lundi 1 juin 2015

« SALADE NIÇOISE »


Les variétés de la « salade niçoise » sont nombreuses, et suscitent d’interminables commentaires.
Si l’appellation ne change pas, les ingrédients diffèrent, y compris lorsque les uns et les autres s’accordent à admettre que dans la « recette », il y a des tomates, des poivrons, des oignons, du basilic, de la laitue, des olives noires, des oeufs durs, du thon, du citron ou du vinaigre, du sel, du poivre et de l’huile d’olive.
Avec mon épouse, nous avons séjourné du mercredi 20 au samedi 30 mai 2015[1] à Nice, d’où ce « prélude culinaire » qui peut être « goûté » de mille et une manières.
Le départ du TGV[2] de Paris, gare de Lyon a eu lieu à 14 heures 19.
L’arrivée à la gare de Nice, plus de 950 kilomètres après, à l’extrême Sud-Est, a eu lieu à 19 heures 58 ![3]
le voyage, ainsi que le séjour, nous ont été offerts par notre fils aîné et sa femme.[4]
Nous connaissions déjà cette ville du département des Alpes Maritimes,[5] en région Provence-Alpes-Côte d’Azur.[6]
Peu de temps après le départ du train, mon épouse a commencé la lecture de « Pickpocket », un roman japonais de Nakamura Fuminori.[7]
De mon côté, j’ai repris la lecture, pour la énième fois, d’un écrit d’une centaine de pages, de Driis Chchraaïbii,[8] sur Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Deux heures de TGV plus tard, des vaches blanches[9] profitaient de champs verts.
Quelques chevaux faisaient de même.
Tout d’un coup, une pelleteuse jaune, non loin de la voie ferrée.
Je pense à l’un de mes petits enfants qui apprécie ces engins.
Un panneau signalant déjà le département de l’Isère,[10] me fait penser à un autre de mes petits-fils qui a quitté la région parisienne pour ce département, depuis quelques mois.
Á 17 heures 15, premier arrêt à la gare d’Aix-en-Provence, puis un peu plus d’une heure après, arrêt à celle de Toulon.
J’avais terminé la lecture de l’écrit sur Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.[11]
Après l’arrêt à Saint-Raphaël, la mer nous tend les bras.
Albahr[12] alabyad almotawassite.
La mer blanche intermédiaire.
La mer Méditerranée.
Arrêt à Cannes.
Puis c’est Nice.
Le lendemain, au « Campo[13] caffèe », en face du « Café de Turin », nous avons tout de suite humé l’air de l’Italie, et tout le long du séjour, nous avons gardé la sensation d’être dans ce pays.[14]
D’ailleurs, lorsque nous avons voulu prendre quelque chose pour une de mes soeurs installée en région parisienne, nous avons pris des pâtes et une sauce italiennes.
La « Promenade du Paillon », du nom du fleuve qui coule sous le jardin,[15] commencée la première fois après le « Campo caffèe » par « l’Allée des Italiens », a été une de nos activités quotidiennes pendant tout le séjour.
C’est une promenade que nous avons faite dans tous les sens, et à différents moments de la journée.
Les jeux pour les enfants sont tout simplement fantastiques.
Le grand espace avec des jets d’eau enchante tout le monde et les enfants, ravis, ne s’en lassent pas : les brumisateurs et les jets d’eau en hauteur ont permis à mon épouse de s’émerveiller et de retrouver un goût d’enfance.
Le père de mon épouse était Italien.
Né en 1903 en Italie du Nord.
Arrivé en France à l’âge de 16 ans pour travailler.
Á sa mort, sa fille a trouvé dans le grenier, écrite par lui, au fond de sa boîte à outils en bois, la phrase[16] suivante :
« In mezzo del camin della mia vita, mi ritrovai in una selva oscura, chè la dritta via era smarita ».[17]
Un exilé.
Un étranger.
Un immigré.
Ses parents étaient des paysans pauvres.
Il faisait partie d’une fratrie de six enfants : trois filles et trois garçons.
Il était l’aîné.
En 1931, il avait épousé une femme dont les parents étaient commerçants[18] dans le département de la Drôme ;[19] elle faisait partie d’une fratrie de cinq enfants : quatre garçons et elle même.
Le père de mon épouse avait toujours travaillé dans le bâtiment.
Jusqu’à sa retraite.
Pendant l’occupation de la France par l’Allemagne durant ce qui a été appelé la deuxième guerre mondiale,[20] il avait été déporté, dans le cadre du « Service du Travail Obligatoire »,[21] pour être employé dans une ferme.
Quelques années après son retour en France, il avait retrouvé sa femme.
Au bout d’un certain temps,[22] ils avaient eu un enfant.
Une fille.
La seule.
Elle préparait l’agrégation d’italien[23] lorsque j’ai fait sa connaissance, peu de temps après mon arrivée du Maroc de « l’indépendance dans l’interdépendance »,[24] pour poursuivre des
études universitaires en France.[25]
Je l’ai rencontré au siège d’une association où elle était venue, comme moi, pour s’engager à assurer, bénévolement, des cours d’alphabétisation dans des foyers utilisés par les oppresseurs pour parquer des travailleurs immigrés, originaires d’Afrique du Nord principalement.
Des foyers pour « bougnoules ».[26]
Elle était venue pour me rencontrer, et je m’étais déplacé pour elle, mais nous l’ignorions.
C’est peut-être à partir de cette époque que j’avais commencé  à m’intéresser de plus en plus à l’Italie.
C’est un pays où il m’a été donné de me rendre plusieurs fois, en compagnie de celle qui est devenue mon épouse.
Nous nous sommes rendus plusieurs fois chez une de ses cousines installée, avec son mari,[27] à Turin.
Nous avons séjourné également dans leur maison à la montagne, à Santa Maria Maggiore, maison qui date, paraît-il, de 1697,[28] et dans leur appartement sur la côte méditerranéenne, à Bordighera, en Ligurie, au printemps, en dehors de la période estivale et de l’invasion des estivants.
Mes pensées continuent de voyager, et me voilà avec Haçane Ibn Alwazzaane,[29] capturé par des pirates au XVIème siècle, offert au Pape et devenu géographe.
Le géographe Jean Léon de Médicis, dit Léon l’Africain :
« […] Après avoir vécu à Grenade, sa ville natale, à Fès, à Tombouctou, au Caire, à Constantinople, Léon passe plusieurs années à Rome, où il enseigne l’arabe, écrit la partie hébraïque d’un dictionnaire polyglotte, et rédige en italien, sa célèbre « description de l’Afrique », qui va rester pendant quatre siècles une référence essentielle […].
Homme d’Orient et d’Occident […] »[30].
