« Lis au nom de ton Seigneur ».
L’injonction faite à Mohammad, l’ultime Prophète et
Messager sur lui la bénédiction et la paix, par Alqoraane :
« Lis au nom de ton Seigneur. Qui a créé
« alineçaane »[3] d’une
adhérence. Lis et ton Seigneur Le Plus Généreux.[4] Qui a
enseigné avec « alqalame ».[5] A
enseigné à l’être humain ce qu’il ne savait pas ».[6]
Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid[7] écrit
qu’il est notoire de constater que la première exhortation du Qoraane
recommande de lire car la lecture est le symbole de l’étude et de la recherche
scientifique.
On lit aussi bien dans Alqoraane que dans le grand
livre de la nature que nous traduisons dans nos sciences dites exactes.[8]
[1] Aaya.
Alqoraane
(Le Coran) est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message
d’Allaah.
Mohammad,
l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour
mission de le transmettre.
Assonna
a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on
parle de hadiite (hadite, hadhiith, hadhith), cela renvoie à ce qui a été
rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur
lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane
n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna
procède d’Alqoraane.
L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même
institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa
almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les
″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
[3] L’être humain.
Des traducteurs traduisent généralement par ″Le Généreux″.
[5] La plume.
[6]
Alqoraane (Le Coran), sourate 96 (chapitre 96), Al’alaq, L’Adhérence, aayate 1
à aayate 5 (verset 1 à verset 5).
[8]
Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane
(Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb
Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 814.
Je
ne fais que reprendre ce que j’ai déjà cité.
Voir :
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