Jacob
Zuma, président de la ré-pub-lique d’Afrique du Sud, aimait souligner qu’il ne
craignait pas le sida, car en mâle informé, il prenait une douche chaque fois
qu’il s’envoyait en l’air avec une femelle.
Ce
mâle a succédé à Nelson Mandela et tient au fauteuil moelleux sur lequel il a
été installé.
Il
m’est déjà arrivé de parler des individus de cet acabit et de rappeler que les
ordures installées à la « tête » des « États » dits
« africains », sont « des serpillières adorant les semelles qui
les foulent ».[1]
J’ai
écrit, entre autres, il y a de cela de nombreuses années, que « Les
imposteurs parlent, de libération, de renouveau, de solidarité, de dignité et
veulent, par des mots trahis, dépouillés, brouillés, souillés, faire croire que
malgré leur avilissement, il leur arrive de se ressaisir, de se reprendre, de
s’indigner, alors que tout ce qui les intéresse c’est ce qui est appelé
« le pouvoir ».
Et
pour l’atteindre ou le garder, ils sont prêts à toutes les compromissions, à tous
les subterfuges.
Les
cadavres qui ont fait éclore toutes leurs richesses matérielles, entretenues
par la sueur et le sang des survivants, ne les empêchent pas de disserter sur
ce qu’ils appellent l’humanité.
Conne
science universelle oblige ou comme ils disent, conscience universelle ».[2]
J’ai
également écrit, il n’y a pas longtemps que « ce qui a été appelé
« la fin de l’apartheid » en Afrique du Sud, « l’indépendance
dans l’interdépendance »[3] ou
« la révolution » dans les autres parties,[4] n’a
pas débarrassé l’Afrique des massacres, des carnages, des destructions, des
pillages, des génocides, des déportations, des enfermements, des viols, des
tortures, des haines, des humiliations, des corruptions, des débauches, des
horreurs et autres crimes ».
Nelson
Mandela mourant, a mobilisé les médias « pour disserter sur l’homme qui a
mis fin à l’apartheid en Afrique du Sud ».
S’il
est vrai que le système mis en place par le colonialisme a fait subir le pire à
l’homme qui symbolisait la résistance contre l’apartheid, le régime mis en
place par ce même colonialisme qui y a installé Nelson Mandela justement, n’a
pas mis fin à l’oppression des populations, aux massacres de l’apartheid social
et de la ségrégation sociale.
Nelson
Mandela, dit "l'homme qui a mis fin à l’apartheid en Afrique du
Sud », est mort le jeudi 5 décembre 2013.
Il
n’y a pas si longtemps, après moult atteintes aux droits les plus élémentaires
des populations, le régime mis en place en Afrique du Sud a procédé au massacre de dizaines de mineurs grévistes.[5]
Des
massacres de l’apartheid social et de la ségrégation sociale.
Avec
un "changement" cependant.
Ce
n'est plus les "blancs" qui massacrent des "noirs", c'est
des "noirs" qui massacrent des "noirs", avec des armes des
"blancs".[6]
En
Afrique, y compris en Afrique du Sud, les horreurs perdurent.
L’esclavage
a fait des ravages.
Les
crimes colonialistes n’ont rien épargné.
Et
le système colonialo-impérialo-sioniste continue d’alimenter et d’entretenir
les horreurs.
C’est
dire que les élections dites législatives de ce mercredi 07 mai 2014 font
partie de l’imposture et que l’ANC[7] qui
va, encore une fois, les « gagner », va encore con-tinuer à disserter
sur son rôle « révolutionnaire » alors que c'est un parti politique gangrené, comme
partout, par la corruption, le vol, le faux, le mensonge, la débauche, les
crimes et autres.
Mais la résistance continue.
Toutes
les épreuves n’ont pas fait, ne font pas et ne feront pas disparaître cette
résistance qui continuera au-delà du
temps et de l’espace.
Les
Indigènes feront face, encore et encore aux attaques de toutes sortes.
La
résistance en Afrique, en Palestine, en Iraq, en Afghanistan, au Pakistan, en
Iran, et dans divers territoires de tous les continents, ne s’arrêtera pas.
Les
crimes, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, n’élimineront jamais cette
résistance.[8]
BOUAZZA
[2] Texte daté de 1992, selon
le calendrier dit grégorien.
[3]
Statut octroyé par le colonialisme, l’impérialo-sionisme, et qui s’est traduit
dans les colonies par la multiplication des "États" supplétifs, subordonnés
avec plus ou moins de zèle, de soumission et de servilité dans l’exécution des
ordres des métropoles et autres employeurs.
Ces
"États" sont fondés sur
l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice,
la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression,
l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement, la négation de
l’être humain.
[4] Pays
où l’octroi dans les années 90 à des noirs de fauteuils qu’occupaient des
blancs, a été traduit par ʺla fin de l’apartheid, de la discrimination, et de
l’exploitation colonialo-impérialo-sionisteʺ.
[5] Le jeudi 16 août 2012.
[6] Ailleurs par exemple,
cette besogne est confiée à des ʺbasanésʺ qui font ʺle boulotʺ, toujours avec
des armes des ʺblancsʺ.
[7] African National Congress
(Congrès National Africain).
[8] Je ne fais que reprendre
ce dont j’ai déjà parlé.
Voir :
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