« À Rome, tu étais « le fils de l’Africain », en Afrique, tu seras « le fils du Roumi. »[31] Où que tu sois, certains voudront fouiller ta peau et tes prières. […]. Garde toi de ployer sous la multitude […]. Lorsque l’esprit des hommes te paraîtra étroit, dis-toi que la terre de Dieu est vaste […]. N’hésite jamais à t’éloigner, au-delà de toutes les mers, au-delà de toutes les frontières … »[32]
Cela va faire quarante deux ans, cet été, que je suis marié.
Mon épouse et moi sommes parents et grands-parents, par la miséricorde d’Allaah.
Tout est mouvement.
Tout est transformation.
Sobhaane Allaah, Rabb[33] al’aalamiine.
Gloire à Allaah, Seigneur des univers.
La mer et le ciel se rejoignent.
Des images, des couleurs, des mouvements jaillissent.
Des mots clairsemés s’associent.
Des souvenirs s’assemblent.
Des pensées se rassemblent.
Un temps et un espace Autres.
« Une vague vient du fond du passé et, lente, dandinante, puissante, déferle. Explose et fait exploser les souvenirs comme autant de bulles d’écume […].
Une autre vague vient par-dessus la première et fulgure. Etincelle et ruisselle d’une vie nouvelle. Sans nombre, débordant par-delà les rives du temps, de l’éternité à l’éternité d’autres vagues naissent et meurent, se couvrant et se renouvelant, ajoutant leur vie à la vie. D’aussi loin qu’on les entende, toutes ont la même voix, répètent le même mot : paix, paix, paix ».[34]
Vagues de sensations.
Coulée de sérénité.
Ruissellement de paix.
Battements du cœur, tels les battements du cœur de la mère, que l’enfant béni garde en lui.
Des bienfaits d’Allaah, encore des bienfaits, toujours des bienfaits.
Reconnaissance.
En prenant nos repas sur le balcon,[35] nous avons bénéficié de la présence régulière de mouettes, dans le ciel : un régal.
Dans des moments de quiétude de ce genre, je pense parfois à mes petits-enfants.
Les deux m’appellent Bagui.[36]
C’est le plus jeune,[37] d’un mois et demi, qui m’a prénommé ainsi.
Le plus âgé[38] a adopté cette appellation.
Pour eux, cela veut dire grand-père, puisque je suis leur grand-père.
C’est un fabuleux bienfait d’Allaah d’avoir des petits-enfants.[39]
Ils renforcent en moi le parfum de l’aube de la vie.
Par le simple fait de me regarder, ils savent me redire le cycle fabuleux, la voie du destin de chaque être et donc de l’enfant, qui n’appartient ni au père, ni à la mère, et qui doit accomplir ce pourquoi il est ici-bas, en attendant de rejoindre l’au-delà.
Qu’Allaah nous aide à faire de notre mieux pour l’Adorer.
Qu’Il nous éclaire et nous guide.
La prière[40] est la clé de voûte de l’Adoration.[41]
Pendant la période du voyage, il est permis de réduire à « rak’atayne »[42] les prières de quatre « rak’aate ».[43]
Autrement dit les prières d’« addohr »,[44] d’« al’asr »,[45] et d’« al’ichaa-e »[46] sont réduites de moitié.
Il est possible de faire ce qui est appelé « jam’e taqçiir »,[47] qui se traduit par la prière d’« addohr » raccourcie et puis immédiatement après, par celle d’« al’asr » raccourcie également.
Ce « groupement raccourcissement » est un « jam’e taqdiime »,[48] c’est à dire la possibilité d’accomplir une prière avant l’heure.
En période de voyage, il est aussi possible d’attendre « al’asr » puis faire « addohr » en raccourcissant et en enchaînant avec la prière d’« al’asr » raccourcie.
Ce « groupent-raccourcissement » est appelé « jam’e ta-e-khiir »[49]
Il est possible par ailleurs d’accomplir la prière d’« al’ichaa-e » raccourcie, tout de suite après celle d’« almaghrib »[50] qui, elle, reste inchangée.
Il est possible bien sûr de retarder la prière d’« almagrib » pour la faire avec la prière d’« al’ichaa-e », en raccourcissant cette dernière.
La période du voyage peut être courte ou longue.
La durée n’a pas été déterminée.
La distance par rapport au domicile habituel n’a pas été fixée, pas plus que le moyen de locomotion.
La possibilité d’écourter la prière et de faire des groupements pendant la durée du voyage est ainsi donnée dans l’acceptation la plus large.
Peux-t-on parler de Nice sans parler de la « Promenade des Anglais » ?
Un peu moins de deux semaines avant notre séjour dans cette ville, [51] presque sept mille[52] employés du « groupe » dit chinois,« TIENS »,[53] à qui ce « groupe » a « offert » un séjour en France, ont débarqué à Nice où, habillés d’uniformes bleus, ils se sont appliqués, a former avec leur corps, la plus longue phrase vue des « hauteurs » :
« Le rêve de Tiens est Nice sur la Côte d’Azur » !
Qu’aurait dit Confucius ?[54]
Je riz[55] jaune !
Fermons cette parenthèse, dite « chinoise », pour rappeler qu’il y a de cela deux siècles, des Anglais argentés, de plus en plus nombreux à hiverner à Nice, ont contribué par leur fortune, à aménager un sentier au bord de la mer, qui a pris, avec le temps, le nom de « Promenade des Anglais ».
Suite à de multiples travaux à diverses périodes, c’est aujourd’hui l’avenue qui longe ce bord de mer.
Avec une certaine catégorie de palaces.[56]
Et bien sûr, le flux ininterrompu de véhicules et de « promeneurs ».[57]
C’est au milieu des fleurs et de la verdure qui coupe ce bord de mer, que j’ai installé l’escargot arrivé à Nice avec nous.
Á la veille du voyage, mon épouse a décidé de prendre des feuilles d’une plante du petit jardin de la maison où nous sommes installés.
Lorsqu’elle avait sorti les feuilles de cette plante en arrivant à Nice, elle a été surprise par la présence d’un escargot parmi ces feuilles.
Il fallait donc lui trouver un lieu de « résidence ».
Je ne sais pas si j’ai fait le bon choix en l’installant pour son installation.
C’est un endroit où s’installent des « pleins aux as »,[58] et il aurait peut-être aimé se trouver dans un coin plus modeste.
Il pourra toujours le chercher si tel est son souhait, n’est-ce pas ?
Dans mon parcours quant à moi, il n’y a pas de « pleins aux as ».
Les bas salaires me connaissent, ce qui fait par exemple que la pension de retraite[59] qui m’est allouée, est symbolique.
