« Et ordonne à ta famille
d’accomplir la prière[1] et
attache-toi--s'y avec endurance, Nous ne te demandons pas de subsistance,[2] c’est
Nous qui assurons la tienne. Et l’avenir est à la piété ».[3]
[1] Assalaate, assalaa.
[3] Alqoraane (Le Coran), sourate 20 (chapitre
20), TaHa (Ta Ha), aayate 132 (verset 132).
"Ta-Ha"
c’est en fait les deux lettres "T-H" vocalisées (usage
d’achchakle en langue arabe).
Dans d’autres chapitres la
prononciation intervient aussi, comme dans "Ya-Sine" (Ya-e-Siine), "Y-S".
Il en est ainsi dans
plusieurs chapitres du Livre.
Mohammad hamiid Allaah
(Muhammad Hamidullah) précise dans sa traduction du Qoraane que "les sourates 2, 3, 7, 10, 11, 12, 13,
14, 15, 19, 20, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 36, 38, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46,
50 et 68 commencent non par des mots, mais par des lettres de l’alphabet,
détachées en n’ayant pas de sens particulier.
Le Prophète Mohammad
lui-même, sur lui la bénédiction et la paix, ne semble pas avoir précisé leur
signification, d’où d’innombrables interprétations suggérées par les
commentateurs anciens et modernes.
Laissons-les alors telles
quelles" (note de bas de page, Qoraane (Coran), sourate2 (chapitre 2),
Albaqara (le ″r″ roulé), La Vache, aayate 1 (verset
1), p. 2.
Kachriid souligne que "A.L.M.". (Alif.
Laame. Miime.), "les trois
lettres énigmatiques qui forment le premier verset du chapitre 2 sont l’un des
mystères du Qoraane (Coran).
Certains disent qu’Allaah
veut nous signifier ainsi qu’Alqoraane a été réalisé dans toute sa splendeur et
sa perfection à partir des simples lettres de l’alphabet.
D’autres y trouvent des
symboles qui auraient leur signification dans la langue syriaque.
D’autres enfin veulent les
interpréter par la valeur numérique attribuée à chacune des lettres de
l’alphabet.
Disons tout simplement que
notre esprit n’arrivera jamais à épuiser tous les sens cachés de ce Livre sacré
qui, selon un fameux hadith "sera
ressuscité vierge le jour du jugement dernier"
(yob’ath haadaa lkitaab yawma alqiyaama bikrane)".
Pour le verset 1, du
chapitre 20, il ajoute que "la
tradition veut que "Ta-Ha" et "Ya-Sine"
soient des appellations élogieuses données par Allaah à Son Prophète Mohammad,
sur lui la bénédiction et la paix".
Salaah Addiine Kachriid
(Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Lobnaane (Liban),
Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaamii, cinquième édition, 1410
(1990), première édition, 1404 (1984), p. 2 et 406.
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