mardi 30 juin 2015

TA MÈRE L’A FAIT MILLE ET UNE FOIS

Au temps où je me décarcassais pour donner un coup de main (ou de pied) à des mineurs délinquants qui en avaient besoin pour laisser tomber la délinquance, je n’hésitais pas à donner une recette de « cuisine »
Je reprends celle du « poulet aux aubergines »,[1] qu’appréciait Larbii.[2]
Ré-capitulons :
Tu prends des aubergines (pas celles qui mettent des prunes aux caisses en stationnement interdit), tu les laves, tu coupes la queue (pas celle à laquelle tu penses), tu les partages en deux avec minutie (ou avec Nathalie si tu veux) et tu les mets dans l’eau salée.
Après, tu les épluches dans le sens de la longueur, en gardant à intervalles égaux, des parties de deux centimètres avec leur peau (c’est peut-être chiant, mais n’oublie pas que ta mère l’a fait mille et une fois avec amour).
Tu coupes en rondelles de deux centimètres d’épaisseur.
Tu étales sur un plat (je sais, tu aimes étaler, mais pas sur un plat).
Tu saupoudres de sel fin au fur et à mesure afin qu’elles ne noircissent pas (même si tu es basané et que tu n’a rien contre les noirs).
Tu fais frire à l’huile bouillante d’arachide (de Rachiid[3] si tu préfères) ou d’olive (comme le prénom de ta copine de l’école primaire Jules Ferry, je me rappelle).
Tu fais frire des deux côtés.
Tu laisses égoutter.
Le poulet, (pas celui qui t’a embarqué au commissariat pour « vérification d’identité »), tu le coupes, tu places les morceaux dans une cocotte (non pas celle que tout ton quartier connaît) avec tout ce qu’il faut : safran, gingembre, poivre, sel, coriandre, huile et deux verres d’eau.
Cuisson a feu doux.
Toute une vie s’il le faut.
Laisser le temps au thon[4] disaient certains zé certaines, en oubliant qu’il en faut pour le poulet aussi.
En cours de cuisson, tu ajoutes un peu d’eau si nécessaire.
Lorsque c’est cuit, tu mets dans un plat avec la sauce autour.
Les aubergines sont au dessus du poulet (parfois c’est l’inverse, mais pour cette fois, c’est ainsi).
Tu sers chaud.

Au moment de manger, n’oublie pas de partager ce délice, d’être reconnaissant pour les bienfait infinis qui te sont offerts, de penser à ta mère qui sait mettre les saveurs de l’amour dans chaque plat et sans laquelle les « recettes de cuisine » ne valent rien.[5]

BOUAZZA



[1] Latiifa bannaanii Smiirs (le ʺrʺ roulé), Latifa Bennani-Smires, la cuisine Marocaine, Casablanca (Maroc), Almadaariis (Almadariss), 1983, P. 103.
[2] Larbi, Al’arabii, l’Arabe (le ʺrʺ roulé).
[3] Rachid (le ʺrʺ roulé).
[4] Pour ne pas admettre que rien n’a changé avec la gauche au pouvoir et que la gauche et la droite c’est bonnet blanc et blanc bonnet, François Mitterrand, président de gauche de la République française de 1981 à 1995 aimait répéter avec ses chroniqueurs et niqueuses du parti socialiste qu’ ʺil faut laisser le temps au tempsʺ.
Ils prenaient des airs de je ne sais quoi pour parler du thon des sœurs Ise (le ʺtemps des cerisesʺ, une chanson de 1866 (selon le calendrier dit grégorien) qu’ils cherchaient à faire passer pour une chanson de ʺgaucheʺ de 1871, année du soulèvement populaire dit ʺCommune de Parisʺ).
La gauche ─ comme toutes les autres composantes de l’échiquier politique ─ n’est pas à une tromperie près !