Avec la pension versée à mon épouse, plus conséquente que la mienne,[60] nous arrivons à faire face à divers besoins : alhamdo lillaah.[61]
Déjà, lorsque nous étions au Maroc, en dépit des situations « privilégiées » de mon père[62] et de mon frère aîné,[63] j’ai attendu de longs mois, avant de toucher ce qui était alloué aux personnes assujetties au service dit civil, dont j’ai fait partie pendant deux ans, à mon retour au Maroc.[64]
Et c’est avec le salaire versé, sans retard, à mon épouse, professeur dans un lycée, que nous faisions « bouillir la marmite » comme dirait je ne sais pas qui.[65]
Par la suite, en ma qualité d’avocat stagiaire, je ne voulais pas de « l’argent sale », l’argent qui se fait en dehors de l’éthique.
En France, je n’ai pas changé.
Á notre retour dans ce pays, je n’ai pas trouvé d’emploi dans l’immédiat.
Cette situation me laissait le temps pour accompagner nos deux fils à l’école, et les retrouver dès la sortie.
Sur le chemin de l’école, l’eau coulait le long du trottoir.
Je tenais les enfants chacun par une main en les encourageant car il fallait d’un saut « traverser la rivière ».
Passer à l’autre rive.
Je leur contais une histoire et l’eau qui coulait le long du trottoir, c’était « la rivière » au bord de laquelle il nous arrivait de nous mettre accroupis, les doigts dans le liquide pour sentir le courant.
Un père savourant de bons moments.
Je me remémore avec émotion et reconnaissance.
Après un certain temps, j’ai fini par avoir un emploi de subalterne.[66]
Il va de soi que je ne m’attendais pas à autre chose en quittant le Maroc.
Par ailleurs, je ne me suis pas installé en France  pour « faire carrière » !
Pourquoi avoir quitté le Maroc alors ?
Peut-être parce que j’avais du mal à me situer.
Je ne savais pas comment lutter.
Comment résister.
Je craignais peut-être de sombrer dans le marécage.
De devenir une ordure.
De ne pas échapper à la pourriture.
D’en être peut-être une victime.
Quelles étaient mes convictions réelles ?
Quelles étaient mes vraies motivations ?
Quelles idées avais-je de la suite de mon parcours ici-bas ?
C’était flou.
J’étais inquiet.
J’avais peur pour mon épouse.
Je craignais pour nos deux enfants.
Quelle était la part des facteurs personnels ?
La part des facteurs familiaux ?
La part des facteurs sociaux ?
J’ai quitté le Maroc en août 1981.[67]
Quelques jours auparavant, je recevais encore des personnes au cabinet où j’effectuais mon stage d’avocat et je déambulais, avec « la robe noire »[68] au tribunal où l’avocat est à « la justice », ce que la prostituée est au proxénète.
Je suis parti un matin.
En plein été.
En pleine lumière.
Quelques semaines seulement venaient de s’écouler depuis des événements sanglants,[69] à ddaar lbidaa[70] et dans d’autres villes, contre le régime de l’imposture :
Les hommes, les femmes, les enfants en marche.
L’arsenal du maintien de « l’ordre ».
La panoplie répressive.
Les milliers d’arrestations.
Les camps de détention et de torture.
Les blessés et les tués.
Les procès en vertu de la loi colonialiste[71]sur les manifestations contraires à « l’ordre » et réprimant les atteintes au respect dû à « l’autorité ».[72]
Des saisons ont succédé aux saisons.[73]
J’ai retrouvé, par la miséricorde d’Allaah, ce que j’ai failli perdre.
Penser à Allaah en observant le jour qui se lève, le soleil et ses lueurs matinales, la lune quand elle vient après lui, la nuit qui s’étend, les canards qui évoluent dans l’eau, les oiseaux qui se déplacent dans les airs, et d’innombrables autres signes.[74]
Faire ce que je peux ici-bas comme si c’était la demeure de toujours, et me préparer à rejoindre l’au-delà à tout instant.
Saisir la dialectique de l’équilibre en Islaam.[75]
J’ai compris qu’avant même que je ne sois ici-bas, Allaah m’a offert de l’Adorer.
Notre histoire commence avant notre apparition ici-bas.
Ce commencement est marqué par notre engagement.
Un acte par lequel nous reconnaissons qu’Allaah Est notre Seigneur.
Nous sommes donc créés avec une disposition naturelle à la Croyance à Allaah.
« Alfitra »,[76] la nature conformément à laquelle nous sommes croyants.
Nous naissons croyants et croyantes.[77]
Des changements interviennent ensuite, tout au long de l’existence ici-bas.
Certains gardent cette croyance, d’autres la perdent et parfois, selon des modalités différentes, des cheminements divers et des voies multiples, y retournent.[78]
Qu’ai-je fait de mon engagement ?
Ma crainte d’Allaah[79] est grande chaque fois que je me pose cette question qui me renvoie à mes manquements, à mes égarements, à mes erreurs et autres.
« Par le soleil et par sa clarté.
Par la lune quand elle le suit.
Par le jour quand il l’éclaire.
Par la nuit quand elle l’enveloppe.
Par le ciel et par Celui qui l’a construit.
Par la terre et par Celui qui l’a étendue.
Par l’âme et par Celui qui l’a harmonieusement façonnée.
Et lui a inspiré son immoralité et sa piété.
A réussi celui qui l’a purifiée.
Et a perdu celui qui l’a corrompue ».[80]
Qu’Allaah me Pardonne et déverse sur moi Sa miséricorde.[81]
Je reviens à la « Promenade des Anglais », et à l’un de ses bâtiments.
Le « CUM ».
Le Centre Universitaire Méditerranéen.
Cela fait penser à l’Université de Nice, et au régime de l’imposture au Maroc.
En effet, le « prince héritier » a été mis à la « tête » de « l’État » à la disparition du tyran dit Hassan II, roi du Maroc, afin d’assurer la continuité du régime de l’imposture,[82] au service du système colonialo-impérialo-sioniste.
Cet autocrate dit Mohammad VI, roi du Maroc, est docteur en droit[83] de l’Université de Nice,[84] où il n’a jamais mis les pieds.[85]
Il n’y a pas longtemps, ce figurant a usé de l’un de ses « droits divins »[86] dit « droit de grâce » au profit d’un pédophile[87] d’Espagne, en continuant à porter atteinte à ce qui est fondamental et en piétinant, comme il l’a toujours fait, les droits les plus élémentaires.
Les personnes qui ont eu le courage de manifester leur indignation ont eu à faire face à la répression féroce bien connue.
