jeudi 29 mai 2014

QUELLE ÉDUCATION ?

En métropole, des personnes issues du processus migratoire, originaires des colonies d’Afrique du Nord, sont entassées et reléguées, en marge de la ville, dans des bâtiments désignés par le vocable « cités », où les fléaux ne manquent pas.[1]
Ces personnes, dites « musulmanes », connaissent des discriminations, des stigmatisations, des humiliations et autres déconsidérations.
C’est condamnable bien sûr, mais cela ne doit en aucun cas entraîner la négation du fait que beaucoup de ces personnes développent, entretiennent et encouragent des comportements malsains, qui n’ont rien à voir avec l’Islaam.[2]
Certaines d’entre elles, mâles et femelles, ont même « le génie » de renforcer ce qui n’est pas admis par l’Islaam.
Celles qui sont « instruites », logées en dehors des « cités » et occupant un emploi, mieux que  ceux réservés en général aux personnes issues du processus migratoire, ne constituent pas pour autant des hommes et des femmes éduqués.
Parmi elles, il y a qui sont souvent mal élevées, sans pudeur, irrespectueuses, capricieuses, vaniteuses, sournoises, perverses, désagréables, têtues, manipulatrices, hystériques et se dissimulant derrière des masques trompeurs, afin de mener certaines de leurs actions nuisibles, y compris contre des êtres avec qui elles ont des liens de parenté.
Elles sont pleines de mauvaises intentions et ont recours à de multiples « tours de passe-passe » pour cultiver la supercherie, le faux, le mensonge, la tromperie et autres.
Elles cumulent ce qui est négatif et en métropole et dans les colonies.
Elles errent dans les compromissions, la confusion, l’absence d’éthique et l’ignorance.
Il est donc important de rappeler, encore une fois, l’importance de l’éducation en Islaam et de souligner que sa dimension est fondamentale.
L’Islaam rejette l’obscurantisme, l’ignorance[3] et pousse à l’effort[4] pour l’acquisition de l’éducation, de la connaissance qu’il élève aux degrés les plus hauts.
Il appartient de ce fait, à l’homme et à la femme, de se remémorer, afin de saisir le Sens et d’approfondir le Lien.
Se remémorer, c'est aussi être à l’écoute, chercher, s’interroger, réfléchir, voir, analyser, comprendre, élaborer, croire, aimer, partager, soutenir, accomplir, être reconnaissant, apprendre, réapprendre, se repentir, s’améliorer, choisir, agir, lutter, combattre, ne pas désespérer, construire, être confiant, témoigner, transmettre, devenir meilleur, agir,  résister et autres.
Qu’Allaah nous sorte des ténèbres à la Lumière.[5]
  
BOUAZZA




[1] Le colonialisme Français, avec ses massacres, ses destructions, ses horreurs, ses crimes contre l’humanité, a imposé à des populations entières de par le monde de chercher des moyens de subsistance dans des conditions inimaginables.
Beaucoup parmi elles, rurales, se sont trouvées dans des faubourgs de villes nouvelles coloniales, contraintes de s’adapter à des modes de survie dans des bidonvilles.
Ces populations ont connu la transplantation forcée dans leur pays d’origine, avant qu’elles ne soient poussées à le quitter parfois.
Le système colonialo-impérialo-sioniste qui sévit toujours, a accéléré les migrations vers les métropoles.
Le processus migratoire ne peut pas être compris en occultant l’histoire de la transplantation d’êtres de sociétés rurales, d’êtres colonisés, maintenus dans l’ignorance, dépossédés, sans moyens dans des sociétés industrialisées qui par de multiples mécanismes ont imposé et imposent leur oppression.
[2] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État des croyants et des croyantes almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les États qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.
[3] Aljahl.
[4] Alijtihaad.

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