DANS LA FOI ET LA BONNE HUMEUR

Les croyants et les croyantes[1] continuent de jeûner durant ce mois de ramadaane[2] dans la foi et la bonne humeur.
Être en état de jeûne ne consiste pas seulement à renoncer aux aliments, aux boissons ou aux relations sexuels entre l’époux et l’épouse,[3] de l’aube au coucher du soleil.
Être en état de jeûne signifie aussi faire plus d’efforts dans les domaines de la sincérité et de l’endurance.[4]
Faire plus d’efforts pour s’éloigner des actes impudiques et de toute mauvaise action.
Faire plus d’efforts pour augmenter les bonnes oeuvres.
Faire plus d’effort pour être mieux à l’écoute.
Faire plus d’efforts pour renforcer l’humilité et aller vers l’équilibre.
Faire plus d’efforts pour consolider la Foi.[5]
Faire plus d’efforts pour mieux saisir le Sens et renforcer le Lien.
Faire plus d’efforts pour s’améliorer et devenir meilleur dans la Voie d’Allaah.
Les croyants et les croyantes font de leur mieux dans ces domaines comme dans d’autres, et savent que ramadaane est un mois purificateur.[6]
Le soir, la rupture du jeûne ne signifie pas la gloutonnerie et l’excès de sexe.
Le soir, la rupture du jeûne signifie l’amour, la rencontre, l’échange, le partage, le pardon, la bonne humeur, la prière,[7] l’invocation, le rappel, la continuation de l’effort sur soi.
Le soir, la rupture du jeûne signifie la reconnaissance, les remerciements adressés à Allaah pour ce bienfait et pour tous les autres.[8]

BOUAZZA



[1] Almouminoune wa almouminaate
[2] Ramadan.
[3] L’époux est un homme et l’épouse est une femme.
[3] Les époux s’abstiennent des relations sexuelles durant la journée du jeûne.
S’agissant des relations sexuelles en général, il est à rappeler qu’en dehors du mariage, l’Islaam les condamne.
[4] Assabr (le r roulé).
[5] Aliimaane.
[6] Motahhir (le r roulé).
[7] Assalaate.

lundi 29 juin 2015

QUE FAIRE ?

L'entêtement peut constituer une pathologie grave qui nécessite de se soigner sérieusement et d'invoquer Allaah pour la guérison.[1]
C'est dire que nous devons faire de notre mieux pour résister, particulièrement aux pulsions et aux impulsions.
Que faire cependant lorsqu’une personne persiste à alimenter et à entretenir la pathologie ?[2]
  
BOUAZZA

dimanche 28 juin 2015

PAIX


Les croyants et les croyantes[1] jeûnent en ce mois de ramadaane.[2]
Un mois pour consolider la purification du corps et de l’esprit.
Être en état de jeûne ne consiste pas seulement à renoncer aux aliments, aux boissons ou aux relations sexuels entre l’époux et l’épouse.[3]
Être en état de jeûne signifie aussi faire plus d’efforts dans les domaines de la sincérité et de l’endurance.[4]
Faire plus d’efforts pour s’éloigner des actes impudiques et de toute mauvaise action.
Faire plus d’efforts pour augmenter les bonnes oeuvres.
Faire plus d’effort pour être mieux à l’écoute.
Faire plus d’efforts pour renforcer l’humilité et aller vers l’équilibre.
Faire plus d’efforts pour consolider la foi.[5]
Faire plus d’efforts pour mieux saisir le Sens et renforcer le Lien.
Faire plus d’efforts pour s’améliorer et devenir meilleur dans la Voie d’Allaah.
Ramadaane est un mois purificateur.[6]
Le soir, la rupture du jeûne signifie l’amour, la rencontre, l’échange, le partage, le pardon, la prière,[7] l’invocation, le rappel, la continuation de l’effort sur soi.
Le soir, la rupture du jeûne signifie la reconnaissance, les remerciements adressés à Allaah pour ce bienfait et pour tous les bienfaits.
[…] la religion est un ensemble solidaire de trois éléments : la foi, les actes de la foi[8] et la législation qui régit tous les rapports de l’homme avec Allaah, avec lui-même et avec autrui.
Faire le bien sans croire à Allaah n’aura aucune récompense.
Croire à Allaah et ne pas pratiquer les rites de la religion[9] n’est que pur mensonge.
Faire la prière ou aller au pèlerinage tout en enfreignant les lois de la morale et de la justice ou en commettant les choses interdites n’est que pure hypocrisie et ostentation.
Une foi qui ne se reflète pas dans tous les actes et paroles n’en est point une.[10]
Et les serviteurs d’Allaah marchent sur terre humblement et lorsque les ignorants[11] agissent pour le chaos, les serviteurs d’Allaah cherchent la paix ».[12]

