vendredi 19 juin 2015

L’ÉCLAT

L’islaam[1] fait des croyants et des croyantes[2] des résistants aux imposteurs.
Au temps de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, chargé de transmettre Alqoraane,[3]l’hostilité des ennemis de l’Islaam[4] s’est manifestée ouvertement, lorsque almoslimoune et almoslimaate[5] ne se cachaient pas pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
Le témoignage des croyants et des croyantes, proclamé, renouvelé et transmis, avec ce qui s’en suit, à travers le temps et l’espace, aiguise le ressentiment des ennemis qui ne supportent pas qu’Allaah l’Unique soit Adoré.
Les musulmans et les musulmanes ont eu alors à faire face à de multiples épreuves.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix comme d’autres Prophètes et Messagers sur eux la bénédiction et la paix   résistait aux persécutions.
Il était injurié, calomnié, accusé de mensonges, maltraité, humilié, marginalisé, persécuté, pourchassé et menacé d’être tué.
Une femme et son époux, Soumayya et Yaaçir,[6] avec d’autres,[7] ont été torturés et assassinés par les idolâtres, dont Abou Jahl,[8] l’un des pires opposants à l’Islaam.
‘Ammaar, le fils de de Soumayya et de Yaaçir a subi également des tortures, a été soumis à de terribles supplices et a failli être assassiné.
Bilaal, l’esclave noir qui était parmi les premiers compagnons de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a compris que l’affranchissement est dans la résistance pour l’Islaam.
Il a survécu aux pires supplices.[9]
Ces résistants, hommes et femmes, comme tous ceux et celles qui, ici et ailleurs, sont injuriés, humiliés, torturés, enfermés, pourchassés, liquidés parce qu’ils Adorent Allaah l’Unique, ne seront jamais vaincus et leur résistance, soutenue par Allaah, continuera jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
« Et ne dites pas de ceux qui sont tués dans le chemin d’Allaah[10] qu’ils sont morts. Ils sont plutôt vivants, mais vous ne le sentez point ».[11]
Les ennemis de l’Islaam, avec Abou Jahl à leur tête, ont décidé de bannir Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, son épouse et d’autres croyants et croyantes.
Les épreuves ont été dures, les souffrances nombreuses et le blocus, impitoyablement appliqué.
Peu de temps après la fin du bannissement et la levée du blocus, s’est achevée l’existence ici-bas de Khadiija,[12] qu’Allaah la bénisse et déverse sur elle Sa miséricorde, l’épouse qui couvrait Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, de son amour sans faille, qui lui était d’un soutien de tous les instants, qui n’a jamais cessé de lutter à ses côtés et qui a partagé les dures épreuves avec lui.
Surmontant sa peine et sa douleur, Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, s’est rendu à Attaaif,[13] à l’Est de Makka,[14] afin de continuer à rappeler le fondement du Message d’Allaah depuis toujours : Laa Ilaah[15] illaa Allaah.[16]
Il a fait face, encore une fois, aux attaques, aux insanités, aux agressions et à la violence.
Blessé et saignant, il s’est réfugié dans un verger pour échapper au lynchage.
Treize années après le début de sa mission,[17] Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, constamment menacé par les ennemis de l’Islaam, a quitté Makka pour Yatribe[18] où la population attendait son arrivée, saluée par le célèbre chant : Tala’a albdr[19] ‘alaynaa.[20]
La première préoccupation de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix en arrivant à Yatribe, a été d’aménager un lieu de prière,[21] « masjid »[22] aux travaux duquel il a participé activement et avec entrain, comme les autres.[23]
Un enthousiasme qui va marquer la marche pour la construction de l’État[24] des croyants et des croyantes.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, s’est occupé, bien évidemment, de l’organisation des différents groupes de la population afin d’asseoir les bases de cet État.
Mohammad Hamiid Allaah en parle en notant :
« À son arrivée à Médine,[25] il ne trouva pas seulement l’anarchie, mais même l’absence de vie civique organisée. Il convoqua une assemblée des représentants de toutes les tribus de la région, musulmans et non-musulmans (incluant des arabes idolâtres, des juifs et des chrétiens) et leur proposa l’établissement d’une cité-état dans le but principal de faire régner l’ordre à l’intérieur et se défendre contre les invasions extérieures.
Ceux qui acceptèrent établirent un document contenant les droits et les devoirs de l’administrateur et des administrés. Il nous est parvenu dans son intégralité et forme la première constitution écrite d’un État dans le monde, promulguée par le souverain et présentant toutes les exigences de la vie politique : indépendance à l’égard du reste du monde, tolérance religieuse à l’égard des différents groupes de la population, organisation de la justice, assurance sociale, défense, relations étrangères, législation etc…
Les non-musulmans jouissaient de l’autonomie non seulement pour leur religion et leur statut personnel, mais également dans les domaines de la justice, de la loi etc… ».[26]
« Almohaajiroune »,[27] ont été accueillis par « alançaar »,[28] et tous, dans l’amour d’Allaah et sous la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, vont renforcer l’esprit de la communauté[29] qui en dépit des multiples vicissitudes, a résisté, résiste et continuera la résistance jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Lorsque Mohammad sur lui la bénédiction et la paix s’est rendu, avec des croyants et des croyantes pour accomplir « al’omra »[30] à Makka, occupée par les ennemis de l’Islaam, ceux-ci s’attendaient à voir Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, avec ceux et celles qui l’accompagnaient, dans un état de misère, de dénuement, de faiblesse, d’épuisement et autres qui ne pouvait que réjouir ceux et celles qui s’opposent à l’Islaam.
Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, et les autres croyants et croyantes, en dépit d’un voyage de plusieurs centaines de kilomètres, dans les dures conditions de l’époque, ont accompli « attawaaf »[31] dans une moralité sans faille, une discipline, un recueillement, une force, un élan, une vivacité, une ardeur, un enthousiasme et une foi magnifiques.
Parmi les sept tournées prescrites, les trois premières ont été accomplies d’un pas vigoureux, décidé, accéléré, rapide,[32] démentant tous les ʺpronosticsʺ malveillants des ennemis de l’Islaam.
Les quatre tournées suivantes ont été accomplies lentement, toujours avec assurance, détermination et reconnaissance envers Allaah L’Unique.[33]
Á travers le temps et l’espace, la marche des croyants et des croyantes a brillé, brille et brillera d’un éclat inégalable, l’éclat de la croyance à Allaah l’Unique, l’éclat qui n’est perçu que par les coeurs non atteints de cécité.[34]
La marche continue.
« Et l’avenir est à la piété ».[35]
  
