C’est l’appellation qui leur est
attribuée par l’administration.
Ce sont des femmes, qui après
diverses formalités, ont en principe obtenu l’agrément pour prendre en charge
des enfants en bas âge dont les parents, pour de multiples raisons, ne peuvent
pas s’en occuper.
Les « assistantes
maternelles » dont il est question ici, sont celles qui portent le foulard[1] des
croyantes.[2]
Tout est fait pour leur rendre
l’obtention de l’agrément plus difficile.[3]
Certains services administratifs vont
jusqu’à exiger que chez elles, « dans l’intérêt de l’enfant »,
disent-ils pour tenter de camoufler leurs manœuvres sournoises et des leurres,
rien ne doit renvoyer à l’appartenance religieuse.[4]
Les croyantes qui veulent
s’occuper d’enfants dans les crèches ne doivent pas porter le foulard de
l’Islaam,[5]
autrement, elles sont renvoyées.
Pareil pour celles qui souhaitent
accompagner les enfants lors des sorties scolaires : Elles ne peuvent le
faire, si l’administration a besoin d’elles, qu’en se débarrassant du foulard.
Je rencontre un peu partout, dans
les rues, les parcs et ailleurs, ces femmes courage, ces résistantes, avec les
enfants dont elles ont la charge, à qui elles transmettent ce qu’il y a de
meilleur en elles et de qui elles reçoivent ce qu’il y a de meilleur en eux,
dans une réciprocité harmonieuse.[6]
Chaque fois que je les vois, je
salue intérieurement leur force, et j’invoque Allaah pour qu’Il les couvre de
Sa miséricorde, les protège et les récompense.[7]
BOUAZZA
[1] Dit "voile", "tchador", et autres
avec des connotations de mépris, des attaques, des insultes, des dénigrements,
des injures, des accusations, des mensonges, des calomnies, des falsifications,
des maltraitances, des humiliations, des marginalisations, des menaces et de
multiples autres agressions.
Des
textes ont été mis en place pour interdire son port dans des lieux dits publics
de la ré-pub-lique.
Dans
leur déchaînement, ceux et celles qui s’y opposent continuent de recourir à
n’importe quoi pour alimenter et entretenir la haine de l’Islaam.
Ils
éructent, perdent tout sens de la retenue et usent de tout contre ce qu’ils
appellent, entre autres, ″le voile de l’oppression″.
[2] Almouminaate.
[3] Agrément que d’autres
françaises qui ne portent pas le foulard des croyantes, obtiennent plus
facilement.
[4]
C'est-à-dire à l’Islaam.
Ces pratiques condamnables
ne sont pas encore généralisées parce que l’administration a du mal à faire
face aux énormes besoins, en espaces et en personnes, pour la prise en charge
des enfants en bas âge.
Cela n’empêche pas certains
agents subalternes de faire preuve d’un zèle inimaginable dans l’abus de
pouvoir, afin de défendre, disent-ils fièrement, ″la
laïcité″ et les intérêts du ″service pub-lic″ (il va de soi qu’ils ne connaissent
ni l’une, ni l’autre).
[5]
L’Islaam depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à
faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
[6] N’en
déplaise à ceux et à celles dont les cœurs sont atteints de cécité et qui n’arrivent
pas à voir cette réciprocité harmonieuse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire