dimanche 31 août 2014

PARABOLE SUR LE VRAI ET LE FAUX

« Il[1] a fait descendre du ciel une eau qui a coulé en torrents selon leur importance[2] et le courant a porté à sa surface une écume abondante. Et de sur quoi ils attisent le feu pour obtenir une parure[3] ou un ustensile,[4] une écume semblable.[5] Ainsi Allaah représente en parabole le Vrai et le faux. Quant à l’écume, elle s’en va au rebut et quant à ce qui profite aux gens,[6] il demeure dans la terre. Ainsi Allaah propose les paraboles ».[7]
Kachriid (Kechrid) note :
« Dans ce verset 17 se trouve l’une des plus belles paraboles du Coran.[8] Le Verbe divin[9] est comparé à l’eau du ciel. Au contact du Coran, l’humanité se réveille et, selon l’intensité de la foi de ceux qui y ont cru,[10] se déclenchent des forces plus ou moins grandes de même que l’eau fait couler des torrents inégaux en force et en étendue.
Au dessus de l’eau des torrents se forme une écume légère et abondante de même que les métaux précieux et usuels sont surmontés d’une écume (la gangue) quand on les fait fondre.
Le regard est aussitôt frappé par cette écume abondante mais sans aucune valeur et appelée à disparaître rapidement et sans laisser de trace.
C’est là le symbole de toutes les fausses valeurs, des hypocrites et des ostentateurs.
C’est pourtant ce que l’on ne voit pas de prime abord qui demeure en terre et rend service aux gens. C’est l’eau et les métaux purifiés de leur gangue qui sont la vérité. Tout le reste n’est qu’une écume éphémère.
L’écume superficielle s’en va et la bonne matière reste au fond du creuset ».[11].



[1] Allaah.
[2]  Ou prédestination selon la traduction de Kachriid (Kechrid).
[3]  Métal précieux, bijoux.
[4]  Un objet utile selon la traduction de Kachriid (Kechrid).
[5]  Se dégage une écume pareille.
[6] Ce qui est utile aux Hommes selon la traduction de Haamid Allaah (Hamidullah).
[7] Alqoraane (Le Coran), sourate 13 (chapitre 13), Arra’d, Le Tonnerre, aayate 17 (verset 17).
[8] Qoraane.
[9] D’Allaah.
[10] Qui croient.
[11] Salaah Addiine Kachriid, le ʺrʺ roulé (Salah Eddine Kechrid), traduction du Coran, Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 324.
Il m’est déjà arrivé de citer ce texte.
Voir :

samedi 30 août 2014

L’HOMO ISLAMICUS


Les civilisateurs du système colonialo-impérialo-sioniste, leurs satellites et autres oppresseurs, répètent, en imposteurs, qu’ils veillent sur le maintien de la paix universelle et ne cessent de mettre en garde contre ce qu’ils appellent le danger qui menace les États Civilisés :
« N’oubliez jamais les menaces de l’homo islamicus.
Ses capacités de nuisance sont terrifiantes.
Il ne pense qu’au terrorisme.
Depuis toujours.
Les mosquées, les logements, les hôpitaux, les écoles, les magasins, les restaurants, les hôtels, les piscines, les terrains de sport, les plages, les usines, les administrations, les monuments historiques, les sites archéologiques, les jardins, les fermes, les ruisseaux, les rivières, les fleuves, les océans, le sol, le sous-sol, l’espace et autres sont utilisés pour dissimuler tout ce qui peut servir à détruire les États Civilisés.
Des bases aériennes souterraines en béton armé sont camouflées dans des montagnes.
Des hélicoptères, des chars, des blindés et autres sont stationnés dans des grottes.
Des casernes des plus modernes sont enterrées dans le désert.
Des bunkers aussi.
Des terroristes ont des sosies.
Des stocks de munitions, de missiles, d’obus à têtes chimiques ne se comptent plus.
Des leurres sont indétectables
Des chambres à gaz sont prêtes.
Les États Civilisés croient avoir bombardé un repaire d’islamistes et une cache d’armes,[1] mais en réalité, le repaire d’islamistes et la cache d’armes n’ont pas été bombardés.
Les États Civilisés sont ainsi acculés à commettre des bavures et des dégâts collatéraux que les barbares exploitent dans leur propagande qui fait des États Civilisés,des criminels.[2]
Les armes[3] de destruction massive de l’homo islamicus sont partout.
Certes, les États Civilisés n’arrivent pas à les trouver parce qu’elles sont bien cachées, mais ils ont tous les droits pour les rechercher en ayant recours à tous les moyens, y compris les armes nucléaires et atomiques parce que les États Civilisés savent les utiliser conformément au droit international.
Les États Civilisés renforcen la légitime défense afin de maintenir la paix dans le monde.
Leurs actions sont pacifiques et les barbares qu’ils combattent sont des agresseurs.[4]
L’Organisation des Nations Unies[5] est avec les États Civilisés, ainsi que les États musulmans[6] qui réclament de continuer à être protégés par les États Civilisés.
l’Histoire, ne pardonnera pas aux États Civilisés de ne pas défendre la paix ».[7]