BOUAZZA



[1] Almouminoune wa almouminaate.
[2] Ramadan, mois de jeûne pour les croyants et les croyantes.
[3] L’époux est un homme et l’épouse est une femme.
[4] Assabr (le r roulé).
[5] Aliimaane.
[6] Motahhir (le r roulé).
[7] Assalaate.
[8] Ou rites.
[9] Prière, prélèvement purificateur (zakaate),, jeûne, etc...
[10] Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 221.
[11] Kachriid écrit que le verbe jahala veut dire agir avec violence et injustice dans l’ignorance totale et voulue de toutes les limites de la justice et de la morale définies par l’Islaam.
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), op.cit, note en bas de la page 477.
[12] Assalaame.
ʺEt les serviteurs du Clément qui marchent sur terre avec douceur et qui, lorsque les ignorants leur adressent la parole, disent : ʺPaixʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 25 (chapitre 25), Alforqaane, Le Discernement, aayate 63 (verset 63).
Voir :

CHERCHER LA PROTECTION D’ALLAAH CONTRE LES INCITATIONS D’ACHCHAYAATIINE

« Et dis : Seigneur, je cherche Ta protection contre les incitations[1] d’achchayaatiine.[2] Et je cherche Ta protection, Seigneur, contre leur présence en moi[3] »[4]
Les enseignements du Message d’Allaah veulent nous sortir des ténèbres[5] à la Lumière.[6]
Pour ce qui est d’achchaytaane,[7] ces enseignements nous mettent en garde contre lui et soulignent l’importance de lui résister.
Dans un hadiite, Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, nous indique qu’achchaytaane circule en nous,[8] comme circule le sang dans les veines.[9]
Qu’Allaah nous protège contre achchaytaane le banni,[10] l’ennemi évident.[11]



[1] Hamazaate.
[2] Pluriel de chaaytaane, satan.
D’achchayaatiine, de satan et de ceux qui suivent sa voie.
[3] Wa a’oudo bika rabbii ane yahdorouni.
[4] Alqoraane (Le Coran), sourate 23 (chapitre 23) Almouminoune, Les Croyants, aayate 97 et aayate 98 (verset 97 et verset 98).
[5] La voie d’achchaytaane.
[6] La Voie d’Allaah.
[7] Concernant satan.
[8] Circule en L’Homme.
[9] Hadiite (hadite, hadiith, hadith) rapporté par Albokhaarii (le ʺrʺ roulé) et par Moslime.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite, cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
[10] Arrajiime (les ʺrʺ roulés).

