Trahir
la confiance de ses « proches » ?
De
ses parents ?
Des
membres de sa famille ?
De
son épouse ?
De
son époux ?
De
ses enfants ?
D’autres ?
Comment
une personne peut-elle estimer qu’elle est digne de confiance, qu’elle mérite
la confiance, lorsqu’elle trahit Allaah, son Créateur ?
Être
indigne de confiance, c’est d’abord trahir l’engagement pris avant même notre
existence ici-bas.
Notre
histoire commence avant notre apparition ici-bas, par notre engagement vis à
vis d'Allaah.[1]
Un
fabuleux bienfait de notre Créateur, qui fait que le plus important est en
chaque personne.
Toutefois, des changements interviennent tout au long de
l’existence ici-bas.
Les uns restent fidèles à cet engagement, les autres renient,
et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers, et des
voies multiples, retournent à l’engagement.[2]
Allaah
n’a pas voulu que l’être humain soit contraint.
Chaque
personne est donc libre de son choix.
Et
chaque personne est responsable de ce choix.
Il
va de soi que cette liberté de choix ne s’oppose pas à la Volonté d’Allaah.
C’est
parce que Allaah l’a voulu, que l’être humain bénéficie de cette liberté de
choix.
Allaah
peut imposer ce qu’Il veut, à qui Il veut, comme Il veut, quand Il veut.
Comment alors retrouver ce qui a été perdu ?
Comment
se fier de nouveau ?
Comment
réparer les dégâts de la trahison ?
Par
le repentir. [3]
En
effet,Allaah, dans Son infinie miséricorde, nous permet le repentir, le retour
à ce qui a été délaissé, au désir de saisir le Sens, de renforcer le Lien, de
retrouver l’Islaam, [4] et nous accorde
le pardon.[5]
BOUAZZA
La peinture
qui illustre ce texte est de moi : Elle représente la Demeure Sacrée
d’Allaah (Bayte Allaah Alharaam), alka’ba (la kaaba) à Makka (la Mecque).
[1] ″Et lorsque ton Seigneur
tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre
eux-mêmes : ″Ne suis-Je pas votre Seigneur ?″ Ils dirent : ″Si, nous en
témoignons″.
Alqoraane
(Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis,
Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
″Il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race
humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les
enfants d’Adam sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent
qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction
aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce
pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a
manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice″.
Salaah
Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran),
Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami,
cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note
en bas de la page 221.
[2] Et
lorsqu’une personne après des errements retourne à la croyance à Allaah, c’est
le "retour du cœur dans sa patrie" comme le dit pour ce qui le concerne
Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Muhammad Asad (Mohammad Açad).
[3]
Attawba.
[4] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction
et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah
le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de
clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de
pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout
ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même
institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa
almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les
″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la
trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche,
le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la
torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les
combat.
L’État
des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la
communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et
seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence
ici-bas.
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