 BOUAZZA




[1] Pour les États ʺcivilisésʺ c’est une mosquée, un logement, un hôpital, une école, un magasin, un restaurant, un hôtel, une piscine, un terrain de sport, une plage, une usine, une administration, un monument historique, un site archéologique, un jardin, une ferme, un ruisseau, une rivière, un fleuve, un océan, le sol, le sous-sol, l’espace et autres.
[2] Bonjour les enfants, comment allez-vous ?
Je suis la bombe des États civilisés.
Votre amie.
Avec mes sœurs, nous vous défendons contre les méchants: Vos parents.
Nous vous en débarrassons.
Des fois, nous en débarrassons plus qu’il n’en faut et du coup, beaucoup d’entre vous sont aussi exterminés.
Des bavures inévitables dans la défense de la paix.
Vous le comprenez n’est-ce pas ?
Parfait.
[3] Les États ʺcivilisésʺ sont les producteurs du simple pistolet à la bombe atomique et aux armes les plus sophistiquées.
C’est eux qui alimentent le marché des ventes et des trafics d’armes, qui provoquent, qui entretiennent et qui orientent les affrontements armés au niveau mondial.
[4] Des ʺargumentsʺ de cet acabit sont servis à une ʺopinion publiqueʺ qui se targue de ʺrationalismeʺ et ʺjustifientʺ par exemple la colonisation de peuplement sioniste de la Palestine, la destruction de l’Iraq ou de la Tchétchénie, l’invasion de l’Afghanistan, le massacre de ceux qui sont attachés à l’Islaam en Chine et autres.
[5] L’ONU.
[6] Il n’y a pas d’État fondé sur l’Islaam.
L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[7] L’ONU a proclamé le 21 septembre(selon le calendrier dit grégorien) journée mondiale de la paix.
Je ne fais que reprendre ce que je ne cesse de répéter.
Voir :

vendredi 29 août 2014

LES SIONISTES SE PERMETTENT TOUT

Le système colonialo-impérialo-sioniste continue de sévir partout.
Les sionistes, qui s’y connaissent en massacres, en exterminations et autres, ne cessent de répandre les crimes.
Ils se permettent tout dans ce domaine et dans ce qui se rapporte aux agressions et aux violations des droits les plus élémentaires.
Depuis la colonisation sioniste de peuplement de la Palestine,[1] rien ne semble pouvoir arrêter leurs pratiques terroristes.
Dotés d’une aviation militaire qui n’arrête pas de semer les destructions et de s’attaquer à des populations parquées dans des réserves, d’une flotte maritime redoutable, d’innombrables chars, de missiles, d’équipements militaires les plus récents et de tous les armements sophistiqués, les sionistes ont des armes nucléaires et un arsenal atomique pour anéantir l’ensemble de la région.
Ils peuvent mobiliser d’énormes moyens dans tous les domaines à l’échelle internationale où ils font ce qu’ils veulent au niveau des États, afin de continuer à alimenter et à entretenir l’imposture selon laquelle leurs horreurs relèvent de la « défense ».[2]
Mais ce système n’éliminera jamais la résistance qui continue et continuera, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.[3]

 BOUAZZA



[1] Filistiine..
[2] Technique des imposteurs qui transforment les coupables en ʺvictimesʺ et qui font tout pour châtier quiconque rejette cette technique

jeudi 28 août 2014

TU AS MIS TES OREILLES ?

