vendredi 12 décembre 2014

L’ÉTUDE ET LA RECHERCHE

« Lis au nom de ton Seigneur ».
C’est le premier verset[1] révélé du Qoraane.[2]
L’injonction faite à Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, par Alqoraane :
« Lis au nom de ton Seigneur. Qui a créé « alineçaane »[3] d’une adhérence. Lis et ton Seigneur Le Plus Généreux.[4] Qui a enseigné avec « alqalame ».[5] A enseigné à l’être humain ce qu’il ne savait pas ».[6]
Dans sa traduction du Qoraane, Kachriid[7] écrit qu’il est notoire de constater que la première exhortation du Qoraane recommande de lire car la lecture est le symbole de l’étude et de la recherche scientifique.
On lit aussi bien dans Alqoraane que dans le grand livre de la nature que nous traduisons dans nos sciences dites exactes.[8]



[1] Aaya.
[2] Le r roulé, du Coran.
Alqoraane (Le Coran) est la continuation, la synthèse et le parachèvement du Message d’Allaah.
Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, a eu pour mission de le transmettre.
Assonna a trait à la conduite de Mohammad sur lui la bénédiction et la paix.
Lorsqu’on parle de hadiite (hadite, hadhiith, hadhith), cela renvoie à ce qui a été rapporté concernant la conduite de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix.
Alqoraane n’a de sens qu’avec Assonna et Assonna ne peut exister sans Alqoraane.
Assonna procède d’Alqoraane.
L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[3] L’être humain.
[4] Alakrame (le r roulé).
Des traducteurs traduisent généralement par Le Généreux.
[5] La plume.
[6] Alqoraane (Le Coran), sourate 96 (chapitre 96), Al’alaq, L’Adhérence, aayate 1 à aayate 5 (verset 1 à verset 5).
[7] Le r roulé.
[8] Salaah Addiine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnaane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 814.
Je ne fais que reprendre ce que j’ai déjà cité.
Voir :

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