jeudi 18 décembre 2014

LA PUNITION DE CUBA « ADOUCIE »


L’impérialisme USA[1] vient de décider[2] de permettre aux « dirigeants révolutionnaires » de l’un de ses dépotoirs, Cuba, de pouvoir bénéficier d’un « adoucissement » de la punition, d’être autorisés à acheter des produits que les USA voudront bien leur fourguer, et dont les populations, celles qui n’ont pas pu s’évader, rêvent depuis toujours.
La punition particulière va se transformer, afin de permettre à ce dépotoir "particulier"  d’avoir accès à ce qui est reconnu à d'autres décharges.
L’image entretenue de Fidel Castro, le « dirigeant révolutionnaire » à la tête de « l’Etat Cubain », qui a mené pendant des décennies, le combat contre l’impérialisme américain, continue de servir, même si elle ne correspond pas aux données réelles.
Peu de personnes s’intéressent aux données réelles, et beaucoup refusent de les admettre.
Après la défaite de l’impérialisme soviétique en Afghanistan et son remplacement par l’impérialisme américain dans l’invasion de ce pays en 2001, des centaines de musulmans, originaires de plusieurs pays,[3] ont été kidnappés, arrêtés et livrés pour être déportés dans un camp de concentration à Cuba.[4] Un camp de concentration dans le Sud Est sur la base navale de la baie de Guantanamo, considérée comme territoire américain depuis 1898, et qui compte aujourd’hui plusieurs milliers de militaires.
L’impérialisme américain y déporte qui il veut, au mépris de tous les droits bien entendu.
Les musulmans détenus dans ce camp de concentration sont considérés comme des ennemis à ne pas traiter comme des êtres humains.
Les employés utilisés pour s'époumoner sur les « droits de l’homme », s’agitent dans tous les sens afin de « défendre la démocratie américaine contre le terrorisme[5] musulman », pour « préserver la civilisation face à la barbarie ».
La diarrhée verbale des « révolutionnaires de Cuba » continue de dégouliner comme si de rien n’était : Fidèle gastro !
Cuba est située en Amérique Centrale.
C’est un archipel composé de la grande île des Antilles, de l’île aux pins dite île de la jeunesse et de centaines d’îlots.
C’est un territoire où l’invasion des conquistadors a commencé dès 1492, l’île a ainsi connu la colonisation espagnole jusqu’en 1898.
Sa population d’Indiens a été exterminée et des esclaves ont été ramenés d’Afrique pour servir de main d’oeuvre.
La lutte, très dure, pour l’indépendance, a pris plusieurs formes.
L’armée américaine a fini par imposer à l’Espagne de mettre fin à la colonisation du pays.
L’idée d’en faire un Etat américain fédéré n’intéressait pas les USA. qui, après y avoir installé un gouvernement américain ont octroyé « l’indépendance dans l’interdépendance »[6] en 1901.
En 1959, Fidel Castro et ses « révolutionnaires » ont renversé le régime débauché et corrompu et l’ont remplacé par une « République Socialiste ».[7]
Les USA. qui ont continué et continuent d’occuper militairement une partie du pays,[8] ont instauré ce qui est appelé un « embargo économique » et laissé Fidel Castro ─ avec l’aide fraternelle et désintéressée de l’impérialisme soviétique ─ mener le combat contre l’impérialisme américain.[9]
Après des décennies de « pouvoir révolutionnaire », Cuba est devenu ce dépotoir « particulier » voulu par les USA.
L’agonie de Fidel Castro[10] n’en finit pas.
Le relais a été passé à son frère Raoul, ʺélu démocratiquement par le peupleʺ, afin de poursuivre le combat contre l’impérialisme américain !
À la Havane, [11] des fils et des filles de « révolutionnaires » participent à ce combat en s’offrant dans des boîtes de nuit et ailleurs, à des touristes américains ou autres, en s’envoyant en l’air avec eux, en échange d’un peu de monnaie.[12]
  

