-L’indigène révolutionnaire de
gauche Evo Morales, dit président de Bolivie, qui était à bord de l’avion dit
présidentiel, en provenance de Russie et de retour en Amérique du Sud, a été
forcé d’atterrir en Autriche mardi 2 juillet 2013.[1]
- Pourquoi ?
- Parce que les USA[2] qui ont
ordonné que l’espace aérien de pays d’Europe soit interdit à l’avion dit présidentiel
de l’indigène révolutionnaire de gauche, dit président de Bolivie, ont décidé
de l’obliger à atterrir, montrant ainsi qu’ils peuvent kidnapper qui ils
veulent, quand ils veulent, comme ils veulent, où ils veulent.
Ces pays d’Europe, dont la
France, avec son président le révolutionnaire de gauche, François Hollande,[3] ont
donc exécuté les ordres[4] et
l’avion dit présidentiel de l’indigène révolutionnaire de gauche, dit président
de Bolivie, a été forcé d’atterrir à Vienne.
Il a été fouillé par l’Autriche,
sur ordre des USA.
- Mais pourquoi ?
- Parce que selon les USA, Edward
Snowden était à bord de l’avion dit présidentiel de l’indigène révolutionnaire
de gauche, dit président de Bolivie, et qu’il fallait se saisir de ce dangereux
personnage qui menace la paix internationale.
- Et alors ?
- Alors, le dangereux personnage
qui menace la paix internationale n’était pas dans l’avion dit présidentiel de
l’indigène révolutionnaire de gauche, dit président de Bolivie.[5]
-Et pourquoi fallait-il se saisir
du dangereux personnage qui menace la paix internationale ?
- Parce que c’est un employé des
services de renseignements des USA qui a dit ce qu’il ne fallait pas dire.
- Et qu’est-ce qu’il a dit ?
- Il a dit ce que tout le monde
sait depuis belle lurette.
-Quoi ?
- Que les services de
renseignement des USA espionnent tout le monde.
-Et pourquoi il ne faut pas le
dire alors que tout le monde le sait depuis belle lurette ?
- Parce que les USA disent qu’il
ne faut pas le dire.
Et lorsque les USA ordonnent, il
faut exécuter.
COMPRIS ?
-Oui.
- Oui qui ?
-Oui chef.
- Et finalement, comme le
dangereux personnage qui menace la paix
internationale n’était pas à bord de l’avion dit présidentiel de l’indigène
révolutionnaire de gauche, dit président de Bolivie, l’avion dit présidentiel
de l’indigène révolutionnaire de gauche, dit président de Bolivie, a eu
l’autorisation mercredi 3 juillet pour regagner la Bolivie, terrain de jeu du
système colonialo-impérialo-sioniste, avec un Palais dit présidentiel à la Paz.
L’indigène révolutionnaire de
gauche, dit président de Bolivie, était content d’avoir été autorisé à aller retrouver
le Palais.
Et en France, le révolutionnaire
de gauche, François Hollande, dit président, installé sur le trône du Palais de
l’Élysée, est également content, car il fait bien ce qui plaît aux USA et pense
donc qu’il va ainsi garder le trône pour un deuxième mandat qui ira jusqu’à
2022.
- Et les lois internationales sur
le trafic aérien ?
- Les quoi ?
- Les lois internationales sur le
trafic aérien.
-Tu peux répéter ?
- Les lois internationales sur le
trafic aérien.
- C’est toujours celles du
système colonialo-impérialo-sioniste, qui est le chef de tous les trafics.[6]
BOUAZZA
[1] Selon le calendrier dit
grégorien.
[2]
United States of America, les États Unis d’Amérique.
[3] Mis
sur le trône du Palais de l’Élysée en mai 2012 pour remplacer son alter ego, le
révolutionnaire de droite, Nicolas Sarkozy.
[4] La
déclaration de l’employée dite porte parole du révolutionnaire de gauche
installé sur le trône du Palais de l’Élysée, disant que l’espace aérien n’a pas
été interdit à l’indigène révolutionnaire de gauche dit président de Bolivie,
ne fait que confirmer que cette employée donne satisfaction dans la répétition
de ce qui lui est demandé de répéter.
C’est
cette même employée, connue des caméras de France et de Navarre, qui a répété
et continue de répéter, que le mariage des homosexuels et des lesbiennes est un
grand bond en avant de l’humanité.
[5] Les
USA le savaient, mais il fallait rappeler que leurs ordres doivent être
exécutés sans dis-cu-ssion et redire à l’indigène révolutionnaire de gauche,
dit président de Bolivie, qu’il est, comme les autres, in-si-gni-fiant pour les
USA.
Au début de sa ″cavale″,
Edward Snowden était en Chine populaire, mais l’État en Chine Populaire
l’a mis hors de Chine populaire.
Les USA ont donné l’ordre
pour que les États l’expulsent.
Vladimir Poutine, le tueur
des populations de Tchétchénie, dit président de Russie, après avoir soutenu
que le dangereux personnage qui menace la paix internationale n’était pas en
Russie, a trouvé un blabla selon lequel il est en zone de transit à l’aéroport
de Moscou et que, la zone de transit ne
fait pas partie du territoire contrôlé par l’État, donc Edward Snowden n’est
pas en Russie.
C’est un peu moins facile
que de blablater sur le transit intestinal.
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