La situation ayant pris des dimensions internationales, le régime de l’arrogance et du mépris a eu recours à ses bavardages stériles, creux, vides, accompagnés de combines et de magouilles invraisemblables, pour alimenter et entretenir le faux, apprécié par le système colonialo-impérilo-sioniste, son employeur.
Dans beaucoup de cas, lorsque ce régime de la turpitude craint les remontrances de son employeur  qui parfois fait semblant de « désapprouver » ce que lui-même apprécie chez ses employés  il fait appel, entre autres, à la cynique et insultante « technique » du « roi sain » et de « l’entourage malsain », afin que le premier reste toujours protégé.[88]
Autrement dit, « le roi sain », « sacré », n’a rien à voir avec ce qui est commis « à l’insu de son plein gré ».[89]
Et « alfaçaade »[90] continue.
C’est la fin du séjour à Nice.
Nous avons pris le train à 15 heures 04 et nous sommes arrivés à Paris à 20 heures 43.
Le « voyage » dans la marche de l’impermanence ici-bas, vers la permanence de l’au-delà se poursuit quant à lui, et Seul Allaah connaît le début et la fin de ce « voyage ».
« Ô être humain ! Qu’est-ce qui t’a trompé au sujet de ton Seigneur, Le Généreux ? »[91]
  

BOUAZZA




[1] Selon le calendrier dit grégorien.
[2] Train à Grande Vitesse.
[3] Au lieu de 19 heures 55.
[4] En octobre 2012, ils nous ont offert un séjour au bord de la mer, en dehors de la période estivale durant laquelle nous fuyons les côtes surpeuplées.
C’était à Saint-Jean-de-Luz dans le Pays Basque, au Sud-Ouest, les Pyrénées Atlantiques (64), en région Aquitaine (j’en est parlé dans un texte intitulé ʺEuskadiʺ).
[5] Département 06.
[6] PACA.
[7] Éditions Philippe Picquier, Arles, 2013 (ce roman policier a été publié au Japon en 2009).
[8] les r roulés.
Driss Chraïbi, L’homme du Livre, roman, Éditions Balland-Eddif, 1995.
Écrivain d’origine du Maroc, il est arrivé en France en 1945, il n’avait pas encore vingt ans, pour suivre des études universitaires.
Il s’est installé dans ce pays et y a vécu jusqu’à la fin de son existence ici-bas, survenue le premier avril 2007, à l’âge de 81 ans (il était alors installé à Crest dans la Drôme ; son corps a été ramené au Maroc et enterré à Casablanca).
Il a beaucoup écrit pour exprimer une sorte de ʺnostalgie de l’enfanceʺ, pour ʺrappelerʺ, pour ʺne pas oublierʺ, pour ʺse ressouvenirʺ, pour ʺentrevoirʺ.
ʺFils du Levant et de la Berbérie écoutez : l’Orient est en voie de mort. Il est derrière votre dos avec ses Damas, ses Baghdad et ses divisions sans fin qui ensanglantent la terre et dénaturent la parole de Dieu. Plus jamais vous n’y retournerez. Vous êtes ici à présent, en Occident, et c’est comme si vous veniez d’y naître. Parce que, moi, je vous dis que c’est ici, en Occident, que se lèvera désormais le soleil du monde !ʺ (Naissance à l’aube, Paris, éditions du Seuil, 1986, p.55-56).
J’ai beaucoup lu cet écrivain, et il m’arrive donc encore de relire certains de ses écrits, comme celui-ci, en dépit de quelques inexactitudes dans ce qui est rapporté.
[9] Des charolaises peut-être.
[10] 38.
[11] Alqoraane, le ʺrʺ roulé, est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a été chargé par Allaah de le transmettre.
Une mission de réaffirmation de l’Islaam, et d’annonce de la fin de la révélation.
[12] Leʺrʺ roulé.
[13] Champ.
[14] Je n’ignore pas que Nice a été arrachée par la France, avec d’autres territoires, à l’Italie il y a plus d’un siècle.
[15] Et dont l’embouchure m’a permis d’observer une tourterelle délaissant la mer salée, pour s’abreuver de l’eau du fleuve, en sachant de science certaine que l’eau de l’embouchure est douce.
Sobhaane Allaah, Rabb al’aalamiine (le ʺrʺ roulé).
Gloire à Allaah, Seigneur des univers.
[16] Attribuée à Dante.
[17] ″Au milieu du chemin de ma vie, je me retrouvais dans une forêt obscure, parce que j’avais perdu le droit chemin″.
[18] Ils tenaient une boulangerie-épicerie.
[19] Département 26.
[20] Une énorme importance continue d’être accordée à cette période d’occupation au nom de ce qui est appelé ʺle devoir de mémoireʺ, entretenu par un flot constant de publications, de films, d’images, de conférences, de discours, de cérémonies, de célébrations, de commémorations, d’hommages, de décorations et autres.
Mais lorsque des personnes des pays qui ont connu le colonialisme et ses horreurs pendant des dizaines et des dizaines d’années veulent parler de ces horreurs, la France qui poursuit les horreurs colonialo-impérialo-sionistes leur impose le silence avec orgueil, arrogance, et mépris en leur demandant de ʺtourner la pageʺ et même d’être reconnaissants pour l’apport ʺcivilisationnelʺ du colonialo-impérialo-sionisme ʺqui continue de veiller sur les valeurs de l’humanitéʺ !
À la "libération" de la France par exemple, la métropole festoyait pendant que dans les colonies, les populations qui résistaient au colonialisme continuaient d’être massacrées partout, même si des centaines de milliers de personnes parmi ces populations ont servi de chair à canon contre l’Allemagne.
Les crimes qui se poursuivent, sont des "inventions des obscurantistes, des fanatiques, des intégristes, des islamistes, des terroristes, des antisémites, des barbares, des ennemis des lumières, des femmes, de la démocratie", répètent lesʺcivilisésʺ.
[21] Le S.T.O.
[22] Trois ans.
[23] Qu’elle n’a pas obtenue, et qu’elle à laquelle elle ne s’est plus présentée.
[24] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
Le colonialisme a dépecé le Maroc pour en faire une colonie morcelée et partagée principalement entre la France et l’Espagne.
Le terme de protectorat utilisé, a été considéré ʺjuridiquementʺ mieux adapté pour ʺcamouflerʺ les crimes colonialistes.
Après avoir commis des horreurs avec le colonialisme en Afrique, l’État français par exemple, continue de considérer ce continent comme ses chiottes.
Les occasions ne manquent pas, depuis l’octroi des ʺindépendances dans les interdépendancesʺ, pour disserter sur les tas de droits (l’État de droit), l’étable de la loi (les tables de la loi), et poursuivre les pillages, les persécutions, les oppressions, les destructions et autres.
En métropole, chaque fois qu’un figurant, de droite ou de gauche, est installé sur le trône du Palais de l’Élysée, il rend visite aux employés des colonies, aux serviteurs du système colonialo-impérialo sioniste, dits ʺchefs d’Étatʺ, pour chier un discours, supposé apporter ʺun nouveau parfumʺ aux indigènes.
Le dernier lauréat du trône, le révolutionnaire de gauche François Hollande, ne déroge pas à la règle de ceux qui, au niveau international, distribuent les rôles aux figurants, et tiennent encore à ce que l’Afrique continue d’être caca africa.
Les colonies restent pour le système colonialo-impérialo-sioniste des réserves de matières premières et de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des dépotoirs multiples et variés et des décharges d’immondices.
Ces colonies sont dotées de moyens pour opprimer, mâter, briser, terroriser et massacrer ceux et celles qui résistent.
À cet effet, le système colonialo-impérialo-sioniste leur vend les armes nécessaires et se charge de la formation.
Ces armes sont vendues au prix fort par ce trafiquant, qui alimente, oriente, entretient et contrôle les conflits armés fomentés entre ses employés.
Doté d’avions bombardiers des plus performants dans les exterminations, d’une flotte maritime pour les agressions, d’innombrables chars de carnage, de missiles, d’équipements militaires les plus récents, d’armements sophistiqués, d’armes nucléaires, le système colonialo-impérialo-sioniste entretient et répand la terreur.
Dans ce domaine, une certaine ʺpréséanceʺ est reconnue à la France en Afrique, qu’elle continue de considérer comme sa ʺchoseʺ.
Ainsi en Afrique, et dans d’autres régions, la merde gicle et dégouline de partout.
Nauséabonde.
L’esclavage a fait des ravages.
Les crimes colonialistes n’ont rien épargné.
Le système colonialo-impérialo sioniste continue d’alimenter, d’entretenir et de répandre la puanteur et les ténèbres.
Les régimes mis en place par ce système, sanguinaires et tyranniques, constituent un terrible virus.
Ce qui a été appelé ʺla fin de l’apartheidʺ en Afrique du Sud, ʺl’indépendance dans l’interdépendanceʺ ou ʺla révolutionʺ dans les autres parties, n’a pas débarrassé les Indigènes des massacres, des carnages, des destructions, des pillages, des génocides, des déportations, des enfermements, des viols, des tortures, des haines, des humiliations, des corruptions, des débauches, des horreurs et autres crimes.
[25] Après le baccalauréat, obtenu en 1969.
[26] C’est à cette époque que j’ai appris qu’en France, les personnes originaires d’Afrique du Nord, sont appelées bougnoules, sales arabes et autres.
J’ai commencé alors à vouloir comprendre les divers aspects du processus migratoire auquel je ne connaissais rien.
Je me suis lancé dans les ʺarcanesʺ de ce processus concernant les Africains, et plus particulièrement les Africains du Nord., les ʺbougnoulesʺ.
Et au long des années, j’ai compris, de mieux en mieux, comment le colonialisme français a imposé dans les colonies à des populations entières de chercher des moyens de subsistance dans des conditions inimaginables.
Beaucoup parmi elles, rurales, se sont trouvées dans des faubourgs de villes nouvelles coloniales, contraintes de s’adapter à des modes de survie dans des bidonvilles.
Ces populations ont connu l’oppression et l’exploitation féroces, la transplantation forcée dans leur pays d’origine,  avant qu’elles ne soient obligées de le quitter parfois.
Les régimes mis en place dans les colonies par la suite et qui sévissent toujours, ont accéléré les migrations pour répondre aux exigences de la métropole, et pour en faire un trafic qui rapporte.
C’est dire que le processus migratoire lié au colonialisme français, ne peut pas être compris en occultant l’histoire de la transplantation d’êtres de sociétés rurales, d’êtres colonisés, maintenus dans l’ignorance et la misère, dépossédés et sans moyens dans des sociétés industrialisées.
La France a eu recours à la main d’œuvre colonisée et transplantée en métropole et il a fallu de longues années pour que des travailleurs immigrés, dans le cadre dit du regroupement familial, puissent entreprendre des démarches afin de demander l’autorisation de faire venir leurs femmes et leurs enfants.
Les immigrés des colonies ne cessent de faire face à de multiples injustices et agressions, qui n’épargnent pas ceux et celles qui ont obtenu la nationalité française.
Le processus migratoire a bien entendu divers ʺvisagesʺ que beaucoup s’acharnent à défigurer, afin de masquer ce qu’ils veulent cacher.
Il importe donc d’essayer sans cesse d’en saisir les développements, les modifications, les changements, et autres.
[27] Leur fille, que nous avions connue enfant, n’habite plus avec eux, depuis plusieurs années.
Nous avions connu aussi ʺla nonnaʺ, la grand-mère, la mère du mari de la cousine.
[28] Une partie du premier étage (le reste appartient à d’autres personnes) régulièrement entretenue a été entièrement et magnifiquement rénovée par les soins du mari de la cousine de mon épouse.
La finesse de l’agencement, comme c’est le cas dans pratiquement tous les logements des Italiens, dénote d’un ancien et grand savoir-faire des populations dans ce domaine.
[29] Alwazzane.
[30] Amin (Amiine) Maalouf, Léon l’Africain, Jean Claude Lattès, Paris1986, page de présentation.
[31] Roumii (le ʺrʺ roulé), du mot Romain, désigne au Maroc et ailleurs, ce qui n’est pas du bled (blad, billaad, pays).
[32] Amin (Amiine) Maalouf, opt.cit. , p.473.
[33] Le ʺrʺ roulé.
[34] Driss Chraïbi (Driis Chchraaïbii), la Civilisation ma Mère !..., Paris, éditions Denoël, 1972, p. 14.
[35] En dehors de quelques repas pris à l’extérieur, nous avons pris tous nos repas sur le balcon.
[36] Je ne sais pas comment le troisième, qui n’a pas encore un an, va m’appeler.
[37] Enfant de mon fils aîné et de son épouse.
[38] Enfant de mon fils cadet et de son épouse.
[39] Les bienfaits d’Allaah sont innombrables, et il nous est impossible de les compter.
[40] Assalaate, assalaa.
C’est l’un des piliers majeurs du Message d’Allaah.
En dehors de certains aménagements prévus, rien ne dispense une personne, saine d’esprit et pubère, d’accomplir la prière durant l’existence ici-bas.
Les cinq prières quotidiennes sont d’une obligation impérieuse (outre les cinq prières quotidiennes, les croyants et les croyantes peuvent accomplir d’autres prières).