C’était en début d’après, dans un cabinet médical.
un vieux couple est arrivé avec difficulté, jusqu’à la salle d’attente.
La femme, avec un déambulateur à roues, assez volumineux, avait l’air plus fatiguée que l’homme plus âgé qui l’accompagnait, certainement son époux.
Elle était plus anxieuse aussi et n’arrêtait pas de solliciter son accompagnateur.
Après avoir défait le foulard qu’elle avait autour du coup, elle l’a plié méthodiquement, puis en fouillant dans son sac, sortait des papiers médicaux et les remettait presque aussitôt, en  posant des questions à son époux.
Á un moment, alors qu’elle donnait l’impression de ne pas entendre ce qu’il lui répétait, il a fini par lui demander, peut-être un peu plus fort, en parlant de l’appareil auditif :
─ Tu as mis tes oreilles ?
─ Oui, depuis la matinée a-t-elle répondu.
J’ai été interrompu dans mes pensées lorsque à l’arrivée de mon tour pour la consultation.
Sans hésiter, j’ai cédé mon tour à la vieille femme au déambulateur et aux oreilles mis depuis la matinée.[1]
  
BOUAZZA

mercredi 27 août 2014

« KHSSOU BRRCHIIDE »


Brrchiid[1]pour des populations du Maroc, reste synonyme de « lieu d’enfermement psychiatrique ».
Cela renvoie au colonialisme français.
En effet, sur la route de Mrraakch,[2] à une quarantaine de kilomètres de ddaar bidaa[3], au lieu-dit Brrchiid, un bourg agricole, le colonialisme français avait installé le « célèbre hôpital neuropsychiatrique ».
Des populations du Maroc disent, aujourd’hui encore, de quelqu’un qui « déraisonne », « khssou brrchiide ».[4]
Dans ce « célèbre hôpital neuropsychiatrique », le colonialisme français avait réservé une partie des locaux aux indigènes.[5]
Une sorte d’étable avec des cellules où l’on n’aurait pas mis même des bêtes maltraitées.
Les indigènes, nus, étaient enfermés, entassés sur la paille où ils dormaient, faisaient leurs besoins[6] et tentaient de survivre, lorsqu’ils arrivaient à récupérer ce que des « infirmiers » leur jetaient comme « nourriture ».
Certains mouraient de faim.[7]
Ce bagne[8] de l’horreur, faisait partie des moyens utilisés par le colonialisme français dans ses rapports avec les indigènes qui ont été, malgré une fabuleuse résistance, victimes de haines, de crimes, de massacres, de tueries, de destructions, de viols, de tortures, d’humiliations, de répressions et autres atrocités.[9]
Lorsque j’ai décidé de quitter le Maroc, des personnes avaient dit : « khssou Brrchiide ».[10]
  
BOUAZZA



[1] Berrechid, le ʺrʺ roulé.
[2] Le ʺrʺ roulé, Marrakech.
[3]  le ʺrʺ roulé, la maison blanche, Casablanca.
[4] Il lui faut Brrchiid.
[5] Les populations colonisées.
[6] Pissaient et chiaient.
[7] Les faits de ce genre sont toujours niés par les ʺcivilisateursʺ.
[8] En matière de lieux d’enfermement, de prisons, de bagnes et autres horreurs, la France s’y connaît et bat des records.
En métropole, jusqu’à une date récente, même les enfants étaient envoyés aux bagnes.
Le pays des ʺDroits de l’Hommeʺ est celui de leur négation dans de multiples domaines.
Et cela continue.
[9] Des atrocités qui ne leur étaient pas inconnues avant le colonialisme et dont elles ne se sont pas débarrassées avec ʺl’indépendance dans l’interdépendanceʺ.
ʺL’indépendance dans l’interdépendanceʺ : statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste et qui se traduit par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États",dont certains ne sont pas issus des colonies, mais sont cependant au service des métropoles, sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.

mardi 26 août 2014

LE LIVRE, LUI, EST ENCORE LÁ


J’ai connu la mère dans le cadre du travail.
Aussi, lorsque la fille, Catherine Pinchedez, a édité « La Cuisine Polynésienne »,[1] j’ai acheté un exemplaire du livre lorsqu’il m’a été proposé.
Depuis 1994,[2] je n’ai plus de nouvelles ni de la mère, ni de la fille.
Le livre, lui, est encore là.
Voici une des recettes de cuisine qui le composent :
« Filets de dorade à la tahitienne »[3]
Pour six personnes.
Préparation : 25 mn. Marinade : 6 h. Cuisson : 15 mn.
- 1,250 kg de filets de dorade.
- Huile.
- Sel.
- Poivre.
Pour la marinade :
- 10 citrons verts.
- Une feuille de laurier.
- 1 branche de thym.
Pour la mayonnaise :
- 1 gousse d’ail.
- 2 jaunes d’oeufs.
- 1 cuil. à soupe de moutarde.
- 2 dl d’huile.
- 6 feuilles de menthe fraîche.
- 1 tige de citronnelle fraîche.
Pour servir :
- Persil haché.

