samedi 6 juin 2015

Le débauché est roi

Au Maroc, les populations locales contaminées,[1] alimentent et entretiennent la corruption des moeurs,[2] clé de voûte du régime de l’imposture.
Tout est fait pour que le virus se répande encore et encore.
Les festivals,[3] les concerts et les multiples manifestations internationales tendent à consolider le règne de la débauche.
S’agissant de sexe, la fornication bat son plein, l’adultère est partout, la prostitution fait rage, la pédérastie est enracinée, la sodomie est courante, le lesbianisme est implanté, et les pédophiles n’ont que l’embarras du choix.
Comme les autres colonies, le Maroc reste pour les métropoles une réserve de matières premières, de main d’œuvre, un marché pour tout écouler, un point stratégique recherché, un terrain d’expérimentation dans divers domaines, un dépotoir varié, et bien entendu un lieu où le débauché est roi.
Il est fait appel à maintes supercheries afin que les colonies « où le soleil est chaud »,[4] soient mises à con-tribution[5] dans la diversité cul-turelle.[6]
Dans des palaces et des résidences, des représentants des métropoles s’y vautrent, et y sont accueillis dans les règles de la soumission dite« hospitalité ».
Et après des orgies et autres ébats[7] habituels, des commu-niqués,[8] toutes tendances con-fondues,[9] cherchent à faire sentir l’esprit « de pet »[10] qui caractérise ces « échanges ».
Le Maroc s’est vu octroyer, depuis des décennies, « l’indépendance dans l’interdépendance », dite aussi « indépendance nationale », « révolution populaire », et tutti quanti.
Cela se rapporte en fait au statut qui s’est traduit, comme dans d’autres colonies, par la mise en place de figurants subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs du système colonialo-impérialo-sioniste.
Ces figurants ─ dont beaucoup se disent adeptes de ce que leurs employeurs appellent « l’islam de tolérance » par analogie aux maisons du même nom ─ sont installés à la « tête » d’« États » fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et la négation de l’être humain.
Les figurants s’acquittent des tâches qui leur sont assignées par des employeurs qui s’en débarrassent dès qu’ils ne servent plus, et les remplacent par de plus serviles, qui n’attendent que « ça ».[11]
  
BOUAZZA



[1] Et qui ne cherchent pas à s’attaquer aux causes de la contamination.
[2] Alfahchaa-e.
[3] Durant le dernier en date, dit ʺmawazineʺ, le dévoilement anatomique de Jennifer Lopez, dite ʺbomba latinaʺ, et son exhibitionnisme au soir du vendredi 29 mai 2015 (selon le calendrier dit grégorien), ont con-forté la marque de fabrique des fesses-tivités.
Ce fesse-tival se tient depuis 2001, avec aussi le con-cours des homosexuels et des lesbiennes, dans un espace où l’ʺÉtatʺ dit ʺmusulmanʺ, ne se soucie aucunement du Message d’Allaah.
C’est une ʺassociationʺ dite ʺMaroc culturesʺ qui est chargée de l’organisation de ce spectacle cul-turel, sous le patronage du figurant dit Mohammed VI, roi du Maroc, affublé du titre de ʺcommandeur des croyantsʺ, amiir almouminiine (le ʺrʺ roulé).
[4] En parlant du Maroc où il était le Résident Général du colonialisme français, le maréchal Louis Hubert Gonzalve Lyautey l’avait désigné, dans une des formules dont il avait le secret, disent encore ses adorateurs, comme ʺle pays froid où le soleil est chaudʺ.
[5] Contribution.
[6] Culturelle.
[7] Débats.
[8] Communiqués.
[9] Confondues.
[10] De paix.

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