En parlant du Maroc où il était
le Résident Général[1] du colonialisme français, le
maréchal Louis Hubert Gonzalve Lyautey l’avait désigné, dans une des formules
dont il avait le secret, disent encore ses adorateurs, comme le pays froid où
le soleil est chaud.
Louis Hubert Gonzalve Lyautey
n’est plus, mais la France, de droite comme de gauche, continue de veiller sur
ce sultanat autrefois moribond, qu’elle a transformé en monarchie musclée.
À
peine installé sur le trône du Palais de l’Élysée,[2]
l’homme de gauche, François Hollande, qui a remplacé son alter ego de droite,
Nicolas Sarkozy, comme Président de la République en France, a reçu l’allégeance
d’employés placés par le système colonialo-impérialo-sionite, dans le cadre de
« l’indépendance dans l’interdépendance »,[3] à la
« tête » d’« États » en Afrique.
L’homme de gauche, François
Hollande, s’est rendu[4] au
pays froid où le soleil est chaud, conformément à la règle de ceux qui tiennent
à ce que l’Afrique continue d’être leur « chose ».
L’homme de gauche, François Hollande, est de la même famille que ceux
qui ont imposé, dicté et dictent ce qu’il faut faire ou ne pas faire, afin que
les pays continuent d’être un marché au service de la finance internationale.[5]
Il est de la même famille que ceux qui considèrent les pays comme une
propriété à partager.
Il est de la même famille que
ceux qui ont pillé et qui pillent tout ce qu’ils peuvent.
Il est de la même famille que ceux qui se sont appropriés et qui s’approprient
ce qui ne leur appartient pas.
Il est de la même famille que ceux qui ont déporté des millions
d’Africains réduits à l’esclavage et qui ont massacré des millions d’autres
dans de multiples agressions qui se poursuivent.
Il est de la même famille que ceux qui ont alimenté et qui alimentent
le mensonge, la tromperie, la tricherie et autres.
Il est de la même famille que ceux qui ont exterminé les Indiens, qui
ont jeté des bombes atomiques sur les populations du Japon, qui ont eu recours
à tous les moyens de destruction en Corée, au Vietnam, au Cambodge, au Laos, en
Irak, en Afghanistan, en Tchétchénie et dans d’innombrables autres régions.
Il est de la même famille que ceux qui ont fait et qui font tout pour
éliminer les populations Palestiniennes et dépalestiniser la Palestine par une
colonisation de peuplement soutenue depuis toujours.
Il est de la même famille que ceux qui détiennent les armes de
destruction massive les plus sophistiquées et l’armement nucléaire.
Il est de la même famille que ceux qui portent atteinte à des pays dans
de multiples domaines.
Il est de la même famille que ceux qui ont entretenu et qui
entretiennent l’imposture, en proclamant qu’ils « défendent l’humanité ».
Il est de la même famille que
ceux qui recourent aux multiples agressions et qui les nient par des discours
qui, invariablement, continuent d’être servis sous couvert de « l’intérêt
de la civilisation ».
C’est cet homme de gauche qui, au pays froid où le soleil est chaud, continue,
à parler de ce qui n’existe pas, en niant ce qui existe.
Il sait parfaitement que les
types installés à la « tête » des « États » en Afrique,[6] sont
des employés autorisés à piller, à s’enrichir, à jouir, à détruire, à
exterminer, mais sans jamais oublier de veiller aux intérêts des employeurs.
Ces employés, assoiffés d’argent,
d’horreurs, de vices et de sang, répandent les turpitudes, la pourriture,
commettent les crimes les plus abominables et les plus nauséabonds, recourent à
la torture sous toutes ses formes, sodomisent et massacrent des hommes,
violent, méprisent, humilient et tuent des femmes, maltraitent et font
disparaître des enfants.
Ils ont des comptes bancaires
partout, des lingots d’or, des pierres précieuses, des bijoux de grande valeur,
des fermes modèles, des haras, des propriétés immobilières sans nombre, des
résidences dans les « grandes capitales » et au bord de « plages
pour milliardaires », des palaces, des tableaux de peintres de renom, des
cabarets, des boîtes de nuit, des salles de jeu, des restaurants, des voitures luxueuses,
des avions, des bateaux.
Ils affament et détruisent avec
l’appui de leurs employeurs, investissent sans compter dans les lieux de la
débauche, se font livrer par vols entiers des débauchés dits stars, artistes et
autres, des alcools et des drogues à profusion, des mets pour
« civilisés » que les « barbares » ne connaissent même pas
de nom, raffolent de sexe sans frontières, de pédophilie et de partouzes
mondialistes.
Ils salissent et souillent tout, recourent à la tyrannie, à la
corruption, à la dépravation, à la censure, aux usurpations, aux vols, aux
impostures, aux falsifications, aux trafics, aux trahisons, aux tromperies, aux
tricheries, aux enlèvements, aux séquestrations, aux emprisonnements, aux
supplices, aux liquidations, aux tueries, aux massacres et autres à des degrés
inimaginables.
Pour eux, l’humain est réduit à moins que rien.
Leurs employeurs s’en débarrassent parfois lorsqu’ils ne peuvent pas
faire autrement, pour les remplacer par leurs semblables en ayant recours à un
« autre » discours destiné à maintenir la confusion, la manipulation,
l’imposture.
Ces employeurs, connaissent mieux que quiconque leurs employés, et n’ignorent rien de leurs crimes qu’ils
entretiennent et qu’ils couvrent de mille et une manières afin de rester des
employeurs et de continuer l’oppression.
Ces employés du système colonialo-impérialo-sioniste accueillent dans
des palais, des palaces et des résidences, des corrompus mâles et femelles,
pilleurs, usurpateurs, fraudeurs, trafiquants, truands, faussaires et débauchés.
Parmi « les invités »,
des habitués de gauche, du centre de droite et autres, dits responsables
politiques, élus, hauts fonctionnaires, militaires, policiers, chefs
d’entreprises, patrons de médias, syndicalistes, éditeurs, écrivains, vedettes
de cinéma, de la chanson, artistes de disciplines diverses, top-modèles,
s’adonnent aux drogues, au sexe sous toutes les formes, aux partouzes
mondialistes qui leur font vanter les mérites de « l’indépendance dans
l’interdépendance ».
Cette « indépendance dans
l’interdépendance » n’a pas débarrassé les « indigènes » de l’asservissement,
des persécutions, de l’oppression, de l’exploitation, des pillages, de
l’accaparement, des usurpations, de l’arbitraire, des enfermements, des viols
de la dignité, des tortures, des humiliations, des vexations, des injustices, de
la corruption, des débauches, des mensonges, des pourritures, des horreurs et
autres crimes.[7]
BOUAZZA
[1] De 1912 à 1925 (selon le
calendrier dit grégorien).
[2] Au mois de mai 2012.
[3]
Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est
traduit dans les colonies par la multiplication des "États"
supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de
servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États", dont ceux dits ″musulmans″
et qui n’ont rien à voir avec l’Islaam, sont fondés sur l’imposture, le crime,
la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la
débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la
tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[4] Le 3 avril 2013.
[5] La
phraséologie destinée au ″peuple
de gauche″ pour dénoncer la
finance internationale, ne trompe que ceux et celles qui le veulent bien.
[6] Et ailleurs.
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