jeudi 4 juillet 2013

L’INDIGÈNE DIT PRÉSIDENT



-L’indigène révolutionnaire de gauche Evo Morales, dit président de Bolivie, qui était à bord de l’avion dit présidentiel, en provenance de Russie et de retour en Amérique du Sud, a été forcé d’atterrir en Autriche mardi 2 juillet 2013.[1]
- Pourquoi ?
- Parce que les USA[2] qui ont ordonné que l’espace aérien de pays d’Europe soit interdit à l’avion dit présidentiel de l’indigène révolutionnaire de gauche, dit président de Bolivie, ont décidé de l’obliger à atterrir, montrant ainsi qu’ils peuvent kidnapper qui ils veulent, quand ils veulent, comme ils veulent, où ils veulent.
Ces pays d’Europe, dont la France, avec son président le révolutionnaire de gauche, François Hollande,[3] ont donc exécuté les ordres[4] et l’avion dit présidentiel de l’indigène révolutionnaire de gauche, dit président de Bolivie, a été forcé d’atterrir à Vienne.
Il a été fouillé par l’Autriche, sur ordre des USA.
- Mais pourquoi ?
- Parce que selon les USA, Edward Snowden était à bord de l’avion dit présidentiel de l’indigène révolutionnaire de gauche, dit président de Bolivie, et qu’il fallait se saisir de ce dangereux personnage qui menace la paix internationale.
- Et alors ?
- Alors, le dangereux personnage qui menace la paix internationale n’était pas dans l’avion dit présidentiel de l’indigène révolutionnaire de gauche, dit président de Bolivie.[5]
-Et pourquoi fallait-il se saisir du dangereux personnage qui menace la paix internationale ?
- Parce que c’est un employé des services de renseignements des USA qui a dit ce qu’il ne fallait pas dire.
- Et qu’est-ce qu’il a dit ?
- Il a dit ce que tout le monde sait depuis belle lurette.
-Quoi ?
- Que les services de renseignement des USA espionnent tout le monde.
-Et pourquoi il ne faut pas le dire alors que tout le monde le sait depuis belle lurette ?
- Parce que les USA disent qu’il ne faut pas le dire.
Et lorsque les USA ordonnent, il faut exécuter.
COMPRIS ?
-Oui.
- Oui qui ?
-Oui chef.
- Et finalement, comme le dangereux  personnage qui menace la paix internationale n’était pas à bord de l’avion dit présidentiel de l’indigène révolutionnaire de gauche, dit président de Bolivie, l’avion dit présidentiel de l’indigène révolutionnaire de gauche, dit président de Bolivie, a eu l’autorisation mercredi 3 juillet pour regagner la Bolivie, terrain de jeu du système colonialo-impérialo-sioniste, avec un Palais dit présidentiel à la Paz.
L’indigène révolutionnaire de gauche, dit président de Bolivie, était content d’avoir été autorisé à aller retrouver le Palais.
Et en France, le révolutionnaire de gauche, François Hollande, dit président, installé sur le trône du Palais de l’Élysée, est également content, car il fait bien ce qui plaît aux USA et pense donc qu’il va ainsi garder le trône pour un deuxième mandat qui ira jusqu’à 2022.
- Et les lois internationales sur le trafic aérien ?
- Les quoi ?
- Les lois internationales sur le trafic aérien.
-Tu peux répéter ?
- Les lois internationales sur le trafic aérien.
- C’est toujours celles du système colonialo-impérialo-sioniste, qui est le chef de tous les trafics.[6]
 
BOUAZZA


[1] Selon le calendrier dit grégorien.
[2] United States of America, les États Unis d’Amérique.
[3] Mis sur le trône du Palais de l’Élysée en mai 2012 pour remplacer son alter ego, le révolutionnaire de droite, Nicolas Sarkozy.
[4] La déclaration de l’employée dite porte parole du révolutionnaire de gauche installé sur le trône du Palais de l’Élysée, disant que l’espace aérien n’a pas été interdit à l’indigène révolutionnaire de gauche dit président de Bolivie, ne fait que confirmer que cette employée donne satisfaction dans la répétition de ce qui lui est demandé de répéter.
C’est cette même employée, connue des caméras de France et de Navarre, qui a répété et continue de répéter, que le mariage des homosexuels et des lesbiennes est un grand bond en avant de l’humanité.
[5] Les USA le savaient, mais il fallait rappeler que leurs ordres doivent être exécutés sans dis-cu-ssion et redire à l’indigène révolutionnaire de gauche, dit président de Bolivie, qu’il est, comme les autres, in-si-gni-fiant pour les USA.
Au début de sa cavale″, Edward Snowden était en Chine populaire, mais l’État en Chine Populaire l’a mis hors de Chine populaire.
Les USA ont donné l’ordre pour que les États l’expulsent.
Vladimir Poutine, le tueur des populations de Tchétchénie, dit président de Russie, après avoir soutenu que le dangereux personnage qui menace la paix internationale n’était pas en Russie, a trouvé un blabla selon lequel il est en zone de transit à l’aéroport de Moscou et que, la zone de transit  ne fait pas partie du territoire contrôlé par l’État, donc Edward Snowden n’est pas en Russie.
C’est un peu moins facile que de blablater sur le transit intestinal.

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