samedi 27 juin 2015

AINSI SONT LES JOURS QU’ALLAAH RÉPARTIT ENTRE LES ÊTRES


Nous sommes de « la même génération » comme dirait l’autre.[1]
Comme moi, jeune bachelier, il a quitté la colonie pour la métropole, afin d’entreprendre des études universitaires, il y a de cela quelques dizaines d’années.
Et puis il est toujours en France, à la retraite, comme moi, après du travail de salarié subalterne, que la métropole sait réserver à ses colonisés bardés de diplômes métrpolitains, colonisés dont elle a octroyé « l’indépendance dans l’interdépendance »,[2] aux « États » des pays d’origine.
Il a épousé une métropolitaine, moi aussi, et nous sommes tous les deux pères.
Je n’ai pas divorcé, lui si.
Il n’est pas encore grand-père, moi oui.
Nous nous sommes connus un peu avant la retraite, dans un emploi où nous faisions ce que nous pouvions, afin « d’aider » des jeunes délinquants, pratiquement tous issus du processus migratoire, et dont le père et la mère, ou l’un des deux parents, sont originaires des colonies d’Afrique.
Il faisait semblant « d’y croire », moi pas.[3]
J’ai rencontré son épouse, au temps où il était encore marié, et leur fils.
Il a rencontré la mienne et connaît nos deux fils.
Nous nous sommes perdus de vue.
Mes appels téléphoniques n’aboutissaient plus, et les messages sur internet restaient sans réponse.
Et voilà je reçois sur ma « boîte mail », les nouveaux coordonnées de la sienne.
Sans tarder, je lui est envoyé un message, puis deux, puis trois.
Et sa réponse est arrivée, il y a de cela quelques jours :
J’ai bien reçu tes messages et je t’en remercie.
J’avais perdu tous mes contacts parce que je n’étais pas en bons termes avec la technique et que certains petits problèmes m’embêtaient.
J’ai perdu mon téléphone portable avec des coordonnées.
Sur l’ordinateur aussi, tombé en panne sèche, avec la carte mère hors service.
De plus, sur mon téléphone fixe, je ne recevais que de la publicité.
C’est ainsi que je me suis un peu isolé, volontairement et involontairement, pour « prendre du recul ».
Actuellement, mon fils est à Montréal pour terminer son cursus universitaire, et prospecter  pour trouver un travail sur place.
La France reste un pays mystérieux pour moi et j’ai du mal à comprendre où nous mènent les politiques.
Et pour couronner le tout, la situation au Mali me dépasse.[4]
Pour ne pas mettre ma santé en jeu, je crois que je commence à prendre du recul par rapport à beaucoup de choses.
Que les années 60 sont loin, loin…..
Quelle humanité !!!!
Je baisse les bras et surtout je ne crois plus en la bonté de l’homme avec toutes les horreurs et les trahisons dont il est responsable.
Tes deux textes me font voir, en dépit de ta désillusion, que tu restes toujours attentif, en essayant toujours de combattre.
Ton indignation est patente mais ….Comment changer ce monde où la seule valeur gagnante et corruptrice reste le fric toujours le fric ?
Quant aux naufragés de la mer qui tentent d’atteindre l’Europe, lorsqu’ils échappent à la mort, ils retrouvent l’enfer de l’indifférence et tous les autres mots qu’ils ont essayé de laisser derrière eux.[5]
J’ai entendu des commentaires sur les morts qui m’accompagneront dans l’au-delà.
Je ne pensais pas que la tragédie de ces malheureux pouvait susciter tant de haine.[6]
Désolé de te faire un roman, je te remercie de m’avoir écrit après un si long silence de ma part. J’ai pensé à toi  et à ta famille, ton épouse et les enfants.
Je te souhaite de passer un bon mois de ramadan.[7]
J’ai répondu :
Je suis très content d'avoir de tes nouvelles qui me tiennent compagnie en cette journée de jeûne.
Je t'ai lu avec gourmandise et j'espère que ton « désenchantement » n'est pas du pessimisme, mais du pragmatisme inhérent à notre génération d'Africains "sacrifiés".
J'espère que ton fils va trouver du boulot à Montréal, et que nous ferons ensemble une virée pour lui rendre visite: C'est une bonne idée n'est-ce pas?
Maintenant que j'ai ta « boîte mail », je t'adresserai, ine chaa-e Allaah,[8] quelques textes de temps à autre, histoire de maintenir le contact, et de mettre les « i » sous les points,[9] quant à certaines questions dites « d'actualité ».
Tu peux venir quand tu veux à la maison, tu sais que tu peux y dormir et rester tant que tu veux: Mon épouse sera contente de te faire des « tajiine »[10] qu'elle fait, comme tu le sais, à la perfection.
Nous aurons alors tout le temps pour les palabres « du bon vieux thon ».[11]
J'arrête de « délirer », et je te dis à bientôt, ine chaa-e Allaah.
Meilleurs souhaits.[12]
  
