits-enfants nous aident à saisir plus profondément encore, le cycle fabuleux, la voie du destin de chaque être qui accomplit ce pourquoi il est ici-bas, en attendant l’au-delà.
« L’homme naît, vit ce qu’il vit et meurt. Il faut être prêt pour la mort comme pour la naissance ».[2]
  

BOUAZZA



[1] Si Allaah veut.

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