Tous les Prophètes et Messagers, sur eux la bénédiction et la paix, accomplissaient la prière et avaient pour mission de l’enseigner (elle a connu des variations à travers le temps et l’espace, et a été fixée telle que nous la connaissons aujourd’hui, par Allaah et enseignée par Mohammad, Son ultime Prophète et Messager, sur lui la bénédiction et la paix).
[41] Al’ibaada.
[42] Le ʺrʺ roulé.
Deux cycles d’actes, deux fois une ʺrak’aʺ (le ʺrʺ roulé).
[43] Le ʺrʺ roulé.
[44] Le ʺrʺ roulé.
Début de l’après-midi.
[45] Le ʺrʺ roulé.
L’après-midi.
[46] Le soir.
[47] Le ʺrʺ roulé.
ʺGroupement-raccourcissementʺ.
[48] ʺGroupement-avancementʺ (ou avancé).
[49] Le ʺrʺ roulé.
ʺGroupement-retardement (ou retardé).
[50] Le ʺrʺ roulé.
Le coucher du soleil.
[51] Le vendredi 8 mai.
[52] 6400.
[53] Produits dits de santé, de compléments alimentaires, de beauté et autres.
[54] Philosophe Chinois (Vème siècle avant l’ère du calendrier dit grégorien).
[55] Je ris jaune !
[56] Lieux, entres autres, de rendez-vous en tous genres de pilleurs, de débauchés et autres, placés par le système colonialo-impérialo-sioniste, à la ʺtêteʺ des ʺÉtatsʺ dits ʺmusulmansʺ et d’autres ʺÉtatsʺ, pour servir ce système.
Beaucoup de palaces de ce genre en France et ailleurs, ʺappartiennentʺ à certains de ces serviteurs du système colonialo-impérialo-sioniste.
Les employés installés à la ʺtêteʺ de ces ʺÉtatsʺ dits ʺmusulmansʺ, et d’autres ʺÉtatsʺ, assoiffés d’argent, d’horreurs, de vices et de sang, répandent la pourriture, commettent les crimes les plus abominables, et les plus nauséabonds, recourent à la torture sous toutes ses formes, sodomisent et massacrent des hommes, violent, méprisent, humilient et tuent des femmes, maltraitent et font disparaître des enfants.
Ils ont des comptes bancaires partout, des lingots d’or, des pierres précieuses, des bijoux de grande valeur, des fermes modèles, des haras, des propriétés immobilières sans nombre, des résidences dans les ʺgrandes capitalesʺ et au bord de ʺplages pour milliardairesʺ, des palaces, des tableaux de peintres de renom, des cabarets, des boîtes de nuit, des salles de jeu, des restaurants, des voitures luxueuses, des avions, des bateaux.
Ils affament et détruisent avec l’appui de leurs employeurs, investissent sans compter dans les lieux de la débauche, se font livrer par vols entiers des débauchés dits stars, artistes et autres, des alcools et des drogues à profusion, des mets pour ʺcivilisésʺ que les ʺbarbaresʺ ne connaissent même pas de nom, raffolent de sexe sans frontières, de pédophilie et de partouzes mondialistes.
Ils salissent et souillent tout, recourent à la tyrannie, à la corruption, à la dépravation, à la censure, aux usurpations, aux vols, aux falsifications, aux trafics, aux trahisons, aux tromperies, aux tricheries, aux enlèvements, aux séquestrations, aux emprisonnements, aux supplices, aux liquidations, aux tueries, aux massacres et autres à des degrés inimaginables.
[57] ʺParmi toutes les nationalités qui se croisaient au rythme des soirées mondaines niçoises, les Anglais étaient relativement nombreux. C’est d’ailleurs à l’un d’entre eux, le révérend Lewis Way, que l’on doit la création de la célèbre Promenade des Anglais.
En 1821, il effectue, aidé de ses proches, une levée de fonds auprès de ses compatriotes. Cet argent lui servira à financer la construction du célèbre chemin de bord de mer mais aussi à fournir un travail à de nombreux mendiants et travailleurs niçois qui souffraient à cette période d’une mauvaise conjoncture économique.
En 1924, date de fin des travaux, le littoral niçois est dorénavant doté d’un chemin propice aux balades paisibles, la « Strada del littorale »
Elle a rapidement gagné en popularité et est devenue un lieu touristique incontournable.
Les niçois ont cependant rapidement pris l’habitude de l’appeler « el Camin dei Ingles », à savoir, la Promenade des Anglais.
C’est le nom que l’histoire retiendra officiellement au moment de l’annexion de Nice par la France en 1860ʺ.
(Promenade des Anglais : origine et histoire. Belambra, internet).
[58] Pleins d’argent.
[59] J’ai décidé d’arrêter l’activité dite professionnelle à l’âge de 58 ans, et mes années de cotisations à la retraite sont très insuffisantes, compte tenu en plus, de l’année où j’ai eu un travail salarié en France, après avoir quitté le Maroc.
[60] Elle a cotisé plus longtemps que moi, et son salaire était supérieur au mien.
[61] La louange est à Allaah.
[62] Magistrat, puis avocat en quittant l’administration, deux ans après mon retour au Maroc.
C’est dans le cabinet qu’il a ouvert où j’ai exercé comme avocat stagiaire.
[63] Député en détachement d’un poste de haut fonctionnaire.
[64] En retournant au Maroc, je devais en effet effectuer deux ans de service civil, appelé par les personnes assujetties à cette obligation, ʺservice si vilʺ.
À l’époque, un étudiant qui avait au moins une licence universitaire, était, pendant deux ans, assujetti à ce service.
Dés les premiers temps de ma ʺprise de fonctionʺ, je m’étais fait remarquer ʺnégativementʺ, en soulignant que les diplômés, ʺcadresʺ assujettis au ʺservice civilʺ, n’avaient pas les moyens de travailler, d’être au service de l’intérêt général, et que c’était ʺinadmissibleʺ.
Je ne mesurais pas que mes bonnes intentions pouvaient se traduire par de graves conséquences pour ma famille et moi.
[65] Nos revenus étaient cependant plus que très largement supérieurs à ceux de l’écrasante majorité des populations du Maroc.
[66] Mon attachement à l’éthique ne pouvait cohabiter avec l’idée de chercher à ʺgrimper les échelonsʺ, en faisant abstraction de ce dont je ne peux pas m’accommoder.
[67] J’ai quitté le Maroc une première fois, après le baccalauréat, pour des études universitaires en France où je suis resté sept ans.
Je suis retourné au Maroc en 1977, avec mon épouse et notre premier fils.
Au bout de quatre ans, je l’ai de nouveau quitté avec mon épouse et nos deux fils (le deuxième fils est né au Maroc)  pour nous installer en France où nous sommes encore, par la miséricorde d’Allaah.