BOUAZZA



[1] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
L’Islaam a trait au Message d’Allaah, Message qui, pour ce qui est des êtres humains, est adressé à toute l’humanité.
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[2] Almouminoune wa almouminaate.
[3] Alqoraane (Le Coran) est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, haditn) ,cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
[4] Des membres de la famille de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, faisaient partie de ces ennemis, tel l’oncle paternel ‘Abd Al’ozza Ibn ‘Abd Almottalib, surnommé Abou Lahab.
Alqoraane lui a annoncé l’Enfer, ainsi qu’à son épouse.
Que périssent les deux mains d’Abou Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu’il a acquis. Il sera brûlé dans un feu plein de flammes. De même que sa femme, la porteuse de bois. Avec une corde de fibres, attachée à son cou.
Alqoraane (Le Coran), sourate 111 (chapitre 111), Almaçad, Les Fibres, aayate 1 à aayate 5 (versets 1 à verset 5).
Cela n’a pas dissuadé les criminels, sanguinaires, tyrans et imposteurs, aujourd’hui au service des employeurs du système impérialo-colonialo-sionistel, installés à la tête des États dits musulmans, de se faire faire des arbres généalogiques leur attribuant des liens de parenté avec Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, afin de continuer à alimenter et à entretenir le faux et l’ignorance, en tentant de faire croire aux populations des pays où ils sévissent, que ces liens les légitiment″, alors qu’ils savent parfaitement, qu’ils sont dépourvus de légitimité.
Ces traîtres s’octroient dans ce domaine des titres qui les rendent encore plus méprisables.
[5] Les musulmans et les musulmanes.
[6] Le r roulé.
[7] Qu’Allaah les bénisse tous et toutes, les couvre de Sa miséricorde et nous réunisse au Frdaws Ala’elaa, le Paradis Suprême.
[8] ‘Amr Ibn Hichaame Ibn Almoghiira (les ″r″ roulés), surnommé Abou Jahl (le père de l’ignorance).
Il s’attaquait à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, l’injuriait et l’avait même blessé en le frappant.
Cet ennemi d’Allaah qui rêvait d’en finir avec la résistance des croyants et des croyantes, a été tué par les résistants et les résistantes de l’Islaam, conduits par Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, lors de la bataille de Badr (le ″r″ roulé).
[9] Abou Bakr, appelé plus tard Abou Bakr Assidiiq (le véridique), le plus proche compagnon de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a payé la forte somme exigée par celui qui était décidé à lui faire subir le pire jusqu’à sa mort.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a désigné Bilaal par la suite comme ″mouaddine″ (qui assure l’appel à la prière).
Le mot est devenu muezzinen français.
[10] Dans la Voie d’Allaah, dans le sentier d’Allaah, pour la cause d’Allaah, pour le Message d’Allaah.
[11] Alqoraane (Le Coran), sourate 2 (chapitre 2), Albaqara (La Vache), aayate 154 (verset 154).
[12] Khadija qu’Allaah la bénisse et la couvre de Son Amour.
[13] Attaa-i-f.
[14] La Mecque, en Arabie.
[15] Divinité.
[16] Il n’y a de Ilaah qu’Allaah.
[17] Qui va durer vingt trois années.
[18] Où l’ont devancé des croyants et des croyantes, bénéficiaires de l’accueil de leurs frères et sœurs en Islaam.
Cet exil de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, alhijra (le r roulé), l’hégire, l’émigration, marque le point de départ, l’an 1 d’alhijra, selon le calendrier des croyants et des croyantes (cet an 1 correspond à 622).
Avant cet exil, des croyants et des croyantes ont été accueillis et bien traités à Alhabacha (l’Abyssinie, l’Éthiopie) où ils ont pu échapper aux persécutions des ennemis d’Allaah.
Par la suite, ils ont rejoint leurs frères et sœurs en Islaam, à Yatribe.
[19] Le r roulé.
[20] La pleine lune s’est levée au dessus de nous.
[21] Qui est également un lieu d’apprentissage et d’enseignement dans la Voie d’Allaah.
[22] Prosternatoire, du verbe arabe sajada″, se prosterner.
