samedi 20 septembre 2014

TRAHIR LA CONFIANCE


Trahir la confiance de ses « proches » ?
De ses parents ?
Des membres de sa famille ?
De son épouse ?
De son époux ?
De ses enfants ?
D’autres ?
Comment une personne peut-elle estimer qu’elle est digne de confiance, qu’elle mérite la confiance, lorsqu’elle trahit Allaah, son Créateur ?
Être indigne de confiance, c’est d’abord trahir l’engagement pris avant même notre existence ici-bas.
Notre histoire commence avant notre apparition ici-bas, par notre engagement vis à vis d'Allaah.[1]
Un fabuleux bienfait de notre Créateur, qui fait que le plus important est en chaque personne.
Toutefois, des changements interviennent tout au long de l’existence ici-bas.
Les uns restent fidèles à cet engagement, les autres renient, et certains, selon des modalités différentes, des cheminements divers, et des voies multiples, retournent à l’engagement.[2]
Allaah n’a pas voulu que l’être humain soit contraint.
Chaque personne est donc libre de son choix.
Et chaque personne est responsable de ce choix.
Il va de soi que cette liberté de choix ne s’oppose pas à la Volonté d’Allaah.
C’est parce que Allaah l’a voulu, que l’être humain bénéficie de cette liberté de choix.
Allaah peut imposer ce qu’Il veut, à qui Il veut, comme Il veut, quand Il veut.
Comment alors retrouver ce qui a été perdu ?
Comment se fier de nouveau ?
Comment réparer les dégâts de la trahison ?
Par le repentir. [3]
En effet,Allaah, dans Son infinie miséricorde, nous permet le repentir, le retour à ce qui a été délaissé, au désir de saisir le Sens, de renforcer le Lien, de retrouver l’Islaam, [4] et nous accorde le pardon.[5]

BOUAZZA




La peinture qui illustre ce texte est de moi : Elle représente la Demeure Sacrée d’Allaah (Bayte Allaah Alharaam), alka’ba (la kaaba) à Makka (la Mecque).
[1] Et lorsque ton Seigneur tira des reins des fils d’Aadame leur progéniture et les fit témoigner contre eux-mêmes : Ne suis-Je pas votre Seigneur ? Ils dirent : Si, nous en témoignons″.
Alqoraane (Le Coran), sourate 7 (chapitre 7), sourate Ala’raaf, L’Enceinte du Paradis, Les Limbes, aayate 172 (verset 172).
Il s’agit du fameux pacte pris par Allaah sur la race humaine dès sa création. C’est un acte de foi et d’allégeance selon lequel les enfants d’Adam sur lui la bénédiction et la paix, reconnaissent et attestent qu’Allaah est leur Seigneur-et-Maître en exclusivité et sans restriction aucune.
Donc chaque être humain est lié à sa naissance par ce pacte et s’il renie son Seigneur-et-Maître ou Lui donne quelque associé, il a manqué à son engagement et commis la plus grosse injustice.
Salaah Addine Kachriid (Salah Eddine Kechrid), traduction du Qoraane (Coran), Loubnane (Liban), Bayroute (Beyrouth), éditions Daar Algharb Alislaami, cinquième édition, 1410 (1990), première édition, 1404 (1984).
Note en bas de la page 221.
[2] Et lorsqu’une personne après des errements retourne à la croyance à Allaah, c’est le "retour du cœur dans sa patrie" comme le dit pour ce qui le concerne Léopold Weiss, qui a choisi de s’appeler Muhammad Asad (Mohammad Açad).
[3] Attawba.
[4] L’Islaam, depuis Aadame (Adam) sur lui la bénédiction et la paix, consiste à faire de son mieux pour Adorer Allaah, comme Allaah le demande.
L’Islaam n’est pas une question d’ethnie, de tribu, de clan, de classe sociale, de sexe, de couleur, de langue, de parti politique, de pays, de nationalité, d’Etat.
Les représentations, les fantasmes, les mythes et tout ce qui en découle, ne peuvent jamais anéantir cette Vérité.
Aujourd’hui, et depuis des lustres, l’État (ou la même institution appelée autrement) des croyants et des croyantes (almouminoune wa almouminaate) n’existe plus, nulle part.
Les ″États″ qui prétendent l’être sont fondés sur l’imposture, le crime, la trahison, la tromperie, la corruption, l’injustice, la perversion, la débauche, le mensonge, le pillage, l’oppression, l’exploitation, le viol, la tyrannie, la torture, l’enfermement et autres.
L’Islaam les dénonce, les rejette, les condamne, les combat.
L’État des croyants et des croyantes n’existe plus, nulle part, mais les membres de la communauté (alomma, la matrie) des croyants et des croyantes sont partout et seront partout, par la miséricorde d’Allaah, jusqu’à la fin de l’existence ici-bas.

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