Nos deux fils sont ingénieurs, époux et pères, ʺalhamdo lillaahʺ.
[68] Introduite aussi par le colonialisme français.
[69] Événements du mois de juin 1981.
[70] Addaar albaydaa-e (le ″r″ roulé), la maison blanche, Casablanca.
[71] Loi du 29 juin 1935, mise en place par la France colonialiste au Maroc colonisé, et appliquée par le régime de  l’imposture, de l’indépendance dans l’interdépendance, contre les indigènes.
Ce régime est fondé sur le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[72] Souvent, lorsque quelqu’un me demande pourquoi j’ai quitté le Maroc, je réponds par le silence, parce qu’il ne m’est pas simple de répondre de manière satisfaisante à cette question.
Parfois, je réponds par un rire.
Il m’arrive aussi de dire, en riant, que je suis parti parce que je ne suis pas resté, ou que je suis parti parce que je connais.
Dans tous ces cas, je crois que c’est une manière de signifier qu’il vaut mieux parler d’autre chose.
Il m’est arrivé d’écrire que je n’étais pas dans ʺla justificationʺ à posteriori, en notant que j’ai quitté le Maroc pour fuir l’atmosphère avilissante entretenue et répandue par un régime corrompu, fondé sur l’imposture, et maintenu par le système colonialo-impérialo-sioniste.
À l’époque où j’ai décidé de partir, je ne m’exprimais pas ainsi, mais je ne le sentais peut-être pas autrement.
J’ai quitté le Maroc surtout pour ramener mon épouse au pays qu’elle a quitté afin de m’accompagner, pour protéger nos enfants et je le dis en mots que je n’étais pas en mesure d’utiliser à l’époque   ʺpour ne pas me faire vider de ce qui me remplit avant même que je ne sois de ce mondeʺ.
[73] Il m’est arrivé d’écrire que je n’étais pas dans ʺla justificationʺ à posteriori, en notant que j’ai quitté le Maroc pour fuir l’atmosphère avilissante entretenue et répandue par un régime corrompu, fondé sur l’imposture, et maintenu par le système colonialo-impérialo-sioniste.
À l’époque où j’ai décidé de partir, je ne m’exprimais pas ainsi, mais je ne le sentais peut-être pas autrement.
Brrchiid(Berrechid) pour des populations du Maroc, reste synonyme de ʺlieu d’enfermement psychiatriqueʺ.
Cela renvoie au colonialisme français.
En effet, sur la route de Mrraakch (Marrakech), à une quarantaine de kilomètres de Ddaar bidaa (Casablanca), au lieu-dit Brrchiid, un bourg agricole, le colonialisme français avait installé le ʺcélèbre hôpital neuropsychiatriqueʺ.
Des populations du Maroc disent, aujourd’hui encore, de quelqu’un qui ʺdéraisonneʺ, ʺkhssou brrchiideʺ (il lui faut Brrchiid).
Dans ce ʺcélèbre hôpital neuropsychiatriqueʺ, le colonialisme français avait réservé une partie des locaux aux indigènes (les populations colonisées).
Une sorte d’étable avec des cellules où l’on n’aurait pas mis même des bêtes maltraitées.
Les indigènes, nus, étaient enfermés, entassés sur la paille où ils dormaient, faisaient leurs besoins (pissaient et chiaient) et tentaient de survivre, lorsqu’ils arrivaient à récupérer ce que des ʺinfirmiersʺ leur jetaient comme ʺnourritureʺ.
Certains mouraient de faim (les faits de ce genre sont toujours niés par les ʺcivilisateursʺ).
En matière de lieux d’enfermement, de prisons, de bagnes et autres horreurs, la France s’y connaît et bat des records.
En métropole, jusqu’à une date récente, même les enfants étaient envoyés aux bagnes.
Le pays des ʺDroits de l’Hommeʺ est celui de leur négation dans de multiples domaines.
Et cela continue.
L’horreur, fait partie des moyens utilisés par le le système colonialo-impérialo-sioniste dans ses rapports avec les indigènes qui ont été, malgré une fabuleuse résistance, victimes de haines, de crimes, de massacres, de tueries, de destructions, de viols, de tortures, d’humiliations, de répressions et autres atrocités (des atrocités qui ne leur étaient pas inconnues avant ce système et dont elles ne se sont pas débarrassées avec ʺl’indépendance dans l’interdépendanceʺ) ; lorsque j’ai fui le Maroc, des personnes avaient dit : ʺkhssou Brrchiideʺ.
[74] Aayaate.
[75] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
L’Islaam a trait au Message d’Allaah, Message qui, pour ce qui est des êtres humains, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir l’imposture.
[76] Le ʺrʺ roulé.
[77] Mouminoune wa mouminaate.
[78]  Et lorsqu’une personne après des errements retourne à la croyance à Allaah, c’est le "retour du cœur dans sa patrie" comme le dit pour ce qui le concerne Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Muhammad Asad (Mohammad Açad).
[79] ʺÔ vous qui avez cru ! Craignez Allaah comme Il doit être craint et veillez à ne mourir que musulmansʺ.
Alqoraane (le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘imraane (le ʺrʺ roulé), La famille de ‘Imraane, aayate 102 (verset 102).
ʺC’est Allaah qui Est digne de votre crainte si vous êtes croyantsʺ.
Alqoraane (Le Coran) sourate 9 (chapitre 9), Attawba, Le Repentir, aayate 13 (verset 13).
[80] Alqoraane (Le Coran), sourate 91 (chapitre 91), Achchamç, Le Soleil, aayate 1 à aayate 10 (verset 1 au verset 10).
[81] Arrahma (le ʺrʺ roulé).
[82] Ce régime de l’imposture, tyrannique, perfide, obscène, dépravé, corrompu, cynique et autres, considère que tout lui est permis, s’autorise le pire, ne recule devant rien pour piétiner la dignité, humilier, sévir et user de son mépris à tout bout de champ.
[83] Et pas ʺhonoris causaʺ pour je ne sais quel tour de passe-passe ou prédisposition ʺparticulièreʺ, mais avec ʺsoutenanceʺ de thèse...jury... au...Maroc...
[84] Sophia-Antipolis.
[85] En 1993, ʺla soutenanceʺ de ʺsa thèseʺ intitulée ʺLa coopération entre la Communauté Économique Européenne et l’Union du Maghreb Arabeʺ a eu lieu, avec transport et rapatriement du jury au Maroc, où il était encore ʺ prince héritierʺ.
La mention ʺtrès honorableʺ lui a été décernée bien sûr.