BOUAZZA




[1] United States of America, les États unis d’Amérique, construits par des européens sur le génocide des Indiens, sur l’esclavage, sur le terrorisme, sur l’utilisation des bombes atomiques et sur d’innombrables autres massacres et destructions qui continuent partout.
À l’avant-garde du système colonialo-impérialo-sioniste, les USA sont aujourd’hui la première puissance militaire et atomique à la tête des massacres de multiples populations, dans le monde entier.
Les massacres et les destructions contre les croyants et les croyantes (almouminoune wa almouminaate) atteignent des proportions inouïes.
Des croyants et des croyantes sont kidnappés dans n’importe quel pays, torturés, emprisonnés dans des lieux d’enfermement des plus sordides, des bagnes un peu partout, liquidés par tous les moyens, en violation totale des règles les plus élémentaires des droits humains.
Et les États-Unis d’Amérique, le système colonialo-impérialo-sioniste, sont applaudis comme défenseurs de la liberté.
Les agressions, les crimes, les exterminations, les violations de tous les droits des populations et des individus à travers le monde, les massacres, les destructions, les anéantissements, les éliminations, les assassinats, le pillage, le vol, la cupidité, la domination, la répression, l’oppression, l’exploitation, le mensonge, le cynisme, la tromperie, la tricherie, les discriminations, les enlèvements, les enfermements, les tortures, les humiliations, le mépris, l’arrogance, le faux, l’imposture, ″c’est la défense de la liberté″ selon les applaudisseurs.
[2] C’est ce qui a été annoncé en France, mercredi 17 décembre 2014, selon le calendrier dit grégorien.
[3] Y compris de la Chine.
[4]  L’impérialisme ouvre des lieux d’enfermement dits « secrets » dans n’importe quel pays du monde, et fait participer d’innombrables pays pour surveiller, arrêter, enlever, emprisonner, torturer, faire disparaître et liquider des personnes.
[5] Des États dont les crimes dépassent toute imagination, entretiennent l’usage de ce terme pour désigner la résistance contre leurs crimes.
[6] Statut octroyé par le système impérialiste, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
L’Afrique par exemple, reste, surtout pour la France colonialo-impérialo-sioniste, une réserve de matières premières et de main d’œuvre, un marché pour tout écouler, un point stratégique pour les militaires, un terrain d’expérimentations des armements, un lieu de pédophilie et autres "loisirs touristes" de ce genre, un dépotoir, une décharge d’immondices dans tous les domaines.
Les employés mis à la "tête" des "États" des colonies exécutent les ordres de leurs employeurs du système colonialo-impérialo-sioniste, salissent et souillent tout, recourent à la tyrannie, à la corruption, à la dépravation, à la débauche, à la censure, aux usurpations, aux vols, aux impostures, aux mensonges, aux falsifications, aux trafics, aux trahisons, aux tromperies, aux tricheries, aux humiliations, aux enlèvements, aux séquestrations, aux emprisonnements, aux supplices, aux tortures, aux liquidations, aux tueries, aux massacres et autres à des degrés inimaginables, répandent les horreurs, la décomposition, la puanteur et la putréfaction.
[7]- Qu’est-ce que le capitalisme ?
- C’est l’exploitation de l’homme par l’homme.
- El le socialisme ?
- C’est l’inverse.
[8] Les USA. se réfèrent à un ʺtraitéʺ de 1903 et au ʺrenouvellement de clausesʺ pour soutenir leurs ʺdroits sur le territoire de Cubaʺ.
[9] Je n’oublie pas la tentative d’invasion d’exilés Cubains au service de l’impérialisme américain, en avril 1961 (débarquement de la baie des cochons).
Je n’oublie pas l’affaire dite des missiles de Cuba en octobre 1962 (l’impérialisme américain ayant obligé l’impérialisme soviétique à retirer ses missiles installés à Cuba et pointés sur les États-Unis d’Amérique).
Je n’oublie pas l’envoi, sous le contrôle de l’impérialisme soviétique, de blindés et de militaires en octobre 1963 ʺpour défendre la révolution de l’Algérie socialiste, menacée par le Maroc au service de l’impérialisme américainʺ.
Je n’oublie pas la conférence dite de solidarité avec les peuples d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine et la mise en place de ʺla Tricontinentaleʺ à la Havane en janvier 1966, ʺpour le renforcement du mouvement des pays non-alignésʺ.
Je n’oublie pas Che Guevara, ʺdirigeant de la révolution cubaineʺ, assassiné, en octobre 1967, par les forces au service de l’impérialisme américain en Bolivie, où il voulait ʺconduire la révolution de l’Amérique Latineʺ.
Je n’oublie pas l’envoi de militaires, toujours sous le contrôle de l’impérialisme soviétique, dans différentes régions d’Afrique, ʺpour combattre le colonialisme et instaurer le socialismeʺ .
Je n’oublie pas d’innombrables autres événements.
[10]  Sa fille est installée aux USA. et en possède la nationalité.
[11]  Capitale de Cuba.
Je ne fais que reprendre ce dont j’ai déjà parlé.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire