Dans
un angle d’un petit bout de jardin d’un logement dit de fonction dépendant d’une
école en région parisienne, un bananier s’est bien adapté et m’a habitué à
m’arrêter lors de mes passages, afin de le contempler.
Parfois,
lors d’une contemplation, mes pensées me transportent dans un espace du temps
de l’enfance, de l’autre côté de la mer blanche intermédiaire,[1] au
Mghrib,[2] où j’ai
connu la première plante de ce genre.
Il y
a de cela trois ans, atteint de je ne sais quoi, ce bananier semblait à
l’agonie, puis a disparu de mon champ de vision.
Mais
je n’ai pas cessé d’avoir une pensée pour lui.
Des
saisons ont succédé aux saisons et un matin, je l’ai retrouvé.
Il
avait l’air aussi content que moi de nos retrouvailles.
Par
la miséricorde d’Allaah, il avait encore la sève.
La
sève permet de consolider les racines et de s’élever dans les cieux.
Flots
de pensées.
Averses
d’images.
Afflux
de sensations.
La
louange est à Allaah.[3]
BOUAZZA
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