Je
m’arrêtais devant la Mairie, regardais des couples qui arrivaient pour
l’accomplissement des formalités administratives de mariage, ou qui repartaient
après l’accomplissement de ces formalités et je faisais des invocations pour
que mes fils se marient.
Par la miséricorde d’Allaah, ils se sont mariés.
J’observais
par moments, de la chambre où j’utilise l’ordinateur, chambre qui était
autrefois occupée par le plus jeune de mes deux fils, le petit jardin de la
demeure où je suis installé avec mon épouse et invoquais Allaah pour faire de
nous des grands-parents.
Par la miséricorde d’Allaah,
nous le sommes.
Deux merveilleux petits-fils qui se plaisent à jouer dans ce
jardin.
Lorsque je suis avec eux, nous jouons ensemble aussi.
Précieux
cadeau d’Allaah.
Dans
la maison, dans le jardin, dehors, ils courent, chahutent, crient, touchent à
tout, se chamaillent, nous énervent, nous charment, nous émerveillent, nous
couvrent de tendresse, mangent, boivent, font pipi, caca, dorment,
s’étreignent, s’affrontent, rient, pleurent, font du manège, du toboggan,
tentent d’attraper des pigeons au parc, tombent, se relèvent et recommencent.
Un
troisième petit-fils est arrivé et va faire pareil, ine chaa-e Allaah.[1]
D’autres
suivront si Allaah veut.
Nous
Lui sommes reconnaissants pour ces bienfaits et pour tous les autres.
Ma
joie est grande, comme celle de mon épouse.
Nos
petits-enfants nous aident à saisir plus profondément encore, le cycle fabuleux,
la voie du destin de chaque être qui accomplit ce pourquoi il est ici-bas, en
attendant l’au-delà.
« L’homme
naît, vit ce qu’il vit et meurt. Il faut être prêt pour la mort comme pour la
naissance ».[2]
BOUAZZA
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