BOUAZZA




[1] Que je ne connais pas
[2] Statut octroyé par le système colonialo-impérialo-sioniste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
Au Maroc,dont je suis originaire, colonie française dite ″protectorat″, le système colonialo-impérialo-sioniste a transformé le sultanat en monarchie héréditaire, dite de "droit divin".
Le sultan, protégé est alors devenu roi au service de ce système.
Au Mali, dont il est originaire, c’est le même système à l’oeuvre.
Après avoir commis des horreurs avec le colonialisme en Afrique, l’État français par exemple, continue de considérer ce continent comme ses chiottes.
Les occasions ne manquent pas pour disserter sur les tas de droits (l’État de droit), l’étable de la loi (les tables de la loi), et poursuivre les pillages, les persécutions, les oppressions, les destructions et autres.
En métropole, chaque fois qu’un figurant, de droite ou de gauche, est installé sur le trône du Palais de l’Élysée, il rend visite aux employés des colonies, aux serviteurs du système colonialo-impérialo sioniste, dits ʺchefs d’Étatʺ, pour chier un discours, supposé apporter ʺun nouveau parfumʺ aux indigènes.
Le dernier lauréat du trône, le révolutionnaire de gauche François Hollande, ne déroge pas à la règle de ceux qui, au niveau international, distribuent les rôles aux figurants, et tiennent encore à ce que l’Afrique continue d’être caca africa.
Les colonies restent pour le système colonialo-impérialo-sioniste des réserves de matières premières et de main d’œuvre, des marchés pour tout écouler, des points stratégiques pour les militaires, des terrains d’expérimentations des armements, des dépotoirs multiples et variés et des décharges d’immondices.
Ces colonies sont dotées de moyens pour opprimer, mâter, briser, terroriser et massacrer ceux et celles qui résistent.
À cet effet, le système colonialo-impérialo-sioniste leur vend les armes nécessaires et se charge de la formation.
Ces armes sont vendues au prix fort par ce trafiquant, qui alimente, oriente, entretient et contrôle les conflits armés fomentés entre ses employés.
Doté d’avions bombardiers des plus performants dans les exterminations, d’une flotte maritime pour les agressions, d’innombrables chars de carnage, de missiles, d’équipements militaires les plus récents, d’armements sophistiqués, d’armes nucléaires, le système colonialo-impérialo-sioniste entretient et répand la terreur.
Dans ce domaine, une certaine ʺpréséanceʺ est reconnue à la France en Afrique, qu’elle continue de considérer comme sa ʺchoseʺ.
Ainsi en Afrique, et dans d’autres régions, la merde gicle et dégouline de partout.
Nauséabonde.
L’esclavage a fait des ravages.
Les crimes colonialistes n’ont rien épargné.
Le système colonialo-impérialo sioniste continue d’alimenter, d’entretenir et de répandre la puanteur et les ténèbres.
Les régimes mis en place par ce système, sanguinaires et tyranniques, constituent un terrible virus.
Ce qui a été appelé ʺla fin de l’apartheidʺ en Afrique du Sud, ʺl’indépendance dans l’interdépendanceʺ ou ʺla révolutionʺ dans les autres parties, n’a pas débarrassé les Indigènes des massacres, des carnages, des destructions, des pillages, des génocides, des déportations, des enfermements, des viols, des tortures, des haines, des humiliations, des corruptions, des débauches, des horreurs et autres crimes.
[3] Pourtant j’ai tenu à avoir cet emploi.
[4] Figurant de gauche, installé sur le trône du Palais de l’Élysée au mois de mai 2012 pour cinq ans, en remplacement de son alter ego de droite, Nicolas Sarkozy ; François Hollande a envoyé la soldatesque de France au Mali, le 11 janvier 2013 selon le calendrier dit grégorien, et pour cela, il est convaincu qu’il va être gardé sur le trône pour dix ans.
Aussi minus que son modèle, le socialiste François Mitterrand, serviteur des intérêts du système colonialo-impérialo-sioniste, c’est au trône qu’il s’accroche.
François Mitterrand a été installé pendant quatorze ans sur le trône du Palais de l’Élysée, de 1981 à 1995, deux septennats, (la mise en place du quinquennat a eu lieu plus tard).
Et le figurant actuel continue d’envoyer l’armée en Afrique pour servir le système colonialo-impérialo-sioniste.