Le mot ″masjid, est devenu  mosquée en français.
[23] Les appartements privés de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, ont été aménagés autour du masjid.
Il y a vécu avec ses femmes, qu’Allaah les bénisse et les couvre de Sa miséricorde et de Son Amour, jusqu’à sa mort.
Il est enterré dans la chambre qu’il partageait avec son épouse ‘Aaicha.
Alaswad a demandé à ‘Aa-i-cha, qu’Allaah la bénisse, comment agissait le Prophète sur lui la bénédiction et la paix, avec les siens (comment il était au sein de son ménage).
Elle a dit qu’il était au service des siens (il accomplissait les taches ménagères).
Sahiih AlbokhaariI (l’authentique de Boukhari), Bayroute (Beyroute), Loubnaane (Liban), éditions Daar Alqalame, 1407(1987), tome 4, baab (chapitre) 562, hadite (hadith) 921, p. 334-335.
[24] L’utilisation de ce terme n’écarte pas d’autres appellations.
[25] Yathrib, Yatribe, Almadiina.
[26] Muhammad hamidullah, Problèmes constitutionnels aux premiers temps de l’Islam, Paris, Dar Alazhar, 1988, p. 41-42
Le titre aurait dû être par exemple « Problèmes constitutionnels aux derniers moments de la vie de l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix ».
S’agissant des êtres humains, l’Islaam remonte à Aadame sur lui la bénédiction et la paix.
Aujourd’hui, l’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part,  mais les membres de la communauté des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[27] Le r roulé, les exilés, les émigrés persécutés à Makka parce qu’ils ont adhéré à l’Islaam.
[28] Le r roulé.
Les disciples, les partisans de Yatribe.
Ceux et celles qui, en adhérant à l’Islaam, ont demandé à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, de venir s’installer à Yatribe, en l’assurant de leur protection.
[29] Alomma, la matrie.
Le fondement de cette omma procède du fondement du Message d’Allaah depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix.
L’identité qui en découle, l’identité des croyants et des croyantes depuis Aadame sur lui la bénédiction et la paix, permet de sortir des ténèbres à la Lumière, de témoigner, de rappeler, de transmettre.
Lorsque, à la mort d’Abou Bakr Assiddiiq, la désignation de ‘Omar Ibn Alkhattaab pour lui succéder  à la tête de l’État a eu lieu, ‘Omar Ibn Alkhattab, tout en acceptant de servir et d’assumer ses responsabilités, n’a pas manqué de s’interroger sur la politique à suivre afin d’assurer au mieux sa fonction dans le respect du Message d’Allaah et des enseignements de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Il a exprimé en public sa crainte devant cette lourde tâche et sa peur de faillir à son devoir vis à vis des croyants et des croyantes.
Dans l’assistance, des personnes l’ont rassuré et lui ont fait savoir que tout manquement à sa mission serait combattu, au besoin par les armes.
Après les avoir écoutées, ‘Omar a remercié Allaah qui a fait de lui un membre de cette prodigieuse Omma d’Alqoraane et d’Assonna.
Après Abou Bakr Assidiiq et‘Omar Ibn Alkhattaab, il y a eu ‘Othmaane Ibn ‘Affaane et ‘Aliyy Ibn Abii Taalib.
Ce sont les quatre chefs de l’État des croyants et des croyantes, dits alkholafaa-e arraachidoune(les successeurs bien guidés).
Ils étaient des compagnons de Mohammad, l’ultime prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
[30] Le ʺrʺ roulé.
Traduite par petit pèlerinage.
[31] Traduit par circumambulation, ʺattawaafʺ consiste pour les croyants et les croyantes, à effectuer, pendant « alhajj » (le pèlerinage) ou « al’omra » (petit pélerinage), les tournées prescrites autour d’« alka’ba » (la Kaaba) à Makka.
[32] Traduit par ʺharwalaʺ (le ʺrʺ roulé).
[33] Les sept tournées prescrites, continuent d’être accomplies ainsi.
[34] ʺCe ne sont pas les yeux qui sont atteints de cécité, mais les cœurs qui sont dans les poitrinesʺ.
[34] Alqoraane (Le Coran), sourate 22 (chapitre 22), Alhajj, Le Pèlerinage, aayate 46 (verset 46).

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