1. Taillez les filets de dorade en lanières transversales et mettez-les dans un grand saladier. Lavez 1 citron, essuyez-le et râpez-en le zeste au dessus d’une soucoupe. Réservez-le pour la mayonnaise. Pressez 10 citrons et versez leur jus sur le poisson (qui doit être couvert). Ajoutez la feuille de laurier émiettée et le thym. Saupoudrez le tout de sel et de poivre.
2. Couvrez et mettez au réfrigérateur. Laissez mariner de 6 à 12 h.
3. Préparez les éléments de la mayonnaise : épluchez l’ail. Hachez-le finement. Lavez les feuilles de menthe et la citronnelle. Ciselez-les.
4. Mélangez les jaunes d’oeufs et la moutarde dans un bol. Salez, poivrez. Versez l’huile en un mince filet, en remuant sans cesse à la fourchette ou au fouet électrique. Incorporez à cette mayonnaise l’ail, la menthe, la citronnelle et le zeste de citron que vous avez réservé. Couvrez et mettez au réfrigérateur.
5. Lorsque le poisson a suffisamment mariné, égouttez-le et badigeonnez-le d’huile sur toute les faces.
6. Allumez le gril du four et, la rampe est rouge, posez les morceaux de poisson sur la grille de la lèche-frite. Faites griller pendant 7 ou 8 mn sur chaque face.
7. Disposez les filets sur un plat chaud. Saupoudrez de persil haché et servez avec la mayonnaise à part dans la saucière.

Vous pouvez également cuire ces filets de dorade au barbecue.

Pour donner une note encore plus originale à ce plat, remplacez 2 citrons par 1/2 pamplemousse que vous presserez de la même façon.
Et moi j’ajoute :
Au moment de manger, n’oublions pas d’être reconnaissants pour les bienfaits infinis qui nous sont offerts par Allaah, de penser aux mères qui savent mettre les saveurs de l’amour dans chaque plat et sans lesquelles les « recettes de cuisine » ne valent rien.[4]
  

BOUAZZA



[1] Éditions Publisud, Paris, 1991.
Recettes de cuisine dans la Polynésie dite française, Îles dans l’Océan Pacifique, colonisées par l’État français.
[2] Selon le calendrier dit grégorien.
[3] Page 110 et page 111.

lundi 25 août 2014

ALLAAH RÉPOND AUX INVOCATIONS


Je m’arrêtais devant la Mairie, regardais des couples qui arrivaient pour l’accomplissement des formalités administratives de mariage, ou qui repartaient après l’accomplissement de ces formalités et je faisais des invocations pour que mes fils se marient.
Par la miséricorde d’Allaah, ils se sont mariés.
J’observais par moments, de la chambre où j’utilise l’ordinateur, chambre qui était autrefois occupée par le plus jeune de mes deux fils, le petit jardin de la demeure où je suis installé avec mon épouse et invoquais Allaah pour faire de nous des grands-parents.
Par la miséricorde d’Allaah,  nous le sommes.
Deux merveilleux petits-fils qui se plaisent à jouer dans ce jardin.
Lorsque je suis avec eux, nous jouons ensemble aussi.
Précieux cadeau d’Allaah.
Dans la maison, dans le jardin, dehors, ils courent, chahutent, crient, touchent à tout, se chamaillent, nous énervent, nous charment, nous émerveillent, nous couvrent de tendresse, mangent, boivent, font pipi, caca, dorment, s’étreignent, s’affrontent, rient, pleurent, font du manège, du toboggan, tentent d’attraper des pigeons au parc, tombent, se relèvent et recommencent.
Un troisième petit-fils est arrivé et va faire pareil, ine chaa-e Allaah.[1]
D’autres suivront si Allaah veut.
Nous Lui sommes reconnaissants pour ces bienfaits et pour tous les autres.
Ma joie est grande, comme celle de mon épouse.
Nos petits-enfants nous aident à saisir plus profondément encore, le cycle fabuleux, la voie du destin de chaque être qui accomplit ce pourquoi il est ici-bas, en attendant l’au-delà.
« L’homme naît, vit ce qu’il vit et meurt. Il faut être prêt pour la mort comme pour la naissance ».[2]
  

BOUAZZA



[1] Si Allaah veut.

dimanche 24 août 2014

IL N’Y A PAS D’ÉTAT FONDÉ SUR L’ISLAAM

L’Islaam, depuis Aadame[1]  sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État[2] des croyants et des croyantes[3] n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté[4] des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.[5]
  
BOUAZZA



[1] Adam sur lui la bénédiction et la paix.
[2] Ou la même institution appelée autrement.
[3] Almouminoune wa almouminaate.
[4] Alomma, la matrie.