[5] Dans un des ʺmailsʺque je lui ai adressés, j’ai souligné que la chiasse (Nicolas Sarkozy) parle de ʺfuite d’eauʺ pour désigner l’afflux en Europe d’immigrés qui arrivent par la mer, et dont des milliers sont morts noyés.
Pour ne pas se faire oublier, la diarrhée (François Hollande) demande à la chiasse de se ʺmaîtriserʺ.
[6] Ces malheureux sont appelés ʺlhrragaʺ, les ʺbrûleursʺ (hrraaqa, alharraaqa, lhrraaga, hrraaqa, pluriel lde lhrraag, alharraaq, hrraag, harraaq, du verbe ″haraqa″ en arabe, qui signifie brûler ;les ″r″ roulés).
Ce sont des personnes qui tentent, à bord d’embarcations de fortune, de fuir l’Afrique, pour atteindre l’Europe où ils sont considérés, lorsqu’ils y arrivent, comme une menace.
ʺBrûleursʺ parce que avant de se lancer dans cette tentative d’atteindre des côtes européennes, ils brûlent tous les documents qui peuvent permettre de les identifier et donc de les expulser vers les pays de départ.
Les criminels mis à la ʺtêteʺ des ʺÉtatsʺ d’Afrique ont des comptes bancaires partout, des lingots d’or, des pierres précieuses, des bijoux de grande valeur, des fermes modèles, des haras, des propriétés immobilières sans nombre, des résidences dans les ʺgrandes capitalesʺ et au bord de ʺplages pour milliardairesʺ, des palaces, des tableaux de peintres de renom, des cabarets, des boîtes de nuit, des salles de jeu, des restaurants, des voitures luxueuses, des avions, des bateaux.
Ils affament et détruisent avec l’appui de leurs employeurs, investissent dans les lieux de la débauche, se font livrer par vols entiers des débauchés dits stars, artistes et autres, des alcools et des drogues à profusion, des mets pour ʺcivilisésʺ que les ʺbarbaresʺ ne connaissent même pas de nom, raffolent de sexe sans frontières et de partouzes.
Ils salissent et souillent tout, recourent à la dépravation, à la censure, aux usurpations, aux falsifications, aux trafics, aux trahisons, aux tromperies, aux tricheries, aux enlèvements, aux séquestrations, aux emprisonnements, aux supplices, aux liquidations, aux tueries, aux massacres et autres à des degrés inimaginables.
Le système colonialo-impérialo-sioniste a imposé à des populations entières de par le monde de chercher des moyens de subsistance dans des conditions, le plus souvent, atroces.
Beaucoup parmi elles, rurales, se sont trouvées dans des faubourgs de villes nouvelles coloniales, contraintes de s’adapter à des modes de survie dans des bidonvilles.
Ces populations ont connu la transplantation forcée dans leur pays d’origine, avant qu’elles ne soient poussées à le quitter parfois pour fournir la main d’œuvre, taillable et corvéable à merci, dont les métropoles avaient besoin.
Le processus migratoire ne peut pas être compris en occultant l’histoire de la transplantation d’êtres de sociétés rurales, d’êtres colonisés, maintenus dans l’ignorance, dépossédés, sans moyens, dans des sociétés industrialisées qui par de multiples mécanismes ont imposé et imposent leur domination.
l’Europe, une ʺforteresseʺ, ne sait pas quoi faire aujourd’hui,  pour éviter ʺl’invasionʺ par les ʺhrraagaʺ.
Elle fait tout afin d’empêcher leur venue, mais ces ʺbrûleursʺ sont décidés à tout faire pour s’évader du bagne d’Afrique.
Ils continuent de mourir pour fuir ce qu’ils ne peuvent plus supporter.
Afin de les contenir, l’Europe verse des sommes énormes à ses employés  pour qu’ils usent de tous les moyens de rétention.
Des rafiots de passeurs qui font payer des fortunes à ces ʺhrraagaʺ, font souvent naufrage, entraînant la mort de centaines de personnes, qui s’ajoutent aux milliers d’autres naufragés dans la mer contrôlée par cette Europe où ils rêvaient de survivre plus décemment que dans le bagne d’Afrique.
Les criminels installés à la ʺtêteʺ des ʺÉtatsʺ d’Afrique s’en foutent bien sûr.
Complètement.
[7] Le mois de ramadaane (leʺrʺ roulé), mois de jeûne pour les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate).
[8] Si Allaah veut.
[9] Une expression que j’emprunte à feu Driis Chchraaïbii (Driss Chraïbi), écrivain originaire d’Afrique (Maroc), mort en France où il est venu, comme nous, mais bien avant, entreprendre des études universitaires.
Á sa mort, il avait 80 ans.
Son cadavre a été rapatrié pour être enterré au ʺpaysʺ.
[10] Spécialité culinaire du Maroc (ragoûts).
[11] ʺBon vieux tempsʺ.

