mercredi 7 mai 2014

LA DOUCHE SUD AFRICAINE

Jacob Zuma, président de la ré-pub-lique d’Afrique du Sud, aimait souligner qu’il ne craignait pas le sida, car en mâle informé, il prenait une douche chaque fois qu’il s’envoyait en l’air avec une femelle.
Ce mâle a succédé à Nelson Mandela et tient au fauteuil moelleux sur lequel il a été installé.
Il m’est déjà arrivé de parler des individus de cet acabit et de rappeler que les ordures installées à la « tête » des « États » dits « africains », sont « des serpillières adorant les semelles qui les foulent ».[1]
J’ai écrit, entre autres, il y a de cela de nombreuses années, que « Les imposteurs parlent, de libération, de renouveau, de solidarité, de dignité et veulent, par des mots trahis, dépouillés, brouillés, souillés, faire croire que malgré leur avilissement, il leur arrive de se ressaisir, de se reprendre, de s’indigner, alors que tout ce qui les intéresse c’est ce qui est appelé « le pouvoir ».
Et pour l’atteindre ou le garder, ils sont prêts à toutes les compromissions, à tous les subterfuges.
Les cadavres qui ont fait éclore toutes leurs richesses matérielles, entretenues par la sueur et le sang des survivants, ne les empêchent pas de disserter sur ce qu’ils appellent l’humanité.
Conne science universelle oblige ou comme ils disent, conscience universelle ».[2]
J’ai également écrit, il n’y a pas longtemps que « ce qui a été appelé « la fin de l’apartheid » en Afrique du Sud, « l’indépendance dans l’interdépendance »[3] ou « la révolution » dans les autres parties,[4] n’a pas débarrassé l’Afrique des massacres, des carnages, des destructions, des pillages, des génocides, des déportations, des enfermements, des viols, des tortures, des haines, des humiliations, des corruptions, des débauches, des horreurs et autres crimes ».
Nelson Mandela mourant, a mobilisé les médias « pour disserter sur l’homme qui a mis fin à l’apartheid en Afrique du Sud ».
S’il est vrai que le système mis en place par le colonialisme a fait subir le pire à l’homme qui symbolisait la résistance contre l’apartheid, le régime mis en place par ce même colonialisme qui y a installé Nelson Mandela justement, n’a pas mis fin à l’oppression des populations, aux massacres de l’apartheid social et de la ségrégation sociale.
Nelson Mandela, dit "l'homme qui a mis fin à l’apartheid en Afrique du Sud », est mort le jeudi 5 décembre 2013.
Il n’y a pas si longtemps, après moult atteintes aux droits les plus élémentaires des populations, le régime mis en place en Afrique du Sud a procédé au  massacre de dizaines de mineurs grévistes.[5]
Des massacres de l’apartheid social et de la ségrégation sociale.
Avec un "changement" cependant.
Ce n'est plus les "blancs" qui massacrent des "noirs", c'est des "noirs" qui massacrent des "noirs", avec des armes des "blancs".[6]
En Afrique, y compris en Afrique du Sud, les horreurs perdurent.
L’esclavage a fait des ravages.
Les crimes colonialistes n’ont rien épargné.
Et le système colonialo-impérialo-sioniste continue d’alimenter et d’entretenir les horreurs.
C’est dire que les élections dites législatives de ce mercredi 07 mai 2014 font partie de l’imposture et que l’ANC[7] qui va, encore une fois, les « gagner », va encore con-tinuer à disserter sur son rôle « révolutionnaire » alors que c'est un parti politique gangrené, comme partout, par la corruption, le vol, le faux, le mensonge, la débauche, les crimes et autres.
Mais la résistance continue.
Toutes les épreuves n’ont pas fait, ne font pas et ne feront pas disparaître cette résistance qui  continuera au-delà du temps et de l’espace.
Les Indigènes feront face, encore et encore aux attaques de toutes sortes.
La résistance en Afrique, en Palestine, en Iraq, en Afghanistan, au Pakistan, en Iran, et dans divers territoires de tous les continents, ne s’arrêtera pas.
Les crimes, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, n’élimineront jamais cette résistance.[8]
  
BOUAZZA



[1] La phrase m’a été soufflée par un connaisseur qui se reconnaîtra.
[2] Texte daté de 1992, selon le calendrier dit grégorien.
[3] Statut octroyé par le colonialisme, l’impérialo-sionisme, et qui s’est traduit dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces "États" sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de l’être humain.
[4] Pays où l’octroi dans les années 90 à des noirs de fauteuils qu’occupaient des blancs, a été traduit par ʺla fin de l’apartheid, de la discrimination, et de l’exploitation colonialo-impérialo-sionisteʺ.
[5] Le jeudi 16 août 2012.
[6] Ailleurs par exemple, cette besogne est confiée à des ʺbasanésʺ qui font ʺle boulotʺ, toujours avec des armes des ʺblancsʺ.
[7] African National Congress (Congrès National Africain).

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