samedi 23 août 2014

SUR LE CHEMIN


« À l’aube, un homme part en voyage pour quelque affaire avec ses élèves. Sur le chemin leur apparaît quelque chose qui se dresse devant eux et dont ils ne peuvent discerner la nature car il ne fait pas encore clair.
L’homme se retourne vers ses élèves et leur demande, aux uns et aux autres ce qu’il en est.
Le premier dit : je ne sais pas.
Le second dit : je ne sais et n’ai aucun moyen de savoir.
Le troisième dit : il est inopportun d’examiner ce que c’est car le lever du jour va nous le révéler. Si c’est quelque chose de terrible, cela disparaîtra au grand jour, si c’est autre chose, la nature en sera clairement discernable à nos yeux.
Aucun n’avait atteint à la connaissance.
Le premier parce qu’il était ignorant.
Le second parce qu’il était démuni et n’avait aucun moyen de savoir.
Le troisième parce qu’il était paresseux et se satisfaisait de son ignorance.
Mais le quatrième ne donna pas de réponse. Il se tint face à la chose puis se mit à marcher dans sa direction ».[1]
Il va finir par l’étudier, par savoir ce dont il s’agit, par en discerner la nature et les divers aspects.[2]



[1] Albirouni, le ʺrʺ roulé (Al Biruni), le Courrier de l’U.N.E.S.C.O. juin 1974.
U.N.E.S.C.O. (United Nations Eductional, Scientific and Cultural Organization ou Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture).

vendredi 22 août 2014

FUSION DE SEMENCES

La fusion des semences fait germer en moi, à travers le temps et l’espace, ce qui me permet de mieux saisir le Sens et de renforcer le Lien.
La mémoire résonne au rythme de l’Inoublié.
Rythme qui vient d’avant ma présence ici-bas.[1]
Rythme des couleurs originelles.
Rythme des graines qui germent.
Rythme des invocations.
Rythme de la louange.
Rythme du souvenir de Demain.
Je suis à Allaah et à Lui je retourne.[2]

 BOUAZZA



[1] ″Et lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : Ne suis-Je pas votre Seigneur ? Ils dirent : Si, nous en témoignons
Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
Il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les enfants d’Adame sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice.
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), Note en bas de la page 221.

VEILLÉE


Je reprends ce que j’ai écrit il y a un certain temps, au sujet de certains moments de l’adolescence :
« Le soir, quelques gardiens marocains des maisons des familles françaises qui étaient en métropole pour des vacances,[1]préparaient ce qu’il fallait pour la veillée.
Ils étendaient une longue natte sous un olivier et  installaient un petit « brasero »[2] pour le feu de braises nécessaire au thé à la menthe.
Mon frère, de presque deux ans mon cadet. aimait aussi.
Ils parlaient peu.
Je buvais leur mots, avec le thé à la menthe parfumé, chaud, bien sucré et généreusement offert.
J’étais un auditeur comblé.
Et sans me rendre compte, j’étais comme un champ où les mots semés rencontraient ce qui était en moi, avant même que je ne sois.[3]
Ainsi, la fusion des semences fait germer, à travers le temps et l’espace, ce qui me permet de mieux saisir le Sens et de renforcer le Lien.
Une germination qui fait que je me souviens de Demain.[4]
Par moments, l’échange était silencieux.
Nous partagions le silence et je m’abandonnais à de somnolentes rêveries, interrompues hélas par un des gardiens qui demandait, à mon frère et à moi, de regagner la maison pour dormir. Je quittais à regret le champ d’olivier ».[5]
  
BOUAZZA



[1] C’était au début des années soixante (selon le calendrier dit grégorien), peu de temps après l’octroi au Maroc, de ʺl’indépendance dans l’interdépendanceʺ, par le colonialisme français.
ʺIndépendance dans l’interdépendanceʺ,ʺindépendance nationaleʺ, ʺrévolution populaireʺ ou autres, statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[2] Mjmr, mjmaar (les ʺrʺ roulé), kanoune.
[3] Et lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : Ne suis-Je pas votre Seigneur ? Ils dirent : Si, nous en témoignons
Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
Il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les enfants d’Adame sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice.
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984), Note en bas de la page 221.
[4] La mémoire résonne au rythme de mots inoubliés.
Rythme qui vient d’avant notre présence ici-bas.
Rythme des couleurs originelles.
Rythme du Sens et du Lien.
Rythme des graines qui germent.
Rythme des invocations.
Rythme de la louange.
Rythme du souvenir de Demain.
Nous sommes à Allaah et à Lui nous retournons.