En métropole, des personnes issues du processus
migratoire, originaires des colonies d’Afrique du Nord, sont entassées et
reléguées, en marge de la ville, dans des bâtiments désignés par le vocable
« cités », où les fléaux ne manquent pas.[1]
Ces personnes, dites « musulmanes »,
connaissent des discriminations, des stigmatisations, des humiliations et
autres déconsidérations.
C’est condamnable bien sûr, mais cela ne doit en aucun
cas entraîner la négation du fait que beaucoup de ces personnes développent,
entretiennent et encouragent des comportements malsains, qui n’ont rien à voir
avec l’Islaam.[2]
Certaines d’entre elles, mâles et femelles, ont même « le
génie » de renforcer ce qui n’est pas admis par l’Islaam.
Celles qui sont « instruites », logées en
dehors des « cités » et occupant un emploi, mieux que ceux réservés en général aux personnes issues
du processus migratoire, ne constituent pas pour autant des hommes et des
femmes éduqués.
Parmi
elles, il y a qui sont souvent mal élevées, sans pudeur, irrespectueuses,
capricieuses, vaniteuses, sournoises, perverses, désagréables, têtues,
manipulatrices, hystériques et se dissimulant derrière des masques trompeurs,
afin de mener certaines de leurs actions nuisibles, y compris contre des êtres
avec qui elles ont des liens de parenté.
Elles
sont pleines de mauvaises intentions et ont recours à de multiples « tours
de passe-passe » pour cultiver la supercherie, le faux, le mensonge, la
tromperie et autres.
Elles
cumulent ce qui est négatif et en métropole et dans les colonies.
Elles
errent dans les compromissions, la confusion, l’absence d’éthique et l’ignorance.
Il
est donc important de rappeler, encore une fois, l’importance de l’éducation en
Islaam et de souligner que sa dimension est fondamentale.
L’Islaam
rejette l’obscurantisme, l’ignorance[3] et
pousse à l’effort[4]
pour l’acquisition de l’éducation, de la connaissance qu’il élève aux degrés
les plus hauts.
Il
appartient de ce fait, à l’homme et à la femme, de se remémorer, afin de saisir
le Sens et d’approfondir le Lien.
Se
remémorer, c'est aussi être à l’écoute, chercher, s’interroger, réfléchir,
voir, analyser, comprendre, élaborer, croire, aimer, partager, soutenir,
accomplir, être reconnaissant, apprendre, réapprendre, se repentir, s’améliorer,
choisir, agir, lutter, combattre, ne pas désespérer, construire, être confiant,
témoigner, transmettre, devenir meilleur, agir,
résister et autres.
Qu’Allaah
nous sorte des ténèbres à la Lumière.[5]
BOUAZZA
[1] Le colonialisme Français, avec ses massacres, ses
destructions, ses horreurs, ses crimes contre l’humanité, a imposé à des
populations entières de par le monde de chercher des moyens de subsistance dans
des conditions inimaginables.
Beaucoup parmi elles, rurales, se sont trouvées dans
des faubourgs de villes nouvelles coloniales, contraintes de s’adapter à des
modes de survie dans des bidonvilles.
Ces populations ont connu la transplantation forcée
dans leur pays d’origine, avant qu’elles ne soient poussées à le quitter
parfois.
Le système colonialo-impérialo-sioniste qui sévit
toujours, a accéléré les migrations vers les métropoles.
Le processus migratoire ne peut pas être compris en
occultant l’histoire de la transplantation d’êtres de sociétés rurales, d’êtres
colonisés, maintenus dans l’ignorance, dépossédés, sans moyens dans des
sociétés industrialisées qui par de multiples mécanismes ont imposé et imposent
leur oppression.
[2] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État des croyants et
des croyantes almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les
″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le
crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la
débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la
tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
[3]
Aljahl.
[4]
Alijtihaad.
[5] Je ne fais que reprendre
ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
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