vendredi 26 juin 2015

OUVRIR LA POITRINE Á L’ISLAAM

« Celui qu’Allaah veut guider, Il ouvre sa poitrine[1] à l’Islaam[2] et celui qu’Il veut égarer, Il
rend sa poitrine étroite et oppressée[3] comme s’il montait dans le ciel.[4] Ainsi Allaah inflige Sa punition à ceux qui ne croient pas ».[5]



[1] Ouvrir la poitrine à l’Islaam, signifie rendre quelqu’un bien disposé à recevoir l’Islaam.
Mohammad Hamiid Allaah (Muhammad Hamidullah), traduction du Qoraane, note en bas de page.
[2] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
L’Islaam c’est ce qui unit les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) où qu’ils soient, sur la base du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Alqoraane est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix (sallaa Allaah ‘alayh wa sallame), a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadiith, hadith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
ʺLes musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, les obéissants et les obéissantes, les loyaux et les loyales, les endurants et les endurantes, les craignants et les craignantes, les donneurs d’aumône et les donneuses d’aumône, les jeûneurs et les jeûneuses, les gardiens de leur chasteté et les gardiennes, ceux qui invoquent beaucoup Allaah et les invocatrices, Allaah leur a préparé un Pardon et une Récompense Immense. Il n’appartient pas à un croyant ni à une croyante, une fois qu’Allaah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allaah et à Son Messager, s’est égaré d’un égarement évidentʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 33 (chapitre 33), Alahzaab, Les Coalisés, aayate 35 et aayate 36 (verset 35 et verset 36).
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part.
Les ʺÉtats″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
Pour ce qui est des êtres humains, le Message d’Allaah L’Unique, Le Seigneur des univers, est adressé à toute l’humanité.
ʺEt quiconque désire une religion autre que l’Islaam, ne sera point agrée et il sera dans l’au-delà parmi les perdantsʺ.
Alqoraane (Le Coran), sourate 3 (chapitre 3), Aal ‘Imraane, La Famille de ‘Imraane, aayate 85 (verset 85).
Les bavardages stériles, les divagations hystériques, les discours mensongers, les commentaires désobligeants, les déclarations arrogantes, les campagnes de dénigrement, les insultes continues, les vexations répétées, les sous-entendus outrageants, les élaborations humiliantes, les propagandes malfaisantes, les tromperies constantes, les combinaisons funestes, les amalgames cruels, les menaces ouvertes, les attaques brutales, les entreprises de démolition et autres pratiques immondes recourent au faux pour entretenir et maintenir la confusion, l’imposture.
[3] Gênée.
[4] Comme s’il amorçait une ascension vers le ciel, comme s’il s’efforçait de monter au ciel, comme s’il montait progressivement dans le ciel.
Kachrrid (le ʺrʺ roulé) note que c’est ce qu’on appelle aujourd’hui ʺle mal de l’altitudeʺ ou ʺle mal des astronautesʺ.
Nous savons en effet, ajoute t-il, que, plus on monte, plus l’oxygène se raréfie et plus la pesanteur diminue.
Cela provoque un étouffement auquel on remédie par un masque à oxygène ou en pressurisant l’intérieur du véhicule volant.
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 183.