[86] La personne du roi est ʺsacréeʺ, et le système colonialo-impérialo-sioniste a fait ce qu’il fallait afin de faire d’un ʺsultanatʺ moribond, ʺlmkhznʺ, une monarchie héréditaire, dite de ʺdroit divinʺ.
Lmkhzn.
Almakhzane.
Le makhzen.
Terme qui renvoie à magasin, et qui s’appliquait à l’origine à l’entrepôt de stockage des vivres accumulés par ʺle sultanʺ, du mot arabe ʺsoltaaneʺ, titre que s’attribuait au Maroc un personnage soutenu par un groupe ou plusieurs, un clan ou plus, appuyé par des moyens armés, religieux, économiques, culturels et autres, pour dominer une population, contrôler un territoire et exercer la tyrannie en imposant ce qui a été appelé en français un ʺsultanatʺ.
Avant le colonialisme, cette tyrannie avait du mal à s’imposer face aux luttes des populations et le ʺpouvoirʺ du ʺsultanʺ était limité à ce que le colonialisme a appelé ʺbled lmkhznʺ (le pays du makhzen) ou ʺMaroc utileʺ, face à ce qu’il a appelé ʺbled sibaʺ (pays de l’anarchie ou Maroc inutile) pour désigner les régions qui contestaient le ʺpouvoir″ du sultanʺ.
La soldatesque colonialiste a fait en sorte que ʺle sultanatʺ regroupe le ʺMaroc utileʺ et le ʺMaroc inutileʺ.
ʺLe sultanʺ est devenu ʺroiʺ et ʺle sultanatʺ a été transformé en ʺmonarchie héréditaireʺ dite ʺde droit divinʺ.
Une tyrannie qui se réfère toujours à l’Islaam pour tenter de donner une sorte de ʺlégitimitéʺ à l’imposture que l’Islaam rejette, dénonce, condamne et combat.
Les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) savent que des régimes de ce genre, n’ont rien à voir avec l’Islaam, que les individus placés à leur ʺtêteʺ sont des imposteurs et que depuis des lustres, aucun État Musulman n’existe plus, nulle part.
ʺL’indépendance dans l’interdépendanceʺ continue l’imposture.
Ce régime est toujours appelé ʺlmkhznʺ, et le despote dit roi jouit, comme son prédécesseur, de titres usurpés, dont celui de ʺcommandeur des croyantsʺ (amiir almouminiine) dont il se sert avec une arrogance sans borne.
Il savoure le maintien de l’acte d’allégeance (bay’a), rendu humiliant par des imposteurs.
Il continue de mettre cet acte en scène, chaque année, avec ʺles dignitaires du régimeʺ, des figurants, s’inclinant devant l’idole qu’ils adorent, glorifient et vénèrent, lors d’une cérémonie détestable.
Se proclamant, comme son tyran prédécesseur, à la ʺtêteʺ d’un ʺÉtatʺ dit ʺmusulmanʺ, son statut de ʺguide religieuxʺ s’appuie sur la légende qui fait de lui un descendant de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Il s’en fout de savoir que l’un des oncles paternels de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, faisait partie de ses pires ennemis.
Et d’autres imposteurs installés à la ″tête″ des ″États″ dits ″musulmans″, ne cessent de se faire faire ″des arbres généalogiques″ leur attribuant ″des liens de parenté″ avec Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, afin de continuer à alimenter et à entretenir des fictions, en tentant de faire croire aux populations des pays où ils sévissent, que ces liens les ″légitiment″, alors qu’ils savent parfaitement, qu’ils sont dépourvus de légitimité.
Á divers niveaux, ils s’octroient des positions dans de multiples domaines, prétendent à des places à part en invoquant cette ʺfiliationʺ qui se traduit, selon eux, par ʺun droit naturel à la noblesseʺ, à ʺl’autoritéʺ, à ʺla reconnaissanceʺ, à ʺla respectabilitéʺ, à ʺla considérationʺ, au ʺprestigeʺ, aux ʺélogesʺ et  autres.
Ces appellations usurpées rendent ces imposteurs encore plus méprisables.
Le despote du Maroc, bouffi d’orgueil, d’une avidité sans limite, est l’un des premiers ʺdébiteursʺ de boissons alcoolisées, est l’un des plus amasseur d’argent pillé de la planète.
Le pillage, la tyrannie, la débauche, la torture, les mauvais traitements, les violations des droits, la corruption généralisée et autres se poursuivent.
Ce régime de l’imposture continue de piétiner la dignité, d’humilier, de sévir et d’user de son mépris des populations qu’il ne voit que serviles.
Il est nécessaire par conséquent de rappeler, encore rappeler, toujours rappeler que ce despote, comme d’autres imposteurs, continue de combattre et de brouiller ce qui se rapporte à l’Islaam, afin de continuer à alimenter et à entretenir le faux, la discorde, la turpitude et autres.
Dans beaucoup de ce qui est écrit, je ne fais que répéter ce dont j’ai déjà parlé plus d’une fois
[87] La débauche sexuelle bat son plein au Maroc.
La pédophilie est très répandue.
Des ʺautochtonesʺ, comme dirait l’autre, s’y adonnent, et tout le monde le sait.
Des dévoyés, pervers et pourris ʺautochtonesʺ, d’autres personnes de pays dits « musulmans », et de divers pays de la planète, participent ainsi à conserver au Maroc corrompu sa place de bordel où le débauché est roi.
[88]  le système colonialo-impérialo-sioniste a protégé (protectorat) le régime du sultanat contre les populations.
La protection, élargie, se poursuit.
[89] L’expression à l’insu de son plein gré a été lancée par l’émission télévisée les guignols de l’info sur canal plus en France.
Cette émission utilise des marionnettes pour représenter des personnes des milieux politiques, artistiques, sportifs et autres.
Elle croque l’actualité, comme dirait je ne sais qui, et se veut une sorte de parodie un peu de tout.
Elle s’est ainsi saisie de l’affaire du dopage de l’équipe cycliste Festina pendant le tour de France de 1998.
Le coureur vedette de cette équipe, Richard Virenque (tiens, il est né au Maroc), a nié s’être dopé intentionnellement.
Il a été mis en examen, exclu du tour de France et condamné à une suspension sportive d’une année.
Sa marionnette dans les guignols de l’info ne cesse de répéter que le dopage s’est fait à l’insu de son plein gré.
Chaque fois que quelqu’un recours à la dénégation, cette expression est alors utilisée pour en parler.
[90] La puanteur dans tous les domaines.
[91] Yaa ayyohaa alineçaane maa gharraka birabbik alkariime ?
(Les r roulés).
Alqoraane (Le Coran), sourate 82 (chapitre 82), Alinefitaar ((Le r roulé), La Fissuration, aayate 6 (